Politique
54ème anniversaire en différé du PDG à Franceville: Ali Akbar ONANGA n’y sera pas
Les festivités marquant le 54ème anniversaire du Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir) à Franceville, chef-lieu de la province du Haut-Ogooué, se dérouleront ce samedi 2 avril 2022, à la place des fêtes. À cette occasion, le député du 1er siège du département de Lekoni-Lekori, Ali Akbar ONANGA Y’ OBEGUE, à travers un communiqué publié récemment, a informé ses électeurs et ressortissants de ladite province que, pour des raisons indépendantes de sa volonté, il ne pourra y prendre part. Tout en les exhortant à appeler à la candidature du Chef de l’Etat, Ali BONGO ONDIMBA, à l’élection présidentielle, prévue l’année prochaine, en 2023. Ci-dessous ledit communiqué.
«Bonjour chers camarades
Je viens par ce message vous informer que, pour des raisons indépendantes de ma volonté, je ne pourrais malheureusement pas être avec vous pendant les festivités pour la commémoration du 54ème anniversaire de notre grand Parti, le PDG.
Cependant, comme vous pouvez vous en douter, je serais de tout cœur avec vous pendant cette période.
Aussi, pour donner un éclat particulier à cet anniversaire dont le point culminant est prévu pour être l’appel à la candidature de notre champion, Ali BONGO ONDIMBA, à se porter candidat à l’élection présidentielle de l’année prochaine, je vous exhorte tous, en particulier vous camarades Secrétaires de Sections, à une très forte mobilisation pour la réussite, dans notre département, de cette manifestation qui se déroulera par ailleurs sur toute l’étendue du territoire national, afin que nous puissions toujours garder notre leadership reconnu et envié dans le soutien du PDG ainsi que son Distingué Camarade Président Ali BONGO ONDIMBA, qui sait compter sur la mobilisation exemplaire des camarades pdgistes de Lekoni Lekori.
Il vous revient donc, camarades de l’exécutif local du parti, et je le répète, en particulier vous les camarades Secrétaires de Sections, suivant les instructions de votre hiérarchie nationale et locale, de tout mettre en œuvre pour mobiliser toutes les camarades et tous les camarades de vos différentes sections afin que, comme un seul homme, les militants soient nombreux ce dimanche 03 Avril 2022 à la Place des fêtes à Akiéni.
Je sais pouvoir compter sur votre capacité de mobilisation et sur votre leadership local pour la réussite de cette fête de notre grand Parti ponctuée par cet appel à la candidature de notre champion Ali BONGO ONDIMBA à se porter candidat à l’élection du président de la république prévue pour se tenir l’année prochaine.
Je vous donne rendez vous très bientôt, incha Allah, pour communier à l’occasion d’autres événements et activités politiques qui vont nous mobiliser dans la perspective de la préparation des échéances à venir et notamment la première et plus importante, à savoir l’élection du président de la république.
Bonne fête à vous tous très chers camarades, que Dieu nous protège, protège Lekoni-Lekori, protège notre champion Ali BONGO ONDIMBA et que Dieu bénisse notre pays».
Ali Akbar ONANGA Y’OBEGUE, Membre du Bureaux Politique
Politique
Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages
C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.
Politique
Référendum 2024: le PDG responsable du taux d’abstention désigné comme « vainqueur », par Anges Kevin NZIGOU
Maitre Anges Kevin NZIGOU, Secrétaire exécutif du parti Pour Le Changement (PLC), par ailleurs soutient assumé du « Oui » pour la nouvelle Constitution s’est prononcé, ce 16 novembre 2024, date du scrutin référendaire, bien avant la proclamation des résultats. Pour l’avocat, si le « Oui » semble l’emporter face au « Non », le véritable vainqueur reste néanmoins «l’abstention». La faute à qui ? A la résilience du parti déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) dont de nombreux membres sont présents au cours de cette transition. Ci-dessous son propos tiré de sa page Facebook.
« ✍️ Il FAUT ABSOLUMENT CHASSER LE PDG
Les tendances des élections référendaires semblent donner une large victoire au “Oui”, une nouvelle qui peut réjouir ses partisans. Pourtant, en y regardant de plus près, le véritable vainqueur de cette élection est sans conteste l’abstention, dont le niveau record est profondément symbolique du malaise qui habite le peuple gabonais.
Rappelons-nous : le 30 août 2023, le peuple avait applaudi le coup d’État, espérant un rejet clair et définitif du PDG et de ses pratiques. Mais un an plus tard, l’omniprésence persistante de ce parti laisse un goût amer. Les Gabonais se sentent trompés, trahis dans leurs attentes de changement.
Cette forte abstention, dans un contexte où le coup d’État avait suscité tant d’espoirs, est l’expression d’un désenchantement profond. Elle traduit la frustration de voir que le PDG, au lieu de disparaître, continue de peser sur le destin de la nation.
