Santé
Gabon: plus de 40 structures sanitaires réhabilitées pour améliorer l’accès au soins
Second focus de la campagne gouvernementale « Pour vous », cette fois consacré au volet Santé publique. Le bilan du second septennat d’Ali BONGO ONDIMBA dans ce domaine, est des plus satisfaisant. Dans le cadre du Projet d’Appui au secteur Santé Phase 2 (PASS 2), qui s’inscrit en droite ligne avec la mise en œuvre du Plan d’accélération de la transformation (PAT), initié par Ali BONGO ONDIMBA, plus de 40 structures sanitaires à travers tout le pays ont été réhabilitées à travers l’arrière-pays.
C’est notamment le cas des centres de santé de Fougamou et Ndendé (Ngounié), les centres médicaux de Mitzic et Medouneu (Woleu-Ntem). Ou encore les centres médicaux d’Ovan et M’vaddi (Ogooué-Ivindo), les structures sanitaires d’Okondja, d’Akiéni et de Léconi, dans les départements respectifs de la Sébé-Brikolo, la Lekoni-Lekori et des plateaux (Haut-Ogooué).
Grâce aux travaux de réaménagement, des centres médicaux de l’intérieur du pays ont été érigés au niveau d’hôpitaux départementaux. Les travaux de réhabilitation ont consisté à agrandir les blocs opératoires, rendre les salles d’accouchement plus spacieuses, réaménager les salles de consultations en ophtalmologie, stomatologie et ORL. Les urgences, le pôle mère-enfant, la médecine, les consultations externes, les hospitalisations, ont également bénéficié d’une extension.
Tout ceci, au bénéfice des populations qui ont enfin accès à une meilleure offre de soins. Et des personnels de santé qui peuvent aujourd’hui exercer avec des plateaux techniques de pointe et par ricochet augmenter capacité d’accueil de leurs établissements sanitaires. Dixit Antoine KOUMANGOYE, chef d’unité départementale, qui, dans le focus réalisé dans le cadre de campagne gouvernementale « Pour vous », souligne «l’intérêt majeur de l’ouverture de l’Unité départementale de la CNAMGS à Ntoum pour les populations qui ont désormais accès à un service de base à proximité de leurs habitations».
MEZ
Santé
Gabon/ Variole du singe: la course aux cas contacts du 1er cas est lancée
Le 22 août 2024, le Ministre de la Santé, Adrien MOUGOUGOU a fait l’annonce de l détection d’un premier cas de contagion à la variole du singe. En provenance d’Ouganda, ce gabonais de 30 ans tenu en isolement au Centre hospitalier universitaire de Libreville, depuis le 21 août dernier présentait des symptômes tels que de la fièvre, la fatigue et une éruption cutanée généralisée. Si son état est stable désormais, les autorités s’inquiètent dorénavant à identifier toutes personnes qui auraient été en contact avec le patient, depuis son retour.
Paré d’un plan de riposte mis en place depuis l’apparition de l’épidémie en RDC, dès avril 2024, le gouvernement rassure les populations que «la létalité de cette maladie n’est pas aussi importante» et qu’elle est «moins contagieuse que la Covid-19, notamment par voie aérienne». Tout en les invitant à rester calme, ne pas céder à la panique et respecter les mesures d’hygiène recommandées, notamment éviter le contact avec les animaux sauvages, bien cuire la viande de brousse et limiter les contacts physiques en cas de lésions cutanées.
Santé
Voici le nombre d’œufs à consommer par jour selon les scientifiques
A la coque, dur, au plat… Chacun a ses préférences mais l’œuf reste un aliment incontournable de nos assiettes. Une bonne chose pour la santé car l’œuf est un aliment qui contient beaucoup de bons nutriments. À commencer par sa teneur élevée en protéines (12,7 g/100 g). « L’albumine du blanc d’œuf est considérée comme la protéine de référence, c’est-à-dire celle qui contient tous les acides aminés essentiels dans des proportions optimales » explique Nathalie Negro, diététicienne-nutritionniste, Responsable du Centre nutritionnel des Thermes de Brides-les-Bains. Avec environ 15 g de protéines dans deux œufs, ce produit rivalise avec la consommation d’un petit steak haché.
L’œuf apporte aussi l’intégralité des vitamines du groupe B indispensable à la bonne marche de notre organisme. Il contient également de la vitamine D utile à la santé osseuse et au bon fonctionnement de notre système immunitaire. Il est source de minéraux, « les plus significatifs étant le phosphore et le calcium, très utiles pour la constitution de nos os, et le fer » indique la diététicienne. Il renferme de « bons gras« , les omégas 3, 6 et 9 qui sont indispensables au bon fonctionnement du cerveau, puisqu’ils entrent dans la composition des membranes cellulaires, et utiles pour lutter contre le développement des maladies cardiovasculaires. Et il est peu calorique.
Avec un apport de 398 mg de cholestérol, le jaune d’œuf est l’une des sources les plus riches de cholestérol alimentaire d’où le fait qu’il ait longtemps été diabolisé. Une étude américaine publiée dans la revue médicale JAMA a constaté un lien entre la consommation d’aliments riches en cholestérol et le développement de maladies cardiovasculaires. Ce risque augmentait en fonction de la quantité consommée. Mais pour rappel, seulement 30% du cholestérol provient de l’alimentation et 70% est fabriqué par le foie.
S’il a longtemps été recommandé de se limiter à la consommation de 2 à 4 œufs par semaine, aujourd’hui, les scientifiques ont revu leur copie. «En France, les recommandations officielles fixent la consommation pour les adultes en bonne santé, les enfants à partir de 10 ans et les séniors, qui ont un besoin accru en protéines, à un œuf par jour, soit 7 par semaine, en l’absence de pathologies particulières» précise notre interlocutrice. Pour les personnes souffrant d’hypercholestérolémie, de diabète ou de maladies cardiovasculaires, la prudence préconise de consommer 3 à 4 œufs par semaine. C’est déjà pas mal s’accordent à dire ceux qui les adorent !
Source: Le Journal des Femmes
Santé
Vers une “féminisation” du VIH au Gabon
La célébration de la 35e journée mondiale de lutte contre le SIDA, le 1er décembre 2023 a été l’occasion d’effectuer des dépistages massifs. En présence des plus hautes autorités du ministère de la Santé en tête desquelles, le Secrétaire général, Patrice ONTINA, représentant le ministre empêché, les acteurs de la lutte contre cette maladie ont été récompensés.
Au cours de la rencontre, les participants ont découvert le taux d’incidence du VIH au Gabon. En baisse de manière générale, le virus tend à infecter davantage de femmes que d’hommes sur le plan national. L’on assiste ainsi à une féminisation du VIH, avec 4,7% des femmes séropositives soit le double de la gent masculine qui est estimée à 2,3%.
Pour poursuivre la tendance baissière enregistrée sur l’ensemble du territoire, les pionniers de la lutte contre la SIDA au Gabon ont énoncé quelques mesures . Parmi elles, l’augmentation du budget alloué à la lutte contre le VIH-SIDA; l’extension du ticket modérateur CNAMGS aux examens tel que le génotypage; le renforcement de la réponse communautaire; l’instauration du mois dédié à la lutte contre le VIH, Décembre Rouge.