Politique
Libreville /Élections générales 2023: l’UDIS demande aux populations du 6e arrondissement de s’enrôler massivement

La coordination de l’Union pour la Démocratie et l’intégration sociale (UDIS) du sixième (6e) arrondissement de Libreville est sur le terrain. Objectif de ce déploiement est de sensibiliser les populations de cette circonscription électorale sur l’impérieuse nécessité, pour eux, de se faire enrôler sur les listes électorales et surtout de voter le jour j. Insistant sur la place et le rôle de la femme dans la société et dans la politique, le Coordonnateur du parti dans cet arrondissement, Ghislain NGUEMA ELLA, et son équipe demande aux populations de la circonscription électorale éponyme d’exercer leur devoir citoyen.
Pour rappel, le ministre de l’Intérieur a officiellement lancé les opérations d’enrôlement mardi 7 mai dernier. Mais depuis lors, l’engouement n’est pas celui escompté. Sur le terrain, l’on constate plutôt un timide déplacement des populations vers les centres d’enrôlement. Dans l’opinion, la possibilité du report des élections alimente les conversations. La particularité de cette révision du fichier électoral, tient au fait que cette année trois (3) scrutins sont prévus: présidentielle, législatives et locales.
Sont principalement concernés : les jeunes qui ont atteint la majorité ces sept dernières années, et tous ceux qui ne figurent sur l’ancienne liste électorale élaborée en 2016 sont également concernés. Les familles sont appelées à déclarer les décès afin que les morts soient retirés des listes électorales. La révision electorale s’étend sur 30 jours dans 159 centres d’enrôlement au Gabon et 31 à l’étranger. Plus de 3 000 personnes sont mobilisées. Il n’y aura que trois jours pour faire des réclamations. Puis les cartes d’électeurs seront distribuées par qui de droit.
Fort de tous ces rappels énoncés par le ministre de l’Intérieur, la coordination de l’UDIS pour le 6e arrondissement de Libreville exhorte les populations de cette circonscription électorale à se faire enrôler massivement sur les listes. «Attendre la dernière minute pour se faire enrôler serait une erreur que les Gabonais ne peuvent se permettre», martèle Ghislain NGUEMA ELLA. Un rappel qui fait écho à l’appel à la mobilisation générale lancé par le président de ce parti membre de la majorité républicaine et sociale pour l’émergence, Hervé Patrick OPIANGAH, lors du méga meeting du 11 février 2023 au stade de Nzeng-Ayong .
«Je vous exhorte de pouvoir vous rebeller positivement, de vous organiser et d’attendre la période d’enrôlement, de vous enrôler massivement pour que partout où il y aura des candidats de l’UDIS pour ces élections générales à venir, qu’on ait plus d’élus; parce que quand on a plus d’élus, on peut faire bouger les choses». Et à en juger par les réponses positives qu’enregistre la coordination sur le terrain depuis le début de sa mission de sensibilisation, on peut affirmer que le message est en effet bien reçu.
MEZ
Politique
“Comptes gelés, factures impayées, cuisinier absent & restrictions téléphoniques”: le point sur la situation actuelle d’Ali BONGO

A chacun de leur passage, les personnalités politiques qui ont pu le voir dans le cadre de visites officielles sont unanimes «Ali BONGO se porte bien» du moins physiquement. Pour les témoins de son quotidien, il n’en est rien. Car, la luxueuse résidence d’Ali BONGO ONDIMBA ne serait en réalité «qu’une prison dorée».
«Il n’est pas du tout libre» a confié un proche de la famille du président déchu, à RFI. «Il y a des chars autour de sa résidence» et l’ex-chef d’État qui ne bénéficierait pas de sa retraite, ne disposerait d’aucun moyen de paiement. Car poursuit la source, en plus de ses comptes bancaires gelés, Ali BONGO qui cumulerait 3 mois de factures d’électricité impayées, verrait «ses chèques refusés». Il ne serait donc pas à l’abri «d’une coupure».
À l’instar du téléphone auquel «il n’a pas accès», selon RFI, l’ex-président gabonais a été privé de son cuisinier principal, démissionnaire, «car il ne supportait plus de travailler dans ces conditions». Ce serait donc désormais «sa famille et notamment sa mère doivent lui amener à manger».
Si «Ali BONGO se porte bien», il semble que le luxe de la résidence au sein de laquelle il est reclus, renferme de nombreux secrets. Mais, en plus du gel de ses comptes, ses restrictions téléphoniques, et chèques rejetés, les révélations de ses proches laissent à penser que les conditions actuelles de la vie de l’ex numéro un gabonais pourraient révéler d’autres secrets. Mais seule une communication des autorités de la Transition permettrait d’apporter des éclaircissements sur la situation de l’ancien Chef de l’État.
Politique
Ali Bongo “prêt à prendre ses responsabilités” devant la justice à cette condition

En résidence surveillée depuis le putsch du 30 août 2023, Ali BONGO ONDIMBA semble principalement affecté par la détention de son épouse, Sylvia et de son fils, Noureddine BONGO. Tous les deux accusés de haute trahison et d’avoir “usurpé” la signature de l’ex-président de la République, alors que selon certaines langues, ce dernier n’était pas en pleine possession de ses facultés cognitives.
Seulement, en dépit de son «handicap» et de son état de santé «fragile», Ali BONGO, pour qui l’armée avait apprêté un avion pour son exil, s’entête «il ne veut pas partir sans sa femme et son fils», a confié un proche de l’ex-famille présidentielle à RFI. Mieux encore, poursuit-il, «qu’il est prêt à prendre ses responsabilités». Car sa femme et son fils «n’ont rien fait» et devraient être libérés.
Mais si Ali BONGO est prêt à se livrer au sort de la justice, le président de l’Assemblée nationale, Jean François NDONGOU précise qu’il «ne peut pas passer devant un tribunal ordinaire». Car, «seule une juridiction spécialisée d’exception peut juger un ancien président».
Politique
Gabon / Recrutement à la fonction publique: enfin le dégel!

L’arrêté n°000009/PM/MFPRC signé le 24 novembre 2023 par le Premier ministre Raymond NDONG SIMA vient enfin légitimer le processus de candidatures enregistré au sein des différents ministères depuis le mois d’octobre dernier. En effet, précisé la décision, «le présent arrêté porte suppression des mesures de gel des recrutements, examens et concours, titularisations, avancements, stages et reclassements dans la Fonction publique». Un soulagement pour de nombreux gabonais qui espèrent ainsi rompre avec le chômage, et devenir “fonctionnaires”. Il n’appartient plus qu’aux directeurs centraux des ressources humaines (DCRH) de procéder à l’examen des 40 000 dossiers de candidatures soumis à leur attention. Le compte à rebours semble être lancé pour les prétendants à la fonction d’agents de l’État.