Politique
“Ma vivacité d’esