Société/Environnement
Libreville / Journée citoyenne : l’Association des Jeunes d’Alibadeng et le ministère de l’Environnement s’unissent pour l’assainissement d’Alibadeng

Comme il est de coutume depuis plusieurs années maintenant, chaque 1er samedi du mois est une journée consacrée à l’environnement. Celui du premier weekend de février 2025 a tout autant servi de prétexte pour la “Journée citoyenne”. C’était donc une occasion renouvelée pour l’Association des Jeunes d’Alibadeng (AJA), accompagnée du ministère de l’Environnement, d’œuvrer pour une cause chère, aussi bien aux hautes autorités qu’aux citoyens : le nettoyage et la sensibilisation de la population, notamment de ce quartier situé dans le 1er arrondissement de Libreville , sur la nécessité de garder leur environnement sain.

Si il paraît important de souligner la constance et l’acharnement de ces jeunes Gabonais à lutter pour la salubrité de leur quartier, il faut aussi saluer leurs capacités organisationnelles, sous la direction de leur présidente, Marika RASHIWA, qui pour cette occasion, ont su rallier plusieurs soutiens de poids à leur noble cause. Les présences du Délégué spécial de la Commune de Libreville, le Général de Brigade Jude Ibrahim RAPONTCHOMBO, du Directeur de Cabinet du Vice-Président de la République, Henri REVIGNET-INGUEZA, du député de la Transition originaire du 1er Arrondissement, Alban Stéphane OSSINGA ONANGA, de la Directrice générale de NAMé Recycling Gabon, Abore BEKALE, ainsi que des chefs de quartier, Édith MBOTO Ep RÉTÉNO et Pierre MOMBO KONTANA, ont permis de faire d’une journée qui semblait ordinaire en République gabonaise, un événement mémorable de ce début d’année.

Aux côtés de l’association, le ministère de l’Environnement, représenté par son Directeur général, Stanislas Stephen MOUBA, et la société spécialisée dans le recyclage des déchets plastiques, NAMé Recycling Gabon, qui pour l’occasion a offert à l’association deux bacs de recyclage, ont, ensemble, munis de matériaux nécessaires à la tâche, arpenté les différents points pour le curage des caniveaux, le désherbage, le débouchage et le recyclage des bouteilles plastiques. Se distinguant des badauds par leurs chasubles vertes ou oranges, on a pu voir ces concitoyens à la manœuvre, aussi bien au Grand Collège qu’Avant la voie de contournement, au carrefour Imagin, jusqu’aux 3 Manguiers (près de la pharmacie).
Une action salvatrice pour tous qui n’a pas laissé l’édile de la capitale gabonaise insensible. « En ma qualité de maire de la Commune de Libreville, vous imaginez ma satisfaction de voir que des jeunes ont pris à bras le corps cette préoccupation, car c’en est une. Lorsque le DG de l’Environnement et la présidente de l’Association des jeunes d’Alibadeng m’ont proposé de m’associer à cette action, je ne pouvais pas me dérober », a indiqué le Général de Brigade Jude Ibrahim RAPONTCHOMBO.
Avant d’ajouter : « Ce sont là des actions à encourager. Car ce sont tous ces efforts mis bout à bout qui vont certainement nous mener à une ville beaucoup plus conviviale. »

Bien avant de manifester sa profonde gratitude à son hôte, dans le cadre du civisme, le DG de l’Environnement a indiqué ceci : « L’action que le ministère mène n’a de succès que si les compatriotes, les citoyens, se l’approprient et mettent en œuvre les actions et comportements qui vont avec. Aujourd’hui, lorsqu’on parle d’insalubrité, de lutte contre les pollutions, de lutte contre les plastiques, ce n’est pas qu’une affaire de l’administration ou du gouvernement. C’est une affaire de tous, car ce sont nos milieux de vie, nos quartiers, nos espaces de travail et d’habitation. Il est donc important de les garder propres pour des questions de salubrité publique. »
Une synergie de forces qui a également fait réagir, Michel EDONGO, comme bon nombre de riverains du quartier, a estimé que, « cela n’a jamais existé auparavant. C’est peut-être la deuxième fois que je vois ces jeunes nettoyer le quartier, cela ne peut que nous faire plaisir ».
En attendant la mise en place, dans les prochains jours, des “Brigades municipales”, comme indiqué par le maire de la Commune, visant à sanctionner d’éventuels cas d’incivisme des populations, la journée s’est terminée en beauté par le chant de l’hymne et bien évidemment, comme l’adage l’indique en terre gabonaise, « Après l’effort, la collation ».
Faits Divers
Port-Gentil: de la mort aux rats pour leur père et la mort pour l’ami de ce dernier 2 jeunes suspectés de meurtre

