Economie
Scandale à Gab’oil: Allo Monsieurs les administrateurs !!

Un coup de semonce pour Gab’oil, en proie à de graves difficultés financières, mettant en lumière des pratiques de gestion douteuses orchestrées par ses dirigeants. Au cœur des accusations, des détournements massifs de fonds destinés à la campagne référendaire de 2024 et la création d’une régie d’avance illégale. Dans un contexte où les administrateurs semblent rester étrangement silencieux.
Les informations recueillies concernant Gab’oil révèlent la mise à disposition de fonds au Président du Conseil d’Administration (PCA), officiellement justifié par la création d’une régie d’avance, mais sans l’accord préalable du Conseil d’Administration. Cette régie, confiée au chargé d’études du PCA, viole les normes en vigueur qui régissent les sociétés publiques de droit privé sous l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires(OHADA). En effet, seule une personne ayant la qualité de comptable public assermenté est habilitée à gérer de tels fonds, conformément à l’article 68 de la LOI ORGANIQUE N°020/2014 du 21 mai 2015, qui stipule :
« Sont comptables publics de l’État, les fonctionnaires nommés sur proposition du ministre chargé des Comptes publics, ayant qualité pour exécuter, au nom de l’État, des opérations de recettes, de dépenses et de maniement de titres, soit par virement interne d’écritures, soit encore par l’intermédiaire d’autres comptables publics ou de comptes externes de disponibilités dont ils ordonnent ou surveillent les mouvements. »
Plus inquiétant encore, bien que les bureaux de l’Administrateur Directeur Général (ADG) et de la Direction financière aient été mis sous scellés, l’ADG continue de diriger les opérations depuis le bureau de son adjoint, signant des chèques et attribuant des marchés sans appels d’offre. Selon nos confrères de Gabon Média Time, des montants vertigineux de 800 millions et 1,2 milliard de FCFA ont été attribués à des sociétés de construction pour l’exécution de travaux pour Gab’oil, sans qu’aucune procédure formelle ne soit respectée.
Le Conseil d’Administration semble-t-il fermer les yeux sur ces pratiques ?
Composé de représentants clés du gouvernement, du ministère du Pétrole, de la Société gabonaise entreposage de produits pétroliers (SGEPP) et autres, le Conseil d’Administration n’a pris aucune mesure pour suspendre les présumés de ces détournements. Et cela, malgré la couverture médiatique et la large diffusion de l’affaire sur les réseaux sociaux. Leur inaction, alors même qu’ils perçoivent des jetons de présence qui ont été augmentés à 3 millions de FCFA en 2024, contre 1 million en 2023, alimente des soupçons de complicité passive. Face à des preuves accablantes et à l’ouverture d’une enquête judiciaire, les administrateurs n’auraient-ils pas dû convoquer une réunion exceptionnelle pour rétablir la transparence et suspendre, à titre conservatoire, les responsables incriminés ? Le silence du Conseil d’administration prolonge l’hémorragie financière d’une entreprise déjà en difficulté.
Une gestion hasardeuse et des réformes structurelles urgentes
Malgré une dette dépassant les 50 milliards de FCFA auprès de l’un de ses principaux fournisseurs, l’ADG persisterais à financer des projets coûteux en utilisant uniquement les fonds propres de Gab’oil. Ces ressources, initialement destinées à garantir l’approvisionnement en produits pétroliers, seraient détournées pour financer des travaux non prioritaires. Cette gestion irresponsable, en totale contradiction avec les principes de prudence financière, cela fragilise encore plus une entreprise qui, pourtant, joue un rôle crucial dans l’économie nationale.
Les dysfonctionnements révélés par ce scandale soulignent l’urgence de réformes profondes. Il est impératif de changer les administrateur actuels, qui auraient manifestement failli à leur mission de contrôle. La nomination d’un administrateur provisoire s’impose pour restaurer la bonne gouvernance au sein de Gab’oil. Cette réforme passe également, selon certains membres du personnel, par le retrait des pouvoirs de signature à l’ADG. Une enquête indépendante doit être lancée afin de déterminer l’étendue des détournements et évaluer l’impact financier.
Enfin, il est crucial de mettre en place un processus rigoureux et transparent pour l’attribution des contrats, dans le but de ce prémunir d’une quelconque dérive.
Au-delà du cas de Gab’oil, cette affaire soulève des questions fondamentales sur la responsabilité des dirigeants et des administrateurs. ainsi que l’impérieuse nécessité d’une réforme structurelle pour renforcer la transparence, la reddition des comptes pour garantir une gestion éthique et responsable dans les entreprises publics.
Un clin d’œil à la Cour des comptes
Economie
Invité d’oligui NGUEMA, Tony ELUMELU s’enquiert de la matérialisation des projets structurants

