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Gabon / Réhabilitation de la voie: de la latérite pour soutenir les efforts des populations de Bikélé
Ensemble bâtissons l’édifice nouveau auquel tous nous rêvons ». Ces paroles de “La Concorde ” qui invitent les gabonais, quels qu’ils soient, à prendre part à la construction de la nation. Une invite prise au mot par les riverains du lieudit Lycée Public de Bikele en allant vers la mangrove, situé dans le 3e arrondissement de la commune de Ntoum, qui ont entrepris, à leurs frais, des travaux de construction d’un pont en béton armé afin de faciliter le quotidien des usagers de ce tronçon coupé en deux, quelques mois plus tôt, par un riverain.
«Désœuvrés» après la rupture de l’ouvrage qui servait de pont à l’époque, les habitants du lieudit La mangrove ne se sont pas laissé gagner par le célèbre «on va encore faire comment ?». Sans faire appel aux autorités, ils se sont concertés et ont décidé de construire un édifice plus robuste. C’est donc grâce à leur détermination qu’ils ont planifié le modèle d’ouvrage à réaliser et en ont évalué le coût. À l’issue de cette démarche les uns et les autres ont décidé d’effectuer des apports en numéraires, en nature et main d’œuvre, en fonction de leurs capacités.
C’est un effort conséquent fourni par ces concitoyens qui ont choisi d’améliorer la praticabilité de cette voie qui sera utilisée par les usagers résidents ou non de la zone, y compris les élèves du lycée de Bikélé, pendant de nombreuses années.
L’ouvrage, situé dans un linéaire d’un peu plus de 500 mètres fortement endommagés par les eaux de pluies, nécessite encore de la part de ces vaillants riverains plus d’efforts. En effet, un besoin important en latérite s’impose à eux. Il leur faut mobiliser une dizaine de camions de latérite, estiment-ils, afin de rendre la voie définitivement praticable.
En cette période particulièrement difficile, d’autant que l’actualité est marquée par la vie chère au Gabon, cela ne facilite pas leur action. À ce titre un coup de pouce des acteurs économiques, des politiques et/ou anonymes impliqués dans l’amélioration des conditions de vies des communautés ne serait pas mal venu.
S’il est rare de voir des gabonais lambdas se lever comme un seul homme, mettre la main dans leurs poches pour participer activement au développement de leur cité, ces initiatives isolées méritent d’être connues et encouragées, afin qu’elles servent de catalyseur à tous ceux qui sont encore hésitants. En effet, la construction « d’un édifice nouveau », n’est pas l’apanage de l’État. Il appartient aussi à chacun de voir ce qu’il peut faire pour le Gabon afin d’en améliorer le cadre de vie.
Pour toute information complémentaire, contactez la rédaction de Vox Populi 241.
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Gabon: le journal 7joursinfos célèbre ses 10 ans avec faste
Le 06 janvier 2022, à la Chambre du Commerce de Libreville, a été célébré le 10ème anniversaire du journal en ligne 7joursinfos. Autour du directeur de publication, Thierry MEBALEY EKOUAGHE, et de son équipe, parents, amis, collègues et illustres personnalités ont tenu à marquer l’événement de leur présence.
Commencée avec un peu retard, en raison du fait que plusieurs des invités prenaient part, à la Présidence de la République à la présentation des vœux de la presse au Chef de l’Etat, Ali BONGO ONDIMBA, la manifestation a, néanmoins, tenu ses promesses. Avec, en ouverture, la présentation d’ouvrages du rédacteur en chef du journal, Steeve Kevin BIYOGHE, affectueusement appelé ‘’SKB’’, exerçant dans le monde de la communication depuis 2010 et auteur d’une trentaine d’essais.
S’en est suivi le discours du Directeur de publication de 7joursinfos. «Beaucoup d’années d’efforts et de sacrifice. Cela n’a pas été facile : 7joursinfos vient de loin (…) aujourd’hui, les gens apprécient, le site est bien positionné au niveau du Gabon. Nous allons continuer à faire ce travail pour le bien des internautes», a déclaré Thierry MEBALEY EKOUAGHE qui a tenu à remercier les partenaires du journal : OLAM, SOBRAGA et Conservation Justice.
Le 1er responsable a, également, annoncé que les trois échéances électorales, qui se profilent à l’horizon, dans notre pays, constituent l’occasion d’étendre le réseau du média à travers tout le pays : des correspondants seront déployés sur l’ensemble du territoire national, plus seulement dans trois provinces. La cérémonie s’est poursuivie par la diffusion d’une vidéo de témoignages et d’hommages à Thierry MEBALEY EKOUAGHE et à 7joursinfos de la part d’anciens collaborateurs, formateurs et d’autres responsables d’organes de presse.
