Société
Airtel Africa plc: résultats pour la période de neuf mois close le 31 décembre 2023
Une dynamique opérationnelle soutenue malgré les difficultés persistantes liées aux taux de change. Projet de rachat d’actions pour un montant maximum de 100 millions de dollars.
Points clés
Indicateurs clés de performance opérationnelle (KPI)
• Le nombre total de clients a augmenté de 9,1 % pour atteindre 151,2 millions. La pénétration des services de données et d’argent mobile a continué à augmenter, portée par une hausse de 22,4 % du nombre de clients des services de données, qui passe à 62,7 millions, et une hausse de 19,5 % du nombre de clients des services d’argent mobile, qui passe à 37,5 millions.
• L’augmentation de 10,0 % du revenu moyen par utilisateur à taux de change constant a été principalement stimulée par l’augmentation de la consommation dans tous les secteurs.
• Le montant des transactions d’argent mobile a augmenté de 41,3 % à taux de change constant, avec un montant de transactions annualisé de 116 milliards de dollars au troisième trimestre 24 en monnaie de présentation.
Résultats financiers
• Le chiffre d’affaires à taux de change constant a augmenté de 20,2%, la croissance au troisième trimestre 24 ayant
accéléré pour atteindre 21,0%. Le chiffre d’affaires en monnaie de présentation a baissé de 1,4% pour atteindre 3 861 millions de dollars. Au troisième trimestre 24, le chiffre d’affaires en monnaie de présentation a baissé de 8,3%, la dévaluation des monnaies (principalement la dévaluation du naira nigérian) continuant à peser sur l’évolution du chiffre d’affaires en monnaie de présentation.
• Tous les secteurs ont continué à enregistrer une croissance à deux chiffres à taux de change constant. Dans l’ensemble du Groupe, les recettes des services de téléphonie mobile ont augmenté de 18,6 % à taux de change constant, grâce à une croissance de 11,2 % des recettes des services de téléphonie vocale et de 28,5 % des recettes des services de données. Les recettes des services d’argent mobile ont augmenté de 31,8 % à taux de change constant.
• L’EBITDA à taux de change constant a augmenté de 21,9 %, l’EBITDA du troisième trimestre 24 ayant progressé de 23,3 %. La marge d’EBITDA de 49,4% a augmenté de 72 points de base par rapport à la période précédente, et ce malgré les difficultés liées aux taux de change et aux pressions inflationnistes. L’EBITDA en monnaie de
présentation a baissé de 0,4 % pour atteindre 1 908 millions de dollars, l’EBITDA du troisième trimestre 24 ayant
baissé de 8,3 %, les turbulences monétaires continuant à avoir des répercussions sur les tendances présentées.
• Le bénéfice après impôt s’est élevé à 2 millions de dollars au cours de la période, en raison principalement de fortes
fluctuations des taux de change, en particulier la perte exceptionnelle de 330 millions de dollars après impôt, consécutive à la dévaluation du naira nigérian en juin 2023 et du kwacha malawien en novembre 2023 suite aux
changements structurels intervenus sur ces marchés des changes respectifs. Le naira nigérian a de nouveau été dévalué au troisième trimestre 24, entraînant une perte nette d’impôt de 140 millions de dollars sur les produits dérivés et les opérations de change, qui n’est pas considérée comme un élément exceptionnel.
• Le BPA avant éléments exceptionnels s’élevait à 7,1 cents, soit une baisse de 34,6 %. Le BPA de base négatif (1,6 cents) est à comparer aux 12,5 cents de la période précédente, conséquence des pertes importantes sur les produits dérivés et les taux de change, comme expliqué ci-dessus.
Allocation des capitaux
• Les dépenses d’investissement à hauteur de 494 millions de dollars ont augmenté de 8,2 % par rapport à la période précédente. Les prévisions d’investissements pour l’ensemble de l’année restent comprises entre 800 et 825 millions de dollars, alors que nous continuons à investir pour assurer notre croissance future.
• Un effet de levier de 1,3x en décembre 2023, en amélioration par rapport à 1,4x lors de la période précédente. La dette restante de la Holding s’élève à 550 millions de dollars et arrive à échéance en mai 2024. La trésorerie de la Holding s’élevait à 560 millions de dollars à la fin de la période et le Groupe s’attend à rembourser intégralement la dette de la Holding à l’échéance.
