Société/Environnement
Gabon/ Journée nationale de la femme : Allocution d’Estelle ONDO
En prélude à la journée nationale de la femme célébrée le 17 avril 2019 à Libreville, dont le thème principal est, « les violences faites aux femmes », la ministre de la Famille, de décennie de la femme et de l’égalité des chances, Estelle ONDO a prononcé ce 15 avril 2019, le discours circonstanciel relatif à cet évènement. Nous vous proposons l’intégralité de cette allocution.
Excellence, Monsieur le Premier Ministre ;
Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;
Mesdames et Messieurs les Présidents des Corps Constitués ;
Mesdames et Messieurs les Représentants du Corps Diplomatique ;
Mesdames et Messieurs les Représentants des Agences du Système des Nations Unies ;
Monsieur le Premier Ministre, Mesdames et Messieurs,
A l’entame de mon propos, permettez-moi de remercier solennellement ici le Système des Nations-Unies, notamment l’UNFPA pour son appui inestimable dans l’élaboration de la présente Revue Triennale du Plan Décennal Pour l’Autonomisation de la Femme Gabonaise 2015-2025, transmis officiellement en ce jour au gouvernement.
Ceci constitue le fruit de l’implication de tous les départements ministériels et des organisations partenaires. Ce rapport matérialise la politique gouvernementale pour l’amélioration du statut des femmes et des jeunes filles gabonaises sur les plans juridique, économique, social et politique.
Mesdames et Messieurs, Distingués invités,
C’est un grand honneur pour moi, de prendre la parole en ce jour, en ma qualité de Ministre en charge de la Promotion de la Femme et du Genre, à l’occasion de la célébration des Journées Internationale et Nationale de la Femme.
Mesdames et Messieurs,
La Journée Internationale de la femme, faudrait-il le rappeler, a été instaurée par Les Nations Unies pour donner un sens à la protestation des femmes qui revendiquaient l’amélioration de leurs conditions de travail et de leurs droits fondamentaux le 08 mars 1857.
Quant à la Journée Nationale de la Femme, célébrée le 17 avril de chaque année depuis son institutionnalisation en 1998, elle a pour objectif de promouvoir les droits socio-économiques de la femme.
Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez, la célébration des journées réservées à la femme constitue des opportunités pour le département dont j’ai la charge, de mener des actions de sensibilisation et d’information, en vue d’impliquer un grand nombre de femmes dans le processus de développement durable, conformément aux recommandations de Monsieur le Président de la République, Chef de L’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA.
C’est aussi l’occasion pour le Gouvernement d’honorer la femme gabonaise quelle que soit sa situation sociale, son statut, à travers des activités qui prennent en compte les défis et les contraintes qu’elle rencontre.
Aussi bien dans notre pays qu’à l’échelle mondiale, il est à noter que les femmes et les filles n’ont pas encore accédé à l’égalité à laquelle elles aspirent.
Par ailleurs, on observe toujours à l’échelle mondiale, que les violences faites aux femmes se sont accrues, malgré tous les instruments disponibles pour lutter contre ce fléau.
Pour remédier à cet état de fait, l’Organisation des Nations Unies recommande de procéder à un changement profond et rapide de notre monde, afin de parvenir à la parité multidimensionnelle d’ici 2021.
Pour arriver à ladite parité, le Secrétaire Général de l’ONUrecommandait précédemment, lors de la 63ème Session de la Commission de la Condition de la Femme, que tout soit fait pour que l’homme et la femme soient de compétences égales, la parité n’étant pas une affaire de chiffres, mais plutôt
de compétences. Car, la persistance de la violence économique à l’endroit des femmes, est matérialisée, non seulement à travers le fait qu’elles sont victimes du chômage de façon majoritaire, mais aussi du fait de leur manque de formation et de qualification.
Nous devons donc comprendre qu’un appel est ainsi lancé aux femmes et aux filles, pour qu’elles s’attachent à s’intéresser aux formations et métiers porteurs, de telle sorte à avoir accès à des emplois à forte valeur ajoutée.
