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Politique

Gabon/ modification de la Constitution : le CRPG recadre sévèrement René NDEMEZO’O OBIANG

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Les membres du Cercle réalités et perspectives gabonaises (CRPG), à la faveur d’une déclaration, faite ce vendredi 10 mai dans un hôtel de la place, ont rejeté comme un seul homme la proposition de modification de la loi fondamentale faite par le premier secrétaire, René Ndemezo’o Obiang, de la formation politique d’opposition dite «Républicaine», Démocratie Nouvelle (DN)., lors de son 3e congrès. Une première réaction, depuis la sortie de DN, lors de son 3e congrès, qui vient, selon les concernés, conforter l’idée d’une démocratie certes imparfaite, mais en bonne santé qui de surcroît ne souffrirait aucunement des anicroches sanitaires d’Ali BONGO ONDIMBA (Ref. à la personnalisation du pouvoir).

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Ci-dessous, trouvez chers lecteurs, l’intégralité de la déclaration signée des 8 membres de l’organisation à l’instar de, Jean-Pierre ROUGOU, Thierry d’Argendieu KOMBILA, président de l’UNAF, Joël Patient TCHORERET MBIAMANY, Quentin Ben MONGARYAS et bien d’autres…

«Le président René NDEMEZO’OBIANG souhaite voir la personnalité qui assure la Vacance du pouvoir achever le mandat entamé par le Président de la République.

Cet appel à la modification constitutionnelle suscite nécessairement un débat pour lequel nous sommes invités à nous prononcer pour dénoncer la vacuité des arguments politiques en faveur de la modification de l’Article 13 de notre Constitution.

Le débat en question

En octobre 2019, le Président de la République chef de l’Etat, Monsieur ALI BONGO ONDIMBA a été victime, à RYAD en Arabie Saoudite, d’un Accident Vasculaire Cérébral (AVC). La période de convalescence vécue au Maroc cinq mois durant entre novembre et mars 2019 a favorisé des questionnements sur la disponibilité du Chef de l’Etat à assumer pleinement ses fonctions. Nourries avec intensité par les acteurs politiques de tout bord, ces interrogations posent le problème de la Vacance du pouvoir et fait considérer une nécessaire modification constitutionnelle pour changer certaines dispositions de l’Article 13 de la Constitution. On veut instituer un intérim qui favoriserait la substitution du Président Ali BONGO ONDIMBA jusqu’à l’échéance de son mandat présidentiel. Cette proposition de modification de la Constitution est inopportune.

Le Président de la République est en place et assure pleinement ses fonctions. En la circonstance, il a notamment eu plusieurs séances de travail avec les responsables des Institutions constitutionnelles, les Maires des communes les plus importantes du pays et a reçu récemment son homologue togolais Faure Gnassingbé. Cette intense activité présidentielle éloigne désormais notre pays de l’instabilité institutionnelle incriminée.

La Vacance du pouvoir du Président de la République

La vacance du pouvoir est le temps pendant lequel la fonction de Président de la République se trouve dépourvue de titulaire ou lorsque le titulaire légitime de cette fonction n’est plus en mesure d’assumer cette charge et qu’il convient, pour la continuité du fonctionnement de l’Etat, de le remplacer de façon temporaire ou permanente. Ce remplacement est effectivement obligatoire quand l’empêchement d’exercer la fonction de Président de la République est avéré. Aujourd’hui, sur la base des conjectures alimentées par des interprétations politiques singulières intéressées, certains compatriotes sollicitent la proclamation de la vacance de pouvoir.

La fonction de Président de la République au Gabon n’est pas un pouvoir individualisé pour qu’il faille au regard de ses sentiments politiques à l’égard de la personne qui incarne cette fonction émettre des opinions pour solliciter des changements majeur en évoquant l’indisponibilité temporaire à exercer les fonctions de Président de la République en cas de vacance du pouvoir, comme l’a, entre autres réclamé les personnalités regroupées autour du mouvement Appel à Agir.

De ce fait, le CRPG considère que le pouvoir du Président de la République est institutionnalisé. En d’autres termes, il ne repose pas uniquement sur la personne d’ALI BONGO ONDIMBA mais surtout sur un cadre juridique et politique normés.