Dans la capitale économique du Gabon, Port-gentil deux frères ont tenté d’empoisonner leur père, considéré par ces derniers comme un bourreau après la mort de leur mère. Ces faits se sont déroulés le 18 Janvier 2025. Les deux frères sont accusés de tentative d’homicide et d’homicide volontaire. Ils seraient présentés au juge et placés sous mandat de dépôt il y a quelques jours et risquent gros. Ils attendent maintenant leur procès à la prison du Château.
En effet, ces deux individus dont l’un âgé de 17 ans et l’autre de 22 ans, ont décidé d’empoisonner leur père en mettant du poison communément appelé «tuer les rats, tuer les souris», dans la marmite de poulet que celui ci avait préparé pour la réception de son ami. Selon nos confrères de « Gabon Review », c’est plutôt l’ami de ce dernier qui a succombé peu après avoir mangé du poulet empoisonné. L’idée serait venue du plus âgé.
Avant cette tentative d’homicide, les deux frères assurent s’être pliés en quatre pour leur père amputé d’une jambe. Leur géniteur aurait fait preuve de manque de reconnaissance. Pour ajouter à cela, il les auraient soumis à des actes de maltraitance. Cette action funeste s’est faite dans l’optique de lui faire payer son ingratitude, mais également de mettre fin à sa dictature. Ce dernier serait devenu un tortionnaire depuis le décès de leur mère, ont justifié les deux présumés criminels, lors de leurs auditions au commissariat et chez le juge.
Pour quitter son emprise pitoyable, la seule solution trouvée par ces jeunes a été de lui faire passer de vie à trépas. Seulement, c’est l’ami de leur père qui a succombé après avoir mangé ce plat mortel. Le père, lui, s’en est tiré avec un séjour à l’hôpital. Face à ce genre de situation, le mieux serait de se diriger vers l’autorité compétente telle que le ministère des affaires sociales, pour régler ce genre de maltraitance paternel. Au lieu de faire une tentative d’homicide qui s’est transformé en véritable homicide volontaire
Société/Environnement
Ntoum, Ndendé la bataille pour la souveraineté alimentaire du Gabon loin d’être un leurre

Après avoir effectué hier la visite de la Ferme Agro-pastorale de Ntoum, le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema s’est rendu ce jour sur le site abritant le Ranch de Ndendé dans la province de la Ngounié. Cette visite a permis au Chef de l’État de constater l’effectivité du projet « 1 000 bœufs », initiative majeure destinée à renforcer l’autosuffisance alimentaire du Gabon.

Développé dans le cadre du programme Agropag, ce projet a désormais pris forme avec la présence sur site de 800 bovins ainsi que des infrastructures aménagées garantissant leur élevage dans des conditions optimales.
S’étendant sur 70 000 hectares, le site dispose actuellement de 800 hectares aménagés. Par ailleurs, il est prévu des zones qui seront spécialement dédiées à la culture du maïs, du soja et du sorgho ainsi que des plantations fourragères, notamment du jacaranda afin d’assurer une alimentation durable aux troupeaux.
En outre, un programme de transformation des productions sera mis en place et les semences issues de celles-ci seront mises à la disposition des populations afin de favoriser l’essor de l’agriculture locale.
Dans l’objectif de soutenir ce projet, le Chef de l’État a octroyé un important lot de matériels comprenant des camions, engins et bulldozers qui permettront d’appuyer le développement du site.
Cette visite était également l’occasion pour le Chef de l’État de constater l’état d’avancement des travaux de réhabilitation des logements de l’ancienne SOGADEL, laissés à l’abandon depuis plusieurs années. Il s’agit de la rénovation de 8 bâtiments destinés à loger les ingénieurs et techniciens affectés dans le cadre de la mise en œuvre dudit projet
Se réjouissant des progrès réalisés, le Président de la République a réaffirmé son engagement en faveur du développement agricole et de la souveraineté alimentaire du Gabon.
Société/Environnement
Setrag/PMS : Une Nouvelle Etape dans la Transformation du Transgabonais