Le message est clair : le peuple gabonais attend toujours le vrai changement qu’il a si ardemment appelé de ses vœux ».
Politique
Nostradamus ONDO OSSA prédit à OLIGUI NGUEMA une fin similaire à celle d’Ali BONGO
Prophète des temps modernes, visionnaire, sage ou oiseau de mauvaise augure, Albert ONDO OSSA (A20), candidat à l’élection de 2023 sait marquer les esprits par ses déclarations et ses prédictions. C’est à la faveur d’une conférence de presse qu’il a animé le 14 novembre 2024, que le professeur agrégé d’économie s’est prononcé sur l’élection référendaire prévue pour le 16 novembre de l’année en cours. Liant de fait le parti politique déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) et le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), dirigé par le président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, que le natif de Minvoul a appellé à un vote massif en faveur du « Non ». Tout en formulant une prémonition à l’endroit du tombeur d’Ali BONGO ONDIMBA (ABO).
Si le projet de Constitution soumis aux gabonais passait, seulement par son article 43, qui stipule que «pour être éligible à la Présidence de le République : il faut être âgé(e) de 35 ans au moins et de 70 ans au plus», le professeur, 71 ans l’année prochaine serait purement et simplement disqualifié. Celui qui revendique toujours «son fauteuil de Président élu », a-t-il choisi la force pour s’installer au palais Rénovation ? Coutumier du fait, en 2023, à quelques jours de l’élection présidentielle, il a anticipé l’arrivée d’un coup d’Etat avant de le qualifier de « Révolution de Palais ».
« J’ai effectué une campagne en 7 jours pour évincer Ali BONGO. En cela, Ali BONGO après 14 ans de pouvoir était plus puissant qu’OLIGUI NGUEMA. Si je n’ai pas crains Ali BONGO, je ne peux pas craindre OLIGUI NGUEMA », a-t-il indiqué.
Avant d’ajouter, «si le « Oui » passe c’est qu’OLIGUI NGUEMA a triché. Moi je ne ferai rien. J’ai dit aux gabonais ce qu’ils avaient à faire exactement ce que je leur ai dit à propos d’Ali BONGO. Si Ali BONGO se déclare vainqueur, vous restez tranquillement assis. Il s’est passé 15 minutes entre le moment où il s’est déclaré vainqueur et le moment où il a été déchu. Ca sera la même chose pour OLIGUI NGUEMA ».
Des propos qui pourraient glacer le sang quand on est épris de paix sociale et de stabilité. Adoubé et aimé par les gabonais, OLIGUI NGUEMA pourrait-il être rapidement déchu par ce peuple qui le porte en triomphe depuis plus d’un an ? Toutefois, loin d’un simple fantasme, «un homme averti en vaux deux». En effet, ONDO OSSA n’est plus le seul à s’approprier cette vision complotiste et extrémiste. A la télévision gabonaise, durant les débats télévisés et sur plusieurs forums de discussion, au nom du sacro saint principe de la démocratie qu’est la liberté de s’exprimer, plusieurs gabonais font état du même constat bien loin d’une simple querelle liée à l’adoption d’une nouvelle Constitution. Vindicatifs ou clairvoyants il n’en demeure pas moins que l’écoute de l’autre et le dialogue sont les seules voies pour garantir la paix et la stabilité de notre pays pour un développement durable.
Sur ce point, on ne peut reprocher au Général OLIGUI NGUEMA de ne pas être à l’écoute de ses compatriotes. L’histoire retiendra au moins que quelques jours après ledit putsch, le président de la transition, en septembre 2023, s’est rendu au domicile du candidat de la plate-forme Alternance 2023, qui était nul autre qu’Albert ONDO OSSA. 3 mois plus tard, au cours d’un séjour dans le Woleu-Ntem, dans un stade rempli de monde, en tribune officielle, A2O a été aperçu en présence du PRT. On pourrait donc légitiment se poser la question de savoir quelles sont les sous-entendus derrière les prétendus «ouvertures au dialogue» du professeur réitérés durant sa conférence de presse ? Qu’est-ce qui justifie cette posture jusqu’au-boutiste sachant que de nombreux gabonais, face à Ali BONGO, le considère comme un choix par défaut ?
Contrairement aux pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), un « Dialogue national inclusif » qui a recueilli plus de 38000 propositions des gabonais a eu lieu. Dans la même veine, à quelques encablures du référendum constitutionnel, plusieurs leaders politiques appelant à voter « non » contre le projet de nouvelle Constitution ont été reçus au palais présidentiel par le Gle Président. Cette rencontre qui s’inscrit dans une démarche d’écoute et de dialogue prônée par les autorités de transition afin de garantir un climat apaisé pour le scrutin reste tout de même à saluée et démontre qu’on ne peut faire mieux. Au risque de se confondre au personnage de jeux vidéo, Dhalsim.