• Compte tenu de l’accroissement de la trésorerie de la Holding, de l’effet de levier actuel, et de la forte génération de trésorerie opérationnelle de la Société, le Conseil d’administration a l’intention de lancer un programme de rachat d’actions d’un montant maximum de 100 millions de dollars, qui débutera début mars 2024 et s’étalera sur une période de 12 mois.
Stratégie en matière de durabilité
• Notre partenariat historique de 57 millions de dollars sur cinq ans avec l’UNICEF a été lancé sur 10 de nos marchés, afin d’offrir un accès gratuit à des ressources éducatives, dans la perspective de transformer la vie de plus d’un million d’enfants grâce à nos programmes éducatifs d’ici 2027.
• En novembre 2023, nous avons lancé notre stratégie Scope 3 qui s’articule autour d’un programme d’engagement continu avec nos partenaires et fournisseurs de premier plan, assure un flux régulier d’informations et nous permet de surveiller leur impact sur l’environnement.
Olusegun OGUNSANYA, Directeur général du Groupe, à propos de ce bilan des opérations :
«Nous restons concentrés sur la mise en œuvre de notre stratégie de croissance et, grâce à notre solide exécution
opérationnelle, nous sommes parvenus à maintenir une dynamique de croissance positive et soutenue sur l’ensemble de l’activité, et ce en dépit des difficultés liées à l’inflation et aux taux de change. La demande reste soutenue, ce qui met en évidence la dimension vitale des services de téléphonie, de données et d’argent mobile que nous fournissons à nos clients dans toute la région, et a entraîné une forte croissance du chiffre d’affaires à taux de change constant de 20,2 % sur la période, ainsi qu’une augmentation des marges d’EBITDA.
Cette solide performance opérationnelle a limité l’impact des fluctuations monétaires sur le Groupe. À cet égard, si la poursuite de la dévaluation des monnaies, en particulier au Nigeria, a pesé sur nos résultats financiers déclarés, celle-ci n’affectera pas la mise en œuvre de nos plans de croissance.
Je note avec satisfaction que l’attention soutenue que nous portons aux priorités en matière d’allocation de capital nous permettra de rembourser intégralement la dette de la Holding à son échéance en mai 2024, assurant ainsi le succès continu de notre stratégie de réduction des risques du bilan. Cela nous permettra de continuer à investir dans nos priorités stratégiques pour offrir des services abordables et fiables aux clients sur l’ensemble de nos marchés, tout en
nous permettant de capitaliser sur de nouvelles opportunités commerciales, comme notre nouvelle activité de centre
de données, Nxtra by Airtel, que nous avons lancée en décembre.
Compte tenu de la constance de nos solides performances opérationnelles et du niveau d’endettement actuel, le Conseil d’administration a l’intention de lancer un programme de rachat d’actions d’un montant maximum de 100 millions de dollars, qui débutera début mars 2024 et s’étalera sur une période de 12 mois.Nous continuons à être bien positionnés pour saisir les opportunités de croissance attrayantes qu’offrent nos marchés et, malgré le défi que représentent la hausse des prix du diesel, les dévaluations monétaires en cours et les pressions inflationnistes sur certains de nos marchés, nous restons concentrés sur la résilience de nos marges».
Société
Loger le présent, bâtir l’avenir: la SNI dévoile son Plan Stratégique Quinquennal 2025-2030
Libreville, le 16 octobre 2025 — Conformément à la vision du Chef de l’État, Son Excellence le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, qui fait de l’accès à la propriété un axe central de son action, la Société Nationale Immobilière (SNI) a procédé à la restitution des travaux relatifs à l’élaboration de son Plan Stratégique Quinquennal 2025-2030.

Fruit d’un mois d’échanges et de concertation, ce plan fixe la feuille de route de la SNI pour les cinq prochaines années. Présenté à l’ensemble du personnel, il traduit la volonté de l’entreprise de s’inscrire dans la dynamique nationale impulsée par le Président de la République : offrir un logement décent, durable et accessible à tous les Gabonais.

Le Plan Stratégique 2025-2030 s’articule autour de cinq axes majeurs :
1️⃣ la gestion optimale des ressources ;
2️⃣ l’amélioration de la qualité de service ;
3️⃣ la relance de la production immobilière ;
4️⃣ la promotion du développement durable ;
5️⃣ le renforcement de la performance interne.