La proposition de l’intérim permanent

Au Gabon, la Constitution actuelle détermine le choix du Président de la République selon un mode de scrutin au suffrage universel direct. L’article 13 de la Constitution prévoit qu’en cas d’indisponibilité définitive du Président de la République, un intérim de 90 jours est assuré par le Président du Sénat. La précaution prise par le Constituant est de parvenir après trois mois à l’organisation d’une élection présidentielle. Elle permet au peuple souverain de choisir librement la personnalité qu’il confie les destinées du pays. Car l’intérimaire quoi qu’élu national, ne bénéficie nullement de la plénitude de la légitimité nationale pour assurer pendant deux, trois ou quatre ans la succession d’un chef de l’Etat élu au suffrage universel direct.

La proposition d’un intérim permanent par le Président du Sénat ou de l’Assemblée est une grande confusion par laquelle on compare notre système politique actuel à celui de certains pays Anglo-Saxons, où le président de République est élu sous la forme d’un ticket avec son Vice-président. Le successeur survivant peut alors dans ces conditions, achever légitimement le mandat de son prédécesseur.

En 1966, la modification de la Constitution gabonaise était intervenue pour permettre désormais au Président LEON MBA de se présenter à l’élection présidentielle avec Albert BERNARD BONGO comme vice-président. Par le jeu constitutionnel, ce dernier a naturellement succédé au père de la Nation.

Dans le contexte actuel, aucune personnalité n’a la légitimité nécessaire pour achever le mandat en cas de d’empêchement définitif du Président de la République, à moins de pouvoir formuler une demande de politique fiction qui participe à un grave déni de démocratie.

Au regard de la situation et du climat politique ambiant, respectueux des valeurs morales et Républicaines, le CRPG en appelle à la décence de la classe politique à un sens de la mesure et à sa retenue».

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Makokou: OLIGUI NGUEMA lance les travaux de la caserne des sapeurs pompiers

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Au 3ème jour de sa tournée républicaine dans la province de l’Ogooué-Ivindo, Son Excellence le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a procédé à la pose de la première pierre de la future caserne des sapeurs-pompiers de la ville de Makokou.

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Piloté par l’entreprise ECOBAT HINDA, le projet de construction de la caserne des sapeurs-pompiers de Makokou prévoit un bâtiment principal incluant une zone administrative et opérationnelle comprenant 4 alvéoles pouvant accueillir 3 engins pompes d’appui, une ambulance, des embarcations pour le Service Nautique et des dortoirs entre autres commodités.

Bâti sur une surface de 5000 m2, ce bâtiment dont les travaux s’étendent sur 9 mois sera également constitué d’une zone d’habitation comprenant 4 logements officiers, 20 logements sous-officiers et 1 plateau multi-sportif.

Dans son agenda du jour, le Président de la Transition s’est également rendu au marché central de Makokou dans le but de vérifier l’entrée en vigueur de la nouvelle mercuriale des prix dans le cadre des récentes mesures de lutte contre la vie chère.

En outre, le Chef de l’État a effectué une visite sur le site d’exploitation du fer de Belinga dans le district de M’vady en vue de s’enquérir des mécanismes nécessaires à l’exploitation de ce vaste gisement de minerai de fer du Gabon.

Soulignons que le site de Belinga s’étend sur près de 5 000 km2 et offre des
opportunités d’emploi à plus de 400 gabonais. À l’issue de cette étape, Son
Excellence le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a été à l’écoute des
populations dudit district avant d’effectuer une visite au Centre Médical de
MEKAMBO qui abrite une caravane médicale pour la circonstance . Une visite
qui l’a conduit par la suite à la Place des Fêtes de ladite localité afin de communier avec les populations locales.

Dans son mot de circonstance, le Président de la Transition a invité les filles et fils de Mekambo à la réconciliation. En réponse aux besoins urgents de la localité, le Président de la République a annoncé la mise à disposition d’une allocation d’un montant d’un milliard deux cents millions de FCFA (1.200.000.000 ), de la dotation de trois (3) fontaines hydrauliques, d’un
linéaire de 18 km de routes en pavés, de la construction de salles de classes et d’une enveloppe de 100 millions destinés à la pose de barrières électriques.