Mesdames et Messieurs,
En ce qui concerne la violence à l’égard des filles et des femmes, qui a tendance à s’accroitre, nous louons la forte implication de Madame la Première Dame, Madame Sylvia BONGO ONDIMBA qui nous accompagne non seulement pour ces journées, mais aussi dans notre action gouvernementale à ce sujet et au quotidien, à travers les actions qu’elle mène au sein de sa Fondation en faveur de toutes les femmes en détresse.
Mesdames et Messieurs,
Sous le thème principal « Les violences faites aux femmes », les sous-thèmes nationaux retenus et qui feront l’objet des conférences/débats sont : pour ce qui concerne la Journée Internationale : « la perception de Soi, croyances et attitudes : le plafond de verre de la femme » ; et pour la Journée Nationale : « l’usage de la technologie moderne pour dynamiser l’autonomisation et la Promotion de l’Entrepreneuriat des femmes vulnérables : Pour une Egalité des Chances ».
Le choix de ces thèmes interpelle, à une prise de conscience fondamentale des femmes elles-mêmes, afin de ressortir les causes profondes qui entravent l’évolution de celles-ci dans tous les domaines de la vie sociale, économique et politique.
C’est dans cette optique que les intervenants nous entretiendront sur le
« cadre juridique de l’égalité homme/femme au Gabon. Quel bilan ? » ;
« l’usage de la technologie moderne pour dynamiser l’autonomisation et la Promotion de l’Entrepreneuriat des femmes vulnérables : Pour une Egalité des Chances » ;
– « les déterminants sociaux et sociétaux qui conditionnent les attitudes et réactions des femmes et pouvant expliquer les inégalités dont elles sont victimes » ; et enfin,
« Etre une femme aujourd’hui, handicap originel ou choix personnel ? ».
Nous aurons aussi à vulgariser la brochure : « Je suis une femme, je connais mes droits » ainsi que la Stratégie Nationale de lutte contre les Violences Basées sur le Genre(VBG). Nous encouragerons également
La création et le financement de trente (30) petites activités génératrices de revenus de femmes vulnérables ;nous allons par ailleurs renforcer les capacités des femmes en leur offrant une formation en transformation des produits alimentaires. Et pour témoigner du savoir-faire de la femme gabonaise, une foire exposition-vente, sur deux jours est ouverte.
Mesdames et Messieurs,
Je ne saurais clore mon propos sans remercier, le Gouvernement que dirige le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Monsieur Julien NKOGHE
BEKALE, tous ceux qui ont voulu répondre à notre invitation ainsi que tous les partenaires économiques qui nous ont apporté un soutien multiforme pour la réussite de ces Journées.
Je vous remercie.
Société/Environnement
“J’ai un nom !”, le plaidoyer maladroit de Christine Audrey CHAMBRIER qui relève un “Gabon des uns et des autres “
Se pointer sur le service public, à une heure de grande écoute, clamer son innocence, comme dans un tribunal, puis flanquer à la face de ses compatriotes qu’on valerait mieux qu’eux, parce qu’héritière d’un “nom”, donc élue de Dieu, il faut avoir une sacrée paire d’ovaires. C’est bien à cet exercice inédit auquel s’est prêtée, ce 05 janvier 2025, gente dame Christine Audrey CHAMBRIER, ancienne Directrice générale de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs). Un instant de grand malaise, qui nonobstant un accoutrement sobre, tenue pagne, absence de boucles et de makeup n’ont pu faire oublier à ses concitoyens quelle ne partage pas leur itinéraire social.
Audacieux , dans un pays gardé captif, pendant plus d’un demi-siècle, par une famille et ses affidés qui n’ont eu pour seule compétence que leur ingéniosité à siphonner les caisses d’un État dont 39,2 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, avec un taux de chômage estimé à 30 % comme dirait l’autre bagnard, «quelle indignité ! Nous sommes sur le service public ». Car tout compte fait, malgré cette fracture sociale perceptible, cette disparité sociale évidente, loin d’un doigt d’honneur adressé à ce Gabon périphérique, il serait judicieux, à l’ère du renouveau, de ne pas ouvrir la porte du vivre-ensemble avec une clef d’étranglement. «On a trop souffert !»