À travers cette démarche participative, la SNI entend mobiliser l’ensemble de ses équipes autour d’une ambition commune : loger le présent, bâtir l’avenir, et ainsi contribuer activement à la mise en œuvre de la politique nationale de l’habitat portée par le Chef de l’État.
Ce plan marque une nouvelle étape dans la transformation de la SNI, déterminée à renforcer sa performance, moderniser sa gestion et répondre efficacement aux besoins croissants en logement sur l’ensemble du territoire national.
Société
Crise à l’AGASA : le droit de réponse du Synata aux déclarations du Dr BIYOGUE Jean Delors
Faisant suite à la sortie du Directeur Général de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa), Dr Jean Delors BIYOGUE, le Syndicat national des travailleurs de la dite agence (Synata) ont tenu à apporter des éclaircissements à l’opinion publique, sur les dessous des tensions qui prévalent au sein de l’institution. Un droit de réponse dans lequel il invite la hiérarchie à un bilan et une réflexion objective de la contribution du Synata à une meilleure gestion de l’Agence.
«Droit de réponse concernant le post du Directeur général de l’AGASA, Jean Delors BIYOGUE BI NTOUGOU « DE LA PRETENDUE GRÈVE DES AGENTS DE L’AGASA»
Monsieur le Directeur Général, FACEBOOK n’est malheureusement pas l’endroit
approprié pour un dialogue social.
Aussi, le conseil des ministres du 8 septembre 2025 déplorait le comportement
inapproprié de certains agents publics sur les réseaux sociaux à cause de la violation
répété des règles déontologiques par les cadres supérieurs de l’administration. Peut-être que cela ne s’applique pas à vous.
A cet effet, nous allons quand-même nous prêter à ce jeu, vu que de votre côté, il ne s’agit que d’une guerre d’opinion sur la place publique.
Comme vous le savez, avant d’arriver à ce mouvement de grève, nous vous avons adressé plusieurs courriers (preuves à l’appui), restés sans suite.
Toutefois, il est important pour nous tous, que les faits soient présentés sans êtres
déformés afin d’édifier, en toute lucidité et responsabilité, l’opinion sur votre
management et votre gestion de l’AGASA afin que nul n’ignore.
Après la signature du protocole d’accord de négociation le 29 juillet 2025, nous sommes allés sur la table des négociations sous la supervision de monsieur le Secrétaire Général du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et du Développement Rural (Dialogue social).
Malgré vos multiples violations de ce protocole par des recrutements, des décisions illégales et notes de service y relatives, nous sommes quand même restés sur la table des négociations.
En effet, notre organisation syndicale a toujours prôné le dialogue comme principal outil de gestion de conflit afin de trouver une issue favorable pour l’AGASA. Pour nous, en plus de la mission noble que nous devons remplir au quotidien, il s’agit ici de notre bout de pain, de nos carrières et de nos retraites.
Vous parlez, je cite : « de tentatives de pression et de chantage d’un syndicat composé d’un groupuscule qui, des années durant, a pillé l’Agence ». À ce stade, et à ce niveau de responsabilité, il n’est plus question de fausses accusations pour vous. Vous avez diligenté un audit financier de l’AGASA en 2024. Les résultats sont connus et rien ne vous empêche de mettre les indélicats, s’il y’en a, face à leurs responsabilités plutôt que de vouloir les associer au SYNATA. C’est trop facile et trop bas pour une personne de votre
rang.
De même, au cours de ces négociations devant monsieur le SG du MAEDR, nous avons parlé de la gestion financière et des dérives de certains agents. La position du SYNATA a été claire : « 0 impunité, 0 tolérance… ».
Pour rappel « le groupuscule qui a pillé l’agence depuis des années » selon votre
déclaration est celui qui a entre autres :
– Exigé et obtenu lors du précédent conflit social, l’installation d’un bureau du trésor
public dans nos locaux à batterie IV ;
– Créé et installé de toute pièce une application digitale (avec les félicitations de l’ANINF) qui permet aujourd’hui de tracer et sécuriser en temps réelle toutes nos recettes issues de la délivrance des certificats phytosanitaires ;
– De digitaliser la majeure partie de nos certificats manuels (avec les félicitations de
l’ANINF) avant même la mesure gouvernementale en cours visant à digitaliser l’administration ;
– Vous a suggéré de mettre en place un suivi journalier des recettes de l’agence par un de vos conseiller, ce qui a permis d’ailleurs d’avoir les données financières
réelles du premier semestre 2025.
