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Gabon /Digitalisation du service public: un 3e copil placé sous le sceau de la rigueur, l’audace et la persévérance

Dans le cadre du suivi des chantiers du projet Gabon digital et eGabon Systeme d’informations de santé (SIS), le comité de pilotage (COPIL) s’est réuni pour la 3e fois, ce 12 mars 2023, dans un Hôtel de la place, depuis le lancement desdits projets. A l’ordre du jour, il était question de faire la restitution des dernières avancées pour le déploiement du système d’information de santé au sein des 8 hopitaux pilotes, ainsi que de présenter l’état d’avancement du prototype pilote pour la mise en oeuvre du programme Gabon Digital. Dans le but d’en identifier l’efficacité, les contreparties de même que les défis à surmonter afin de garantir un processus de digitalisation réussi à l’échelle nationale.

C’est avec une satisfaction évidente que le ministre de l’Économie numérique, par ailleurs président du COPIL, le Général Bonjean Rodrigue MBANZA a procédé au lancement de cette journée de restitution, en présence du Vice-premier ministre, Alexandre BARRO CHAMBRIER et des membres du gouvernement. Une 3e rencontre qui revêt un caractère «crucial», dans le processus de la digitalisation du service public.
De manière plus concrète, «pour ce qui concerne la solution implémentée dans les centres de santé ainsi que les hôpitaux universitaires, cette solution technologique est opérationnelle et fonctionnelle», au sein des établissements pilotes que sont l’Hôpital d’Instruction des Armées d’Akanda (HIAA), le Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo (CHUO), le Centre Hospitalier Universitaire Mères et Enfants Jeanne Ebori (CHUMEJE), le Centre de Santé d’Owendo (CS Owendo), ainsi que les centres de santé de Nzeng-Ayong, Glass, London et l’Hôpital SINO. «Nous allons continuer à l’implémenter dans les autres centres de santé», rassure le Général Bonjean Rodrigue MBANZA.
Pour la dernière étape de ce projet d’envergure qui pose les jalons de la transformation de l’administration publique gabonaise, le président du COPIL, a indiqué que cela concerne la finalisation du projet Gabon digital. Pour lequel, dès réception de la suite du financement, il faudra procéder à la mise en place d’un portail de services gouvernementaux, ainsi que d’un service de paiements digitaux, de même que le service du casier digital. Pour ce projet , le membre du gouvernement est formel «Il faut accélérer la dynamique».
En effet, insistant sur le respect des délais, le Général Bonjean Rodrigue MBANZA a rappelé aux membres du comité technique que «l’heure est à la rigueur et à une cadence de travail plus élevée». Car, le COPIL attend d’eux des propositions idoines qui vont permettre de surmonter les obstacles ainsi qu’une mobilisation sans faille à l’effet de respecter les échéances. Comme un appel à mener la dernière bataille vers la victoire, le ministre de l’Économie numérique a rappelé à ses troupes que «le Gabon mérite que nous le bâtissons avec audace et persévérance».
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Gabon digital: le 2e Copil entre avancées & perspectives 2025

[U]n peu plus de deux mois après le lancement du “Programme Gabon digital”, le 05 novembre 2024, le Comité de pilotage (Copil) s’est réuni en session, ce 15 janvier 2025, dans un hôtel de la place. En effet, cette réunion, 2e du genre, avait pour but de faire le point des avancées, mais aussi de présenter le plan 2025 et examiner les conditions de réussite de la gouvernance opérationnelle de ce projet.
Le comité s’est donc réuni sous la présidence du ministre de l’Économie numérique qui est d’ailleurs le président du Copil, le général Bonjean Frédérik Mbaza, en présence de ses pairs de la Justice et de la Santé. La création d’un système de paiement digital et d’un système digital pour l’élaboration des cartes nationales d’identité, la création d’une plateforme pour les services publics. Ce sont les principaux projets que le Comité de pilotage (Copil) pour le développement du programme « Gabon Digital » compte mettre en œuvre cette année 2025.
Pour le Général, il s’est agi au cours de cette réunion, «d’examiner ensemble les conditions de réussite de la gouvernance opérationnelle à l’effet de garantir un pilotage structurel et rigoureux non seulement des importantes composantes du programme Gabon digital, mais aussi de s’assurer du bon phasage des activités en cours dans le cadre de du déploiement du projet e-Gabon SIS».
En effet, eGabon-SIS, a été mis en œuvre pour renforcer le système de santé en le rendant plus performant. Son déploiement devrait permettre d’améliorer la prise en charge des populations, promouvoir des soins équitables pour tous, depuis l’accueil jusqu’à la prise en charge, et renforcer la coordination des soins entre les professionnels de santé. Plus d’une dizaine de structures de santé prioritaires concernées ont pris part à la formation en informatique de base et internet des professionnels de santé.
«Quand on digitalise un service, c’est que on a plus besoin de se déplacer vers l’administration pour obtenir l’acte administratif requis, on peut le faire en ligne », a indiqué la directrice générale adjointe de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF), par ailleurs Coordonnateur Général des projets eGabon-SIS et Gabon Digital Maryse Lydie MADIBA ILOUMBOU. Avant d’ajouter, «Il y a un prototype pilote qui va être mis en œuvre, il y a un portail des services qui arrive et auquel des services seront intégrés. Il sera visible au premier trimestre 2025».
Pour rappel, le projet Gabon Digital vise à accélérer la transformation numérique du pays. Il s’inscrit dans la dématérialisation de l’administration et cherche à positionner le Gabon comme un hub numérique en Afrique centrale. Ledit programme se décline en 13 projets. Il permettra aux administrations publiques et privées de pouvoir échanger des informations en temps réel en respectant la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des données. Le programme devra aussi permettre au Gabon d’acquérir sa souveraineté numérique.
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Réduction de la facture numérique: Moov Africa Gabon Télécom réceptionne des équipements pour connecter les zones rurales en 4G

Ce mardi 14 janvier 2025, à Mindoubé, dans le 5e arrondissement de Libreville, le numéro 1 de la téléphonie mobile au Gabon, l’opérateur Moov Africa Gabon Telecom (MAGT), a réceptionné du matériel “Rural Star”. Offert des mains du Président du Conseil de Régulation de l’Agence de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), Célestin KADJIDJA, en présence du ministre de l’Économie Numérique et des Nouvelles Technologies de l’Information, le Général de Brigade Bonjean Rodrigue MBANZA, ce matériel a pour but de réduire la facture numérique tout en connectant les zones reculées du pays afin de garantir l’égale connectivité de tous les citoyens sur le territoire.


