Politique
Gabon /Bulletin unique de vote: l’amnésie de l’opposition se réitère

L‘opposition sera-t-elle frappée d’amnésie pour oublier que dans son mémorandum dénommé “Plaidoyer des partis politiques de l’opposition pour une réforme du système électoral national” et déposé près la Cour constitutionnelle en mai 2022, elle a bel et bien écrit noir sur blanc. «Suppression des enveloppes accolées, introduction du bulletin unique en format A3 et inscription des candidats par ordre alphabétique» ? C’est à lire à la page 6 au titre 2 intitulé «Pendant le vote» dudit mémorandum.

Serait-ce un trou de mémoire ? Ou est-ce plutôt une volonté de duper le peuple ? Est-ce du déni ou de l’irresponsabilité ?Les partis signataires dudit mémorandum sont: Les Démocrates, le Rassemblement Pour la Patrie et la Modernité (RPM), le Rassemblement Pour le Gabon (RPG),
le Rassemblement des Patriotes Républicains (RPR), l’Union Nationale (UN), l’Union Pour la Nouvelle République (UPNR), le Congrès pour la Démocratie et la Justice (CDJ), l’Union Démocratique et Sociale (UDS), le Parti Réveil Citoyen (PRC), le Front Démocratique et Culturel (FDC). Paulette MISSAMBO et les siens étalent leur indécence pour assumer leur proposition. Ils doivent expliquer les raisons et la légitimité de cette initiative par eux prise.
Que nenni! C’est sur le dos du Centre gabonais des élections (CGE), que l’opposition veut casser du sucre. Pour rappel, le CGE travaille sans relâche à l’amélioration de l’organisation des élections transparentes et crédibles, a simplement répondu favorablement en introduisant les recommandations des leaders de l’opposition, preuve que toutes les parties sont associées au processus électoral. Ainsi, les dispositions des articles 15, 76, 79 et 104 de la loi n°07/96 du 12 mars 1996 ont été appliquées pour donner une suite favorable au Mémorandum présenté en mai 2022 par Paulette MISSAMBO, Alexandre BARRO CHAMBRIER et compagnie. Curieux volte-face de dernière minute. Mais le peuple n’est pas dupe.
EZM
Politique
“Comptes gelés, factures impayées, cuisinier absent & restrictions téléphoniques”: le point sur la situation actuelle d’Ali BONGO

A chacun de leur passage, les personnalités politiques qui ont pu le voir dans le cadre de visites officielles sont unanimes «Ali BONGO se porte bien» du moins physiquement. Pour les témoins de son quotidien, il n’en est rien. Car, la luxueuse résidence d’Ali BONGO ONDIMBA ne serait en réalité «qu’une prison dorée».
«Il n’est pas du tout libre» a confié un proche de la famille du président déchu, à RFI. «Il y a des chars autour de sa résidence» et l’ex-chef d’État qui ne bénéficierait pas de sa retraite, ne disposerait d’aucun moyen de paiement. Car poursuit la source, en plus de ses comptes bancaires gelés, Ali BONGO qui cumulerait 3 mois de factures d’électricité impayées, verrait «ses chèques refusés». Il ne serait donc pas à l’abri «d’une coupure».
À l’instar du téléphone auquel «il n’a pas accès», selon RFI, l’ex-président gabonais a été privé de son cuisinier principal, démissionnaire, «car il ne supportait plus de travailler dans ces conditions». Ce serait donc désormais «sa famille et notamment sa mère doivent lui amener à manger».
Si «Ali BONGO se porte bien», il semble que le luxe de la résidence au sein de laquelle il est reclus, renferme de nombreux secrets. Mais, en plus du gel de ses comptes, ses restrictions téléphoniques, et chèques rejetés, les révélations de ses proches laissent à penser que les conditions actuelles de la vie de l’ex numéro un gabonais pourraient révéler d’autres secrets. Mais seule une communication des autorités de la Transition permettrait d’apporter des éclaircissements sur la situation de l’ancien Chef de l’État.
Politique
Ali Bongo “prêt à prendre ses responsabilités” devant la justice à cette condition

En résidence surveillée depuis le putsch du 30 août 2023, Ali BONGO ONDIMBA semble principalement affecté par la détention de son épouse, Sylvia et de son fils, Noureddine BONGO. Tous les deux accusés de haute trahison et d’avoir “usurpé” la signature de l’ex-président de la République, alors que selon certaines langues, ce dernier n’était pas en pleine possession de ses facultés cognitives.
Seulement, en dépit de son «handicap» et de son état de santé «fragile», Ali BONGO, pour qui l’armée avait apprêté un avion pour son exil, s’entête «il ne veut pas partir sans sa femme et son fils», a confié un proche de l’ex-famille présidentielle à RFI. Mieux encore, poursuit-il, «qu’il est prêt à prendre ses responsabilités». Car sa femme et son fils «n’ont rien fait» et devraient être libérés.
Mais si Ali BONGO est prêt à se livrer au sort de la justice, le président de l’Assemblée nationale, Jean François NDONGOU précise qu’il «ne peut pas passer devant un tribunal ordinaire». Car, «seule une juridiction spécialisée d’exception peut juger un ancien président».
Politique
Gabon / Recrutement à la fonction publique: enfin le dégel!

L’arrêté n°000009/PM/MFPRC signé le 24 novembre 2023 par le Premier ministre Raymond NDONG SIMA vient enfin légitimer le processus de candidatures enregistré au sein des différents ministères depuis le mois d’octobre dernier. En effet, précisé la décision, «le présent arrêté porte suppression des mesures de gel des recrutements, examens et concours, titularisations, avancements, stages et reclassements dans la Fonction publique». Un soulagement pour de nombreux gabonais qui espèrent ainsi rompre avec le chômage, et devenir “fonctionnaires”. Il n’appartient plus qu’aux directeurs centraux des ressources humaines (DCRH) de procéder à l’examen des 40 000 dossiers de candidatures soumis à leur attention. Le compte à rebours semble être lancé pour les prétendants à la fonction d’agents de l’État.