Vous dites que le SYNATA « s’oppose aux réformes qui recentrent l’AGASA dans ses missions et lui redonnent progressivement ses lettres de noblesse. » Faut-il vous le rappeler, la mission de l’AGASA : « est de prévenir évaluer et gérer les risques sanitaires et nutritionnels présents dans les aliments, et les risques phytosanitaires. »
Aussi, vous devez connaitre les maux qui minent nos domaines d’intervention puisque nous vous les avons présentés à votre bureau lorsque vous étiez PCA en novembre 2023, en présence des membres de votre cabinet à l’époque.
A cet effet, depuis que vous êtes DG, est-ce que ces maux ont régressé ? Est-ce que l’AGASA travaille mieux ? avez-vous poser des actes concrets qui permettent que l’AGASA puisse répondre avec des chiffres/des données scientifiques vérifiables ? avez-vous permis que l’AGASA améliore ou renforce son action sur le terrain et aux frontières ? Nous vous laissons avec votre bilan et votre conscience pour apporter des réponses
concrètes aux consommateurs, ainsi qu’au Président de la République qui vous a fait
confiance.
Aussi, vos voyages multiples dont les frais de mission ont explosé les prévisions
budgétaires y relatives, illustrent vos priorités, vous qui prétendez recentré l’AGASA dans
ses missions et lui redonner ses lettres de noblesses.
Par ailleurs, sachez que toute réforme dans une entreprise/administration publique
répond à un cadre légal, réglementaire et normatif bien établi. Il ne s’agit pas de faire ce qu’on veut, comme on veut, quand on veut, sous-prétexte qu’on est Directeur
Général, car il y’a toujours la forme et le fond, même si dans votre cas il n’y a ni forme ni fond.
La hiérarchie des normes et l’égalité devant la loi font parties des caractéristiques de l’Etat de droit que nous prônons tous à l’orée de cette Ve République. Vous qui êtes «Politologue» vous devez le connaître et le comprendre mieux que d’autres.
Vous dites : « Je m’opposerai jusqu’au bout à toute tentative de prise en otage de
l’administration publique qui est un service commun pour le bien commun, par une petite minorité qui ne pense qu’à ses intérêts personnels et viole en permanence les principes du dialogue social en entreprise. »
Qu’appelez-vous « tentative de prise en otage » ? Au sens de l’article 379 du code du Travail en République Gabonaise, la grève est l’arrêt concerté du travail par un groupe de travailleurs en vue de soutenir des revendications professionnelles déjà déterminées auxquelles l’employeur n’a pas donné satisfaction. Elle est une modalité de défense des droits et des intérêts professionnels, économiques et sociaux.
Il ne dépendait que de vous et l’application des recommandations pertinentes issues du Procès-verbal final du comité paritaire mis en place par les Plus Hautes Autorités pour éviter cette situation. Libre à vous de les mettre en œuvre immédiatement pour ramener le calme et l’apaisement. Peut-être est-ce une question d’Ego ?
Aussi, contrairement à ce que vous avancez, sachez que les principes clés du dialogue social en entreprise incluent l’équité, garantissant un traitement juste pour toutes les parties ; la transparence, impliquant une communication ouverte et honnête ; le respect mutuel, valorisant les perspectives diverses ; la coopération, visant des solutions bénéfiques pour tous ; et l’adaptabilité, pour répondre aux besoins évolutifs de l’entreprise.
Tous ces principes ont été mis en avant par le SYNATA au cours de ce dialogue social. La preuve certaines recommandations, nécessitant plus de temps pour leurs applications (rééchelonnement de la dette sociale et de la dette du personnel) ont été acceptés par le syndicat. En revanche, vos multiples violations du protocole d’accord pendant ce dialogue, illustrent-elles mieux ces principes ? Chacun pourra se faire une juste opinion.
En somme, la situation actuelle de l’AGASA est la résultante de votre posture de défiance institutionnelle et votre gestion peu orthodoxe du bien public. Un Haut responsable de l’administration ne peut gérer en violant délibérément les textes qui organisent la structure avec un impact réel sur le fonctionnement administratif et technique comme c’est le cas aujourd’hui. Puis, prétendre soutenir l’action gouvernementale voir le Chef du Gouvernement.