Entamé depuis 2018, ce projet cadre tout à fait avec celui des autorités de la Transition visant à couvrir 200 villages. Si 10 sites sont visés pour l’instant, le déploiement lui commencera très prochainement à Mokabo, une localité située à 18 km de Mouila, dans le sud du Gabon. Un bijou à la pointe de la technologie qui allie à la fois performance et respect des normes environnementales. Car, alimenté par des panneaux solaires et des batteries lithium, les stations radioélectriques disposent d’une autonomie de plus de 48 heures. Les pylônes, d’une hauteur de 30 mètres, garantissent une couverture optimale, y compris à l’intérieur des bâtiments dans les zones isolées.

Pour Zouheir JORIO, Directeur général de MAGT, «Ce n’est qu’une brique dans le grand projet de la phase 2 qui vise, et je parle sous le contrôle de l’Arcep. Notre partenaire Huawei, qui est également notre partenaire de référence pour le déploiement du mobile, sera le maître d’ouvrage pour ce projet. Et nous espérons, comme je l’ai dit, le livrer dans les meilleurs délais».
Cette initiative, comme indiqué plus haut, s’inscrit dans la stratégie nationale pour un Gabon inclusif et digitalisé, véritable levier pour le développement économique et social du pays a été martelé ce jour par le membre du gouvernement. «Dans la feuille de route que nous a assignée le président de la Transition, le général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, il avait demandé qu’on essaime la téléphonie mobile, toute autre infrastructure à l’intérieur du pays. Et le service universel a la réponse à cette politique publique qui vise à prendre en compte les besoins en téléphonie mobile, en télécommunication et à un intérêt haut débit pour les populations situées à l’intérieur du pays».
Avant d’ajouter, «c’est pour vous dire qu’aucune population ne sera laissée pour compte. Il y a un chronogramme qui a été mis en place par l’ARCEP et le gouvernement de la République se charge avec l’ARCEP et les autres opérateurs à respecter, à veiller aux besoins pressants et nécessaires de ces populations de l’intérieur du pays ».
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Le programme « Gabon digital » est lancé

C‘est en présence des membres du gouvernement et des partenaires au développement que le Premier ministre de la Transition, Raymond NDONG SIMA, a procédé ce 05 novembre 2024, dans une structure hôtelière de la place, au lancement de “Gabon digital”. Cet ambitieux programme, qui bénéficie d’un financement de 44 milliards FCFA de la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD), ambitionne de transformer le pays en un hub numérique en Afrique centrale grâce à une série d’initiatives visant la dématérialisation de l’administration et l’amélioration de la vie des citoyens.
Ce programme placé sous l’autorité du Président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, repose sur l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour améliorer l’efficacité administrative, développer l’économie numérique et rehausser la qualité de vie des Gabonais. Il s’articule autour de trois axes majeurs : la modernisation des services publics numériques, la dématérialisation des procédures administratives et le renforcement de l’interconnexion des administrations.
A l’instar des 3 axes précités, le programme se décline en 13 projets clés, chacun visant à renforcer les infrastructures numériques du pays. Parmi ces initiatives, on trouve la mise en place d’un cadre réglementaire solide pour assurer la sécurité des données, la construction d’un data center moderne capable d’héberger et de sécuriser les informations des administrations, et l’établissement d’un centre dédié aux réponses aux incidents de sécurité informatique. « L’administration, autrefois en retrait, s’apprête aujourd’hui à prendre son envol vers la modernisation », a déclaré Raymond NDONG SIMA, soulignant que ce programme marque une rupture dans la manière de concevoir et de gérer l’administration gabonaise.
Dans le même élan, le ministre de l’Economie numérique, par ailleurs président du Comité de pilotage dudit programme estime que, «chacun de ces projets constitue une pierre angulaire de notre ambition collective, celle de renforcer l’efficacité de notre administration, d’améliorer les services publics et de faire du Gabon un modèle de digitalisation en Afrique».
Son cloche identique chez l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) qui assurera la coordination technique de ce programme structurant pour l’avenir du service public gabonais. Son Directeur général, Alberto Wenceslas MOUNGUENGUI MOUDOKI a ajouté que, «nous avons aussi six piliers qui seront intégrés dans le développement de la transformation numérique une fois achevée». Sachant qu’une construction de deux entités est également envisagée : une pour les attaques, le Centre opérationnel de sécurité et l’autre pour la gestion des incidents numériques.
En définitive, le projet Gabon Digital représente un tournant majeur pour le pays, promettant non seulement une amélioration significative des services administratifs, mais également une dynamique économique propice à l’émergence d’un véritable écosystème numérique en Afrique centrale. La Banque mondiale quant à elle, a réaffirmé son engagement à accompagner le Gabon dans cette transformation numérique. Saluant ainsi au passage, «la détermination du gouvernement gabonais dans la mise en œuvre de cet ambitieux programme», a indiqué sa Représentante résidente, Aïssatou DIALLO.