Ce 25 mars 2025, le président du groupe UBA , Tony ELUMELU, en visite de travail au Gabon, a pris part à une importante rencontre qui rassemblait les bailleurs de fonds multilatéraux, les institutions financières ainsi que les autorités gabonaises. La rencontre qui s’est tenue au symposium de Libreville, a été le lieu de faire un point aux différents partenaires financiers, sur l’utilisation des fonds obtenus.
En effet, invités par le président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, le Président du Groupe UBA, ainsi que la délégation qui l’accompagnait, que comptait le Directeur Général adjoint du groupe UBA Muyiwa AKINYEMI, le Directeur Général UBA Afrique Abiola BAWUAH, Directeur du groupe, Banque de financement et d’énergie UBA, Ebele OGBUE et Gbadebo ADENRELE, Directeur Général de la Banque d’investissement, United Capital entre autres, ont procédé, en compagnie du Chef de l’État, à la visite de quelques chantiers en cours, en compagnie du Chef de l’Etat, pour voir l’avancée de la matérialisation des projects structurants.
Cette visite essentiellement portée sur l’investissement est le signe du dynamisme des relations dynamiques entre le Groupe UBA et la République Gabonaise. Elle témoigne également de l’engagement commun des deux institutions à promouvoir la transformation économique et sociale du Gabon.
Par ailleurs, elle a été l’occasion pour les autorités gabonaises de faire un point notamment de la situation des chantiers d’envergure engagés dans plusieurs domaines, tels que les chantiers de la Cité Emeraude, de la Cité de la Démocratie et de la Baie des Rois abritant plusieurs infrastructures modernes.
Economie
OLIGUI NGUEMA remercie la FEG pour son engagement tout au long de la Transition

Le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu ce jour au Palais Rénovation une délégation d’entrepreneurs gabonais, conduite par M. Henri-Claude Oyima, Président de la Fédération des Entreprises du Gabon (FEG). Cette rencontre a été l’occasion pour le Chef de l’État de remercier le secteur privé pour son engagement durant le processus de transition, tout en soulignant les avancées réalisées depuis le 30 août 2023.
Dans le but d’améliorer l’environnement économique, le Chef de l État a annoncé la mise en place de dix mesures clés, il s’agit de la maîtrise des dépenses publiques, de la réduction des barrières commerciales, de la Simplification administrative, de la fiscalité attractive, de la digitalisation de l’administration, et du renforcement de la protection judiciaire des entreprises, du soutien au financement des projets à caractère economiques, de l’amélioration de l’éducation et de la formation, de la gestion optimisée de la dette publique et de la mise en place d’une politique de stabilité macro-économique.
Par ailleurs, afin de renforcer la collaboration entre l’État et les entreprises, le Chef de l’État a décidé de la mise en place d’un cadre permanent de concertation entre les deux parties. Cette initiative vise à consolider les liens commerciaux et à améliorer les interactions entre l’administration centrale et le secteur privé.
Rappelant le respect de son engagement envers les bailleurs de fonds, le Président de la transition a annoncé la réduction du taux de la dette intérieure qui s’élève désormais à 6,99 %, offrant ainsi une plus grande marge pour les investissements.
Réitérant sa volonté de jouer pleinement son rôle dans le développement économique, la FEG a souligné la nécessité d’approfondir et les réformes mises en place en vue de relever les défis économiques persistants. Le Président de la Transition a exhorté les entrepreneurs à saisir toutes les opportunités de croissance et d’investissement, afin de consolider l’autonomie économique du Gabon et assurer sa souveraineté.
Economie
Gabon: le Chef de l’État effectue une visite de chantiers sur la Façade Maritime du Champ Triomphal

Libreville, le 11 mars 2025 Le Président de la Transition, Président République, Chef de l’État, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema a effectué ce jour une visite de chantiers sur le Façade Maritime du Champ Triomphal en compagnie des membres du gouvernement et du CTRI. Il s’agit en l’occurrence de plusieurs infrastructures d’envergure réalisées à près de 30,50 et 80 % sur le site de la Baie des rois.

Ces bâtiments de grand standing abriteront entre autres la représentation du groupe Eramet, de la Comilog, d’Orabank, de la future « Tour de Libreville « , ainsi que d’autres services tels que des appartements, des bureaux administratifs, des centres de conférence, des centres commerciaux et des Marinas.
Dans le prolongement dudit site, le Chef de l’État a également procédé à la visite du chantier de la future « Tour H », tour géante en forme de H, qui sera réalisée sur une superficie de 20 000 mètres carrés sur une période de 4 à 5 ans. Ce monument ultramoderne aura une capacité respective 26 et 30 étages et sera doté de salles de cinéma, salles polyvalentes, d’hôtels, de centres de conférence, de musées, de centres commerciaux et bien d’autres services.
Décrétée sur décision du gouvernement comme étant une Zone Spécialisée d’investissements, la Baie des Rois abrite aujourd’hui des infrastructures qui traduisent la vision de développement économique du Chef de l’État.
Celle-ci s’articule autour de quatre stratégies à savoir , la construction d’infrastructures de compétitivité, l’industrialisation du pays, le développement de l’agro-business et la mise en place d’une économie de services. Financés à plus de 80% par des investissements extérieurs, ces chantiers exécutés majoritairement par des compétences nationales constituent des leviers économiques qui auront généré à terme plus de 15 000 emplo