Politique
Nzeng-ayong /Causerie d’Hervé Patrick OPIANGAH: que disent les faits ?

Ce 29 juillet 2023, Hervé Patrick OPIANGAH (HPO) est allé à la rencontre des jeunes des quartiers défavorisés dits « Mapanes ». Un échange fructueux avec la jeunesse qui a malheureusement valu à cet homme d’affaires prospère, par ailleurs leader du parti politique, Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS), bien de contrevérités sur les réseaux. Soucieux de rétablir la vérité, de bureau de l’Udis vient ainsi, en substance dire les faits.sur le déroulé de la rencontre.
LA MISSION
Monsieur Hervé Patrick OPIANGAH, qui a continuellement été sollicité par les jeunes des quartiers défavorisés et qui a toujours agi comme Porte-parole de ces derniers, dits jeunes du Mapane, a organisé une causerie citoyenne de sensibilisation destinée à inviter ces jeunes, à promouvoir la non-violence, surtout à l’approche des élections générales. Monsieur OPIANGAH, a toujours martelé et répété la nécessité de mettre en place un filet social en vue d’intégrer socialement cette frange importante de la population gabonaise. « Aucun gabonais ne doit être laissé au bord du chemin ».
LES FAITS
La causerie au stade de Nzeng-ayong qui a rassemblé en milliers de personnes, s’est très bien déroulée. Tous les jeunes qui devaient prendre la parole, l’ont fait sans difficultés, dans un esprit de fraternité et d’apaisement. Aussi, les artistes choisis par les jeunes eux-mêmes, se sont produits et ont été plébiscités par la foule, venue nombreuse.
LE MESSAGE DE HPO
Monsieur Hervé Patrick OPIANGAH a ensuite pris la parole en dernier sous les applaudissements du public (jeunes du mapane), pour matraquer son message de non-violence et d’unité de la jeunesse gabonaise. Il a dit aux jeunes des quartiers défavorisés qu’ils ont toute leur place dans la société et comme d’habitude, il portera leur plaidoyer auprès des candidats aux échéances électorales, pour que leur cas soit pris en compte par ces derniers. Ce à quoi le public a répondu par des applaudissements nourris.
A LA FIN DE LA CAUSERIE CITOYENNE DE SENSIBILISATION
Pour qu’ils (jeunes) puissent se désaltérer (boire un rafraîchissement), parce que certains étaient là depuis très tôt le matin, Monsieur OPIANGAH en leader et aîné de ces jeunes a pris toutes les dispositions pour aller dans ce sens. En voulant faire coordonner ledit rafraîchissement par les chefs de zones, immédiatement les jeunes en masses, ont désavoué leurs chefs de zones et ont gentiment demandé à leur porte-parole HPO de superviser lui-même l’opération afin que tous soient satisfaits.
« JE RESTE ICI JUSQU’À LA FIN » HPO
Monsieur Hervé Patrick OPIANGAH a décidé de rester au stade et de surveiller lui-même les choses jusqu’à la fin. C’est à la fin de cette phase que les forces de sécurité ont été mises à contribution pour établir un cordon de sécurité comme cela se fait habituellement lors des événements qui rassemblent du monde, afin de démobiliser les gens.
LA DÉMOBILISATION RÉUSSIE
Par groupe de 10 personnes, les forces de sécurité ont évacué pacifiquement les jeunes du mapane en toute discipline et tranquillité. La nuit tombée, vers 22 heures, tout le stade avait été vidé de son monde.
DÉPART DE MONSIEUR OPIANGAH
Le Porte-parole des jeunes du mapane, Hervé Patrick OPIANGAH, a, à la fin des opérations et en toute responsabilité quitter les lieux, et c’est comme ça que la causerie citoyenne de sensibilisation sur la non-violence s’est achevée. Dans la paix, la tranquillité et le calme.
CE QU’IL FAUT RETENIR…
Si de tels actes de vandalisme avaient eu lieu en présence des forces de l’ordre et de sécurité en sachant que le stade de Nzeng-Ayong est un bien public, ces dernières n’auraient jamais été démobilisées, elles seraient restées sur place pour assurer la sécurité des biens et des personnes. C’est bien parce que la situation était calme et sous contrôle, que les forces de sécurité ont été démobilisées, contrairement aux fausses allégations orchestrées par voie médiatique.
LE SABOTAGE APRÈS…
Après tout ceci, alors qu’il n’y avait plus personne au stade et que les forces de sécurité avaient quitté les lieux, des gens dont l’identité reste inconnue, en bandes organisées, ont décidé nuitamment de vandaliser les installations du stade et d’y mettre le feu, qui a très vite été maîtrisé. Ces incidents n’ont rien de commun avec la causerie de sensibilisation organisée dans le calme. Les méthodes sont connues de tous et sont malheureusement légion dans notre pays. Il est regrettable que certains, tapis dans le noir, commanditent de tels actes qui n’honorent pas le Gabon.
La propagande et la cabale actuellement organisées sur les réseaux sociaux ne peut donc tromper personne. Au final, ceux qui sont les commanditaires ou sont à la manœuvre, souhaitent que ces jeunes du mapane, ne voient pas leur situation changer et qu’ils demeurent dans les oubliettes nationales. C’est indigne !
Monsieur OPIANGAH condamne toutes formes de coups bas, et la volonté de sabotage qui lui est visiblement adressée. Il reste déterminé à porter le plaidoyer des jeunes des quartiers défavorisés. Dieu aidant, notre pays sera toujours plus grand que les petits agissements de certains.
Politique
Le Gabon honore l’ambassadeur du Japon et le president de la CEEAC

Le Chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a honoré l’Ambassadeur du Japon, Shuji NOGUCHI, et l’ancien président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, en les élevant au rang de Commandeur dans l’Ordre National du mérite gabonais. Cette cérémonie s’est tenue le 6 septembre 2025 au Palais Rénovation à Libreville.