Avec une plaidoirie plus proche de celle de Jérôme CAHUZAC, ancien ministre français du Budget, que de…
Act 2 à suivre …
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Gabon: le Chef de l’État préside la cérémonie de Port de Galons des Officiers Généraux
Le Président de la Transition, Chef de l’État, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a procédé ce, 06 janvier 2025, au rituel de Port de Galons à l’endroit des Officiers Généraux des Forces de Défense en sa qualité de Chef Suprême des Forces de Défense et de Sécurité.
La cérémonie de ce jour intervient conformément aux décrets :
–N 0477/PR/ MDN potrtant nomination des Officiers Généraux des Forces de Défense pour l’année 2025
-N 0470 portant inscription et nomination au grade d’inspecteur de premier grade,
-N 0468/PT portant inscription et nomination au grade d’inspecteur de deuxième grade,
-N 0469/ PT portant inscription et nomination au grade de médecin spécialiste inspecteur de premier grade, et
-N 0498 PR/MIS/CCFPN/CCSCOP/DGRH/DCRH portant nomination des officiers Généraux des Forces de Police Nationale au titre de l’année 2025.
Ainsi, 17 officiers issus de la Gendarmerie Nationale, des Forces Armées Gabonaises, des Forces de Police Nationale et de la Sécurité Pénitentiaire ont été élevés aux rangs de « Général de division, Général de Brigade, et Vice-amiral » entre autres.
Tout en félicitant les nouveaux promus à l’issue de cette cérémonie, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema les a exhorté à la rigueur, la discipline et à plus d’abnégation dans le travail.
Société/Environnement
Vérifications des chantiers: la méthode OLIGUI NGUEMA pour éviter détournements & éléphants blancs ?
Son âge, sa bonne santé et son patriotisme exacerbé sont-ils les facteurs qui donne autant de bougeotte au Président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA ? La vérification comme facteur clé de la confiance il le sait. Arrivé au pouvoir le 30 août 2023, par le canal, d’un « coup de libération » ou d’un putsch, c’est selon l’appréciation, l’homme initie des chantiers qu’il suit du départ à la livraison, de la livraison à l’inauguration. Avec une diligence rarement vu en République gabonaise. Une méthode qui tranche radicalement avec celle de « son prédécesseur », qui ne se contentait pas que de tout déléguer, initiait parfois tout en laissant derrière lui un chapelet de projets non-achevés. #Éléphantsblancs .
Si nous n’irons pas, à cette occasion, égrener, one by one, les réalisations de Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA depuis son arrivée, sa présence, dans le cadre d’un séjour, ce 04 janvier 2025, sur plusieurs chantiers situé à Franceville témoigne de cette volonté d’impulser une nouvelle forme de gouvernance à la tête de l’État. Après l’Ogooué-Ivindo, le Woleu-ntem le PRT a donc déposé ses valises dans le Haut-Ogooué. Et il en a profité pour faire le tour des chantiers. Il s’agit notamment des futures villas pour hôtes de marque, de la future Cathédrale sise à Masuku 2, de la salle polyvalente de Franceville en cours de réfection dotée de bureaux administratifs, d’une salle d’informatique, d’une salle de conférence ainsi que d’autres services.
En outre, le Chef de l’État a également visité un mini centre commercial dénommé « la Grande Boucherie de Franceville » abritant une grande boucherie, un supermarché, des locaux à usage commercial, une agence SEEG, un salon de thé et pâtisserie, une pharmacie, des bureaux, des appartements et une aire de jeux. Construite sur une période de 7 mois par des PME gabonaises et une main d’œuvre locale, cette structure moderne a généré plus de 220 emplois directs et indirects et contribue au développement infrastructurel et économique de la ville de Franceville.