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Politique

Ogooué-Ivindo: OLIGUI NGUEMA promet la construction d’une cité pour le personnel éducatif

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Le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA est arrivé ce jour dans la province de l’Ogooué-Ivindo dans le cadre d’une tournée républicaine entamée depuis quelques mois.

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En effet, depuis le coup de libération du 30 août, le Président de la Transition va à la rencontre de ses compatriotes dans différentes provinces du pays, afin de s’enquérir de leurs conditions de vie et d’y apporter des solutions rapides.

Saisissant l’occasion de sa présence dans l’Ogooué-Ivindo, le Président de la Transition a rendu un vibrant hommage à Feu Alexandre SAMBAT, ancien diplomate et ministre de la République décédé en 1998. Après ces hommages, le Chef de l’État a rejoint la tribune officielle de Makokou pour une rencontre avec les populations.

Une étape marquée par le discours de
bienvenue du Maire de la localité, des prestations artistiques, un défilé des
établissements scolaires ainsi qu’une dotation du Chef de l’État de 7 véhicules au bénéfice de l’administration locale.

Ces moments de communion ont permis aux autochtones d’évoquer les problèmes majeurs qui minent la province, notamment la dégradation des voiries urbaines, l’insuffisance des infrastructures scolaires, la construction d’un centre psychiatrique, l’extension du réseau électrique, la construction d’un marché municipal et la problématique de l’emploi entre autres.

En conséquence, Son Excellence le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA s’est engagé à apporter aux populations ogivines un meilleur bien-être.

Ainsi, dans son mot de circonstance, le Président de la Transition a réitéré son ambition de faire aboutir les projets prioritaires qui impactent directement les populations à l’instar du lancement des travaux routiers sur l’axe Makokou-Ovan en vue de connecter l’Ogooué-Ivindo aux autres provinces, des travaux de rénovation de l’ Hôtel de Belinga, des travaux de réhabilitation de l’aéroport et la mise en place de Guichets bancaires.

Par la même occasion, le Président de la République a instruit le gouvernement d’engager une étude de faisabilité sur les tronçons Koumameyong- Booué et Bassara-Mekambo tout en annonçant le
lancement de l’exploitation de Belinga, vecteur de plusieurs emplois ainsi que
l’ouverture prochaine de l’école des bois de Booué.

Par ailleurs, le Chef de l’État a indiqué d’autres actions entreprises par l’État pour le rayonnement de la province. Il s’agit d’une allocation de 7 milliards à répartir entre les villes et villages pour la réalisation de différents projets, la dotation de 1138 lampadaires et de 10 pompes hydrauliques.

Aussi, le Président de la Transition a souligné la construction de salles de
classes supplémentaires au lycée Alexandre SAMBAT, la construction d’une
caserne de sapeurs-pompiers et d’une cité de 30 villas dédiées au personnel
éducatif.

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Politique

Gabon: les FDS à la tête des délégations spéciales, pour préparer des élections justes, selon MINLAMA MINTOGO

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Le CTRI vient de boucler la série de nominations des délégations spéciales chargées d’ assurer la gestion des conseils départementaux et municipaux pendant la période de transition .

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Toutefois , nous constatons pour le déplorer , qu’en dehors des militaires , la quasi-totalité des délégués nommés sont des acteurs politiques connus et originaires de leur zone d’exercice .

En d’autres termes , les différents délégués spéciaux sont des potentiels candidats aux prochaines élections locales sur les circonscriptions qu’ils sont appelés à assurer l’administration .

Cette posture leur confère un avantage certain sur les autres candidats . La possibilité , pour les délégués en fonction , d’utiliser les ressources publiques à des fins personnelles , électoralistes et politiques , nous parait inévitable . Les dés risquent d’être pipés d’avance .

Aussi , pour des questions d’équité , d’égalité et d’éthique , et pour permettre à tous les candidats de participer à cette élection sur le même pied d’égalité , nous demandons au CTRI de dépolitiser les délégations spéciales , après le dialogue , en y excluant les acteurs politiques et en confiant la gestion des collectivités locales exclusivement aux forces de défense et de sécurité dont la vocation n’est pas de prendre part aux élections .

La restauration des institutions passe aussi et surtout par l’organisation des élections justes , honnêtes , démocratiques et équitables. La réussite de la Transition en cours est à ce prix.

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