Cette distinction est une marque de reconnaissance de la Nation gabonaise pour l’accompagnement et l’implication de ces personnalités dans la consolidation des relations multilatérales avec le Gabon. L’Ambassadeur du Japon, qui termine sa mission diplomatique au Gabon après 5 ans, a exprimé sa joie et sa satisfaction pour cette marque d’attention. Il a remercié les autorités gabonaises et le peuple gabonais pour l’hospitalité qui lui a été réservée.
Le président de la CEEAC, Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, s’est dit heureux et honoré par cette distinction. Il a exprimé un sentiment de mission accomplie et a félicité le Chef de l’État pour avoir mené avec succès le processus de transition et pour les projets de développement entrepris. Cette cérémonie est un témoignage de la reconnaissance du Gabon pour les efforts de ces personnalités en faveur de la coopération régionale et internationale.
Politique
Gabon : La demande d’annulation des élections couplées par Alain Claude Bilie-By-Nze, une chimère politique ?

Le 30 septembre 2025, l’ancien Premier ministre gabonais, Alain Claude Bilie-By-Nze, a demandé l’annulation des élections couplées (législatives et municipales) qui se sont tenues le 27 septembre dernier. Cette requête intervient alors que les résultats des élections ont déjà été proclamés et que les gagnants ont été désignés conformément à la loi électorale.
Selon Bilie-By-Nze, de nombreux manquements ont été observés dans certaines circonscriptions, justifiant ainsi sa demande d’annulation. Cependant, cette requête semble être perçue comme une manœuvre politique désespérée, notamment en raison de la faible performance de son parti “Ensemble pour le Gabon” aux élections. En effet, le parti d’Alain Claude Bilie-By-Nze n’a pas atteint le seuil requis pour conserver son existence légale, qui est d’au moins trois sièges de députés et cinq conseillers municipaux.
Poursuivant le processus du rétablissement des institutions républicaines, les élections se sont déroulées globalement sans incidents majeurs, avec seulement quelques difficultés techniques et irrégularités mineures, dans seulement 2% des centres de votent selon le vice-président de la République, Séraphin MOUNDOUNGA.
Par ailleurs, les résultats des élections ont été proclamés et les gagnants désignés conformément à la loi électorale. De plus, l’annulation des élections coûterait cher au budget de l’État, déjà lourdement endetté.
Le gouvernement gabonais a clairement indiqué qu’il n’est pas question de dilapider des ressources financières et politiques pour satisfaire les revendications d’un homme en perte de vitesse. Le vice-président de la République, Séraphin Moundounga, a même invité Alain Claude Bilie-By-Nze à « recouvrer sa lucidité » et à reconnaître sa défaite.
Alain Claude Bilie-By-Nze avait déjà dévoilé ses ambitions politiques en mars 2025, en présentant son projet de société axé sur la lutte contre le chômage des jeunes, la protection sociale et la gouvernance. Cependant son passé politique et ses déclarations controversées ont suscité critiques et interrogations sur sa capacité à diriger.
Politique
Scandale à Ntoum : quand le PDG piétine la vision du chef de l’État

Alors que les gabonais du territoire et de la diaspora espèrent un scrutin en toute transparence et certaines personnalités politiques semblent elles avoir du mal à abandonner les vieilles et mauvaises pratiques. Celles là même qui volent le vote des citoyens, leur imposant un (non) élu. À Ntoum ce 26 juin 2025, les locaux de la préfecture de la localité ont été la scène du démantèlement d’un réseau supposé de fraude. Si l’on n’en sait pas davantage sur l’identité des individus, il semblerait que l’acte frauduleux irait été commis en faveur du candidat du parti démocratique gabonais (PDG).

Selon les témoignages obtenus par la rédaction de Vox populi 241, cette soiree-la, des individus non identifiés auraient été surpris manipulant le dispositif électoral. Assurément, selon les témoins, il s’agirait de personnes n’ont habilités, . Car à l’heure où se sont produits les faits, les noms des scrutateurs n’étaient toujours pas connus. La liste les identifiants n’aurait été rendue publique que très tard dans la nuit entre 23h et minuit, «sous la pression», dit-on.
Entre les mains de ces individus, que les témoins ont identifié comme étant du PDG, des bulletins de votes sur lesquels ils auraient inscrit des annotations. Et à leur disposition, l’ensemble des urnes et listes électorales prévues pour les élections législatives et locales, ce entre 19h et 22 heures. Pour ce qui apparaît aux yeux des populations présentes sur lieux comme un acte de fraude électorale, le préfet n’y aurait vu qu’une volonté d’anticiper sur les élections au regard du nombre élevé des électeurs inscrits dans les bureaux des votes. En d’autres termes, cette manœuvre suspicieuse aurait été pour le salut des scrutateurs, qui n’étaient pas connus jusqu’à lors.
À la veille du lancement de la campagne électorale, le Président de la République avait appelé à la transparence, et au respect du vote des gabonais. Ntoum, defierait-elle l’autorité du numéro 1 gabonais? Lui même élu sans aucune contestation, ni soupçon de fraude? Ntoum saboterait-elle l’engagement du Président à en finir avec ces comportements qui n’ont conduit le Gabon d’antan que dans l’abîme ? L’affaire est encore pendante. Affaire à suivre.