Faits Divers
Libreville: un présumé voleur de sexe lynché à Nkembo

Le vol de sexe, qui se caractérise par un rétrécissement ou une disparition pure et simple du sexe, n’est pas étranger à la conscience collective gabonaise. Henry EKOGHA NDONG, président de l’Acade Gabon, une ONG militant pour les droits de l´Homme, a récemment été passé à tabac. Ce dernier doit son salut non à une intervention divine mais grâce à une intervention de la police en cette journée dominicale du 26 mai dernier, où il a été physiquement et verbalement agressé par des individus l’accusant d’avoir subrepticement fait disparaître le sexe d’un jeune garçon.
Le weekend dernier, le mis en cause assistait à l’office religieux donné à la Paroisse Saint-Michel de Nkembo lorsqu’un groupe d’individus, armes blanches à la main, le prennent à parti. Selon son témoignage, ils se sont donnés la peine de l’entraîner hors du lieu sacré pour lui faire subir un lynchage appliqué.
À en croire le responsable de la Paroisse, contacté par “l’Union”, « on accuse le chrétien d’avoir volé le sexe d’un enfant. C’est ce qui a entraîné cette expédition punitive car, la victime présumée a fait venir ses parents pour en découdre avec l’auteur de cet acte. Curieusement, le jeune homme a retrouvé son sexe après tout cela ».
« J’ai été enlevé à l’église Saint-Michel par des gens qui m’ont entraîné de force dans une maison située dans les bas-fonds de Nkembo. Ils m’ont dépouillé de tous mes biens (argent, téléphones portables, bijoux, etc.) puis ils m’ont déshabillé et séquestré, menaçant de me brûler vif », a indiqué la victime à nos confrères de “l’Union”.
À en croire le militant des droits de l’Homme, la scène de son rapt s’est déroulée sous les yeux de nombreux fidèles venus comme lui assister à la messe, qui ne lui ont pas prêté secours. Seul le curé de la paroisse, Père Lucius SAGNA, a accouru pour sauver son fidèle, ce qui lui a valu d’être rudoyé et gourmandé par les bourreaux. Voyant qu’il ne pouvait calmer la furie de ces « gens […] surexcités », l’envoyé du Seigneur a aussitôt appelé par téléphone les agents de la sécurité urbaine de Nkembo en même temps que certains fidèles ont contacté l’unité de police du B2. C’est ainsi que grâce à l’intervention salutaire des forces de l’ordre de ces deux unités, sieur NDONG a pu être soustrait de la rage de ses bourreaux, dont deux ont pu être appréhendés.
Conduit dans un centre de santé de la place, Henry NDONG est hors de danger mais il a subi des blessures graves. Les autres suspects courent toujours, ayant pris la fuite dès l’arrivée des forces de l’ordre, tandis que leurs deux comparses sont gardés à vue au commissariat du B2.
Faits Divers
Un jeune homme retrouvé pendu à Bambouchine

Un jeune résident de Bambouchine, quartier sous intégré du 6e arrondissement de Libreville, surnommé Badjo, a été retrouvé pendu à une corde, à l’arrière de la maison familiale. La découverte macabre a été faite dans la matinée du mercredi 28 mars 2023. Suicide ou crime maquillé ? Commentaires et supputations vont bon train dans l’opinion. D’autant que dans le voisinage, l’on a du mal à imaginer que ce jeune homme sans histoire a pu endurer une situation ayant pu le pousser à se donner la mort. Et de façon aussi cruelle. Selon des sources notamment évoquées par nos confrères de Vaatricof, l’infortuné serait rentré la veille complètement ivre. C’est dans cet état d’ébriété que Badjo aurait commencé à perturber la quiétude du voisinage et des autres membres de la famille. C’est au lendemain de ces entrefaites, que le jeune homme a été retrouvé mort derrière la maison familiale dans les circonstances tantôt décrites. Seule l’enquête judiciaire ouverte conséquemment pourra éclairer la lanterne de la famille et du voisinage. Affaire à suivre…
MEZ
Faits Divers
“Le jamais nguémbé”, voleur multirécidiviste dans les mailles de la police