Après le Programme de Remise à Niveau, place désormais au Programme de Modernisation et de Sécurisation de la voie ferrée en abrégé PMS. Pour poursuivre et accélérer la modernisation du réseau ferroviaire gabonais, la Société d’Exploitation du Transgabonais (Setrag) vient d’obtenir des financements nécessaires. Ces contributions financières provenant de l’AFD pour un montant de 173 millions d’Euros de et d’un don de l’UE, qui dans le cadre de sa stratégie Global Gateway a octroyé 30 millions d’euros, permettront la réalisation du Programme de Modernisation et de Sécurisation de la voie ferrée entre 2025 et 2028.

Programme ambitieux pour une voie ferrée plus moderne et sécurisé, le PMS s’inscrit dans une dynamique de renforcement de capacité de transport du Gabon voulu par l’Etat, concédant de la voie ferrée. Un objectif plus que jamais réalisable grâce à l’appui financier de l’Union Européenne et de l’Agence Française de Développement.
Objectif, transporter 21 millions contre 9 millions actuellement
Les principaux travaux du PMS consistent au remplacement de 270 kilomètres de rails et de l’achèvement de traverses en bois par celles en béton. L’installation de 40 kilomètres de voie de déviation pour sécuriser les zones instables ; l’installation de dispositifs de sécurité tels que des passages à niveau, clôtures, passerelles et signalisation lumineuse. Ce financement permettra enfin à la Setrag d’acquérir des nouvelles rames voyageuses et la rénovation des gares ferroviaires d’Owendo et Franceville.
Toutes ces améliorations voulues par l’Etat gabonais visent l’augmentation du fret et une plus grande fluidité des trains, des objectifs qui sont réalisables grâce à l’expertise de la Setrag et de ses partenaires qui, depuis plusieurs années déploient une expertise de pointe pour diagnostiquer l’état de la voie ferrée et y apporter des solutions durables.
Pour rappel, la mise en place du PMS fait suite à l’arrivée à échéance PRN, un programme dont le bilan a été positif. Lancé en 2015, il a permis l’augmentation significative du fret et de passagers sur le réseau ferroviaire gabonais. Les travaux réalisé dans le cadre de ce programme ont permis de renouveler une grande partie de la voie ferrée, avec la pose de nouveaux rails plus résistants, ainsi que la construction d’une usine de traverses en béton à Booué, qui a déjà produit une quantité importante de traverses.
Un engagement renforcé
Le développement local est au cœur de l’engagement sociétal de la Setrag. Les initiatives en faveur des communautés sont une priorité. Malgré les contraintes liées au renouvellement des infrastructures, les projets en faveurs des communautés hôtes ne tarissent pas. Dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’environnement et de l’économie locale, plusieurs initiatives ont vu le jour pour améliorer le quotidien des populations. Cela inclut la rénovation d’établissements scolaires et de logements, ainsi que la construction d’unités sanitaires pour renforcer l’accent aux soins. Pour la protection de la biodiversité, un plan d’action été lancé pour préserver les écosystèmes locaux, tandis que les campagnes de sensibilisation aux risques ferroviaires sont menées pour assurer la sécurité des riverains.
Epine dorsale de notre économie, le Transgabonais transporte annuellement environ 300 000 passagers et plusieurs millions de tonnes de fret principalement minier et forestier ainsi que des biens de consommation indispensables pour les populations de cinq provinces traversées. Reliant le Port d’Owendo, près de Libreville à Franceville, il est une voie unique et stratégique qui s’étend sur 648 kilomètres.