Vos mauvais choix enfoncent l’AGASA dans une crise sans précédent.
Comment peut-on recruter autant de personnes sachant qu’il y a déjà une dette pour les cotisations sociales du personnel existant ?
Pourquoi avoir vendu les véhicules de l’agence alors qu’on manque de moyens logistiques pour être opérationnels pour ensuite demander aux agents de mettre à contribution leurs véhicules personnels ?
Pourquoi avoir créé une direction RSE budgétivore avec pour responsable votre fille nouvellement recruté par vos soins, après avoir prétendu (via vos représentants) que la trésorerie était au rouge au cours du dialogue social?
Pourquoi les agents qui sont sur le terrain manquent du strict minimum en matière d’EPI ce qui les exposent à tous les risques comme le cas d’AVC d’un agent il y’a 2 mois ? Ce dernier a dû gérer seul avec sa famille. A ce jour cet accident a-t-il été déclaré au niveau de la CNSS ? il y’a tant à dire et à redire de votre gestion, malheureusement.
Vos actes de gestions sont là, et depuis votre arrivée en tant que DG vous pouvez
objectivement vous auto-évaluer et arriver à la même conclusion que nous. Vous êtes
un mauvais manager.
Et une fois encore l’administration est écrite, a des règles et des procédures pour le traitement des conflits en entreprise, et vos multiples publications sur les réseaux
sociaux n’en font pas parties.
« EN ATTENDANT LA GREVE SE POURSUIT »
Fait à Libreville, le 02 octobre 2025
LE SYNDICAT NATIONAL DES TRAVAILLEURS DE L’AGASA en abrégé SYNATA»
Société
Crise à l’AGASA / Jean Delors BIYOGUE vs Synata: La transparence et la responsabilité en question
Une crise majeure secoue actuellement l’Agence Gabonaise de Sécurité Alimentaire (AGASA). Les agents ont décidé de déclencher une grève générale, entamée depuis le 1er octobre 2025, pour protester contre la gestion du directeur général, le Dr Jean Delors BIYOGUE. Cette décision fait suite à une série de désaccords, de négligence et d’une certaine attitude méprisante de la direction de l’agence envers le Syndicat national des travailleurs de l’AGASA (Synata).

Les raisons de la grève
Selon le syndicat, le Directeur général aurait rompu unilatéralement les engagements consignés dans un protocole d’accord signé avec les partenaires sociaux. Une attitude de défiance institutionnelle et un mépris de la parole donnée, de la part de leur hiérarchie, que les agents dénoncent avec fermeté. « Le Dr Jean Delors BIYOGUE décide d’ignorer le cadre légal et se complaît dans une posture de défiance institutionnelle», a déclaré la centrale syndicale de l’AGASA.
Les conséquences de la grève
Le mouvement d’humeur pourrait bien paralyser la structure jugée vitale pour l’économie nationale. En effet, l’AGASA joue un rôle central dans la délivrance des certificats sanitaires aux opérateurs économiques, condition indispensable à l’exportation et à l’importation de denrées alimentaires et phytosanitaires. L’agence est également responsable des inspections menées dans les établissements alimentaires afin de lutter contre la commercialisation des produits impropres à la consommation.
Les enjeux
Une grève prolongée pourrait avoir des répercussions économiques immédiates et remettre en cause le discours officiel sur la rigueur et la réforme institutionnelle. Les agents de l’AGASA exigent une gestion plus transparente et plus responsable de l’institution. S’indignent-ils, «comment un gestionnaire d’une propriété de l’État peut-il s’inscrire dans une telle posture dans cette 5ᵉ République ?», s’interroge un agent.
L’avenir incertain
Trois jours après le début de la grève, le service minimum se poursuit, l’incertitude plane, les agents grévistes menacés de ne pas percevoir leur salaire demeurent déterminés et mobilisés. Ils persistent et signent: si aucun terrain d’entente n’est trouvé rapidement, le pays pourrait assister à une paralysie d’un secteur sensible. La question demeure centrale : à quand la ligne droite en ce qui concerne les engagements de la 5e République au sein de l’institution AGASA ?