«Déjà, à l’époque, se lancer en ligne, il fallait être audacieux puisque dans notre pays, on est plutôt de tradition orale : pour s’informer, c’était la radio, la télévision ou les journaux écrits. Donc, c’était déjà un défi. On peut dire que 7joursinfos est en quelque sorte un précurseur (…) Pour moi, un journaliste qui n’est pas impertinent n’est pas un journaliste. Le patron de 7joursinfos, qui est un petit frère et un confrère, je le félicite pour sa droiture et son professionnalisme », a souligné François NDJIMBI, le Directeur de publication du journal en ligne Gabonreview.
La manifestation s’est achevée, à la tombée de la nuit, dans une ambiance bonne enfant, par une photo de famille, la coupe du gâteau d’anniversaire et un cocktail. Il est opportun de rappeler que ce journal est né le 19 décembre 2022. Joyeux anniversaire, 7joursinfos !!!!
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Port-Gentil: la livraison de butane à domicile par Kimaya Distribution réjouit la population
L’achat d’une bouteille de gaz est souvent considéré comme un parcours du combattant surtout quand on ne dispose pas de moyens de transport. Pour remédier à la situation, un entrepreneur et dynamique gabonais, Jacques MOULOUNGUI, a récemment par sa petite et moyenne entreprise (PME), trouvé une solution des plus encourageante celle de livrer les bouteilles de butane à domicile.
Voici, un Gabonais a félicité de par ses idées pour faire évoluer notre pays et a facilité le quotidien de ces compatriotes. Désormais, c’est possible par un service rapide de livraison de recevoir sa bouteille de gaz butane peu importe le lieu où l’on se trouve dans Port-Gentil pour la petite somme de 500 FCFA comme frais de livraison. Une tracasserie de moins.
«Je suis content et j’achète pour encourager notre compatriote qui a eu l’idée géniale de ce business. Cela vient nous faciliter la vie. Il y a encore des quartiers très enclavés et aller acheter une bouteille de gaz donné le tournis et le mal de tête», a souligné une abonnée.
Tel que le rappelle “L’Union” (N°13 718), les consommateurs sont satisfaits du service du fait de la réactivité des livreurs. Le paiement à la livraison s’élève donc de 6 500 FCFA. Une activité très innovatrice et rentable vu le contexte économique dans lequel est plongé le pays.
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Gabon: Joséphine MALEHOU, une quadragénaire fabricante de parpaings
C’est l’histoire inspirante de Joséphine MALEHOU, la quarantaine, qui s’est lancée dans le secteur de la briqueterie, en désespoir de cause pour nourrir sa progéniture. Son histoire a été révélée par la chaîne nationale d’informations “Gabon 1ère”, il y a quelques jours, comme un exemple de détermination parmi la gente féminine.
«Il n’y a pas de sot métier», dit le proverbe. Mais il est encore plus vrai qu’au XXIe siècle, hommes et femmes sont plus que jamais capables de marcher sur un pied d’égalité, pour peu que le courage et la détermination conduisent l’esprit. En témoigne l’exemple de Joséphine MALEHOU, une compatriote de 40 ans, exerçant le métier de briquetier.
Elle est une véritable curiosité dans ce secteur qui demeure encore aujourd’hui dominé par les hommes. Car, il faut le reconnaître, la pratique du métier demande force physique et endurance. Mais c’est bien peu de choses pour cette quarantenaire, mère de famille et célibataire .
«J’avais du mal à payer l’école de mes enfants. J’avais du mal à nourrir mes enfants», a-t-elle confié au micro de “Gabon 1ère”. Gagné par le désespoir, et ne pouvant compter que sur elle-même, elle se résout à commencer la fabrication de parpaings. C’est ainsi qu’elle sollicite le soutien financier de sa grande sœur pour acheter du sable et du ciment afin de se lancer. «J’ai acheté le ciment, le sable, le gravillon. Et j’ai commencé, un sac, deux sacs, trois sacs… au fur et à mesure», a-t-elle encore raconté.
Face à l’engagement résolu de cette compatriote, son entourage a été pris de fierté et d’admiration, à commencer par sa grande sœur, qui n’a d’ailleurs pas manqué de faire la promotion des œuvres de sa cadette. «C’est de la brique de bonne qualité. Beaucoup ont eu à la tester. Et ils sont fiers. La preuve, elle a beaucoup de commandes», a indiqué Chantal MALEHOU, son aînée.
Au final, l’histoire de Joséphine MALEHOU a cela d’admirable non pas tant pour le métier qu’elle a choisi d’exercer mais bien pour la mentalité dont elle fait preuve au quotidien pour s’en sortir. Une mentalité à toute épreuve et un esprit combatif qui la poussent tous les jours à se battre pour gagner sa vie «au lieu d’attendre la fin du mois l’argent d’un homme». C’est avant tout son message à l’endroit de ses sœurs gabonaises: «Dieu a dit de manger à la sueur de son front», a-t-elle conclu. Espérons que son exemple et son message en inspireront plus d’une, dans une société où la facilité est devenue la norme.