Le samedi 25 mars 2023, les forces de police de Libreville ont mis la main sur Halassane dit “Le jamais nguémbé”, un présumé chef de gang de voleurs multirécidiviste, âgé de 19 ans, qui sévissait dans le grand Libreville. On a beau courir, on finira toujours par s’arrêter. C’est à cet arrêt qu’a été contraint Halassane dit “le jamais nguémbé”. Ce présumé délinquant de grand chemin, malgré son jedune âge, se chargeait avec sa bande de faire la pluie et le bon temps dans plusieurs quartiers du grand Libreville. Longtemps dans le radar des forces de l’ordre, il a été pris en flagrant délit de vol en bande organisée.
Selon des propos rapportés par nos confrères de info241, présumé délinquant a expliqué lors de son interpellation la spécificité de son « activité ». «Moi, je ne braque pas, je fais les vols aggravés, c’est-à-dire que je rentre dans les maisons des gens la journée. Je marche dans le quartier, la maison que je vois qu’il n’y a personne, je rentre dedans pour voler». C’est à croire qu’il plaide coupable aux faits qui lui sont reprochés. Ce qui n’est pas une surprise en soi quand on sait que le présumé délinquant est également un adepte des réseaux sociaux. Il y expose notamment les produits de ces méfaits en s’en vantant. Véritable cas mentalement instable, il n’hésite pas non plus à étaler son mode opératoire.
« La dernière fois, mes amis ont repéré une dame avec les sous. On l’a suivi jusqu’à son domicile. Les deux autres sont rentrés et moi, j’étais entrain de surveiller dehors. Quand je suis rentré, elle était allongée sur le coussin. Un l’avait déjà sécurisé et l’autre l’avait attaché. Un autre lui a demandé où était l’argent, elle a dit qu’elle n’a pas. Mon ami est parti dans la chambre fouiller, il est sorti avec les sous».
Cette arrestation est clairement un motif de satisfaction non seulement pour les forces de l’ordre qui ont réalisé une belle prise, mais également pour les riverains du Grand Libreville qui dorme depuis lors avec un délinquant de moins dans les rues. Même si ces complices sont toujours en cavale, nul doute que ces derniers aussi passeront à leur tour à la trappe.
Faits Divers
Mitzic: “multirécidiviste”, un professeur d’espagnol “v*oleur” aux arrêts

Pierre MEZUI NDONG, enseignant d’espagnol au lycée public Moïse NKOGHE MVE de Mitzic, est depuis le 20 mars 2023 sous mandat de dépôt à la prison centrale d’Oyem. Il lui serait reproché des faits de viol sur L.A.M, élève en classe de 4ᵉ, selon que nous le rapporte nos confrères de l’Union.
Quand les garants de bonnes valeurs sociales sont les premiers à s’ériger en violeur de celle-ci, que veut-on transmettre aux plus jeunes ? C’est la question que nous amène à nous poser cette situation d’une extrême gêne qui s’est déroulée dans la ville de Mitzic.
Selon nos confrères, la nuit du 23 janvier 2023, Moïse NKOGHE MVE se trouve dans un débit de boissons, en compagnie de LAM, son élève en classe de 4ᵉ avec laquelle il partage des boissons alcoolisées. Un peu plus tard, l’enseignant qui avait visiblement ce soir-là des intentions non enseignables, aurait embarqué la jeune fille à bord de son véhicule à destination du parking Nkar 2.
Sur place et après stationnement, il aurait demandé à son élève de se dévêtir. Face à cette situation embarrassante, le jeune fille aurait prétexté être indisposé. Mais c’était mal connaître le monsieur qui voulait à tout prix accomplir sa besogne. Il aurait alors proposé à la jeune fille, de se donner à lui par voie anale. Cette proposition aurait représenté pour elle le comble de l’indécence, et donc elle aurait refusé catégoriquement. Mais décidé et jusqu’auboutiste, Moïse NKOGHE MVE l’aurait finalement prise de force.
Un mois plus tard, le 7 mars 2023, la fille et son père qui a entre-temps été mis au courant, ont saisi la brigade de gendarmerie de l’Okano pour dénoncer ce malheureux événement. Face aux éléments du dossier, l’enseignant d’espagnol aurait reconnu les faits.
Moïse NKOGHE MVE, est par ailleurs décrit par des sources proches de son établissement d’affection comme un multirécidiviste. Une élève dudit établissement contacté par notre rédaction a d’ailleurs confié que «ce n’est pas la première fois que le nom du monsieur est associé à ce genre de choses, moi aussi il m’a même draguée».
Ce genre de cas de figures, loin d’être isolé, traduit le caractère “normal” que prend la proximité enseignants-enseignés aujourd’hui. Cette proximité, pas mauvaise en soi, est souvent la cause de débordements. Il serait plus que temps que des mesures strictes soient prises pour préserver cette relation qui devrait être basée sur le respect et la considération, et non sur d’autres accointances qui viendraient d’une absence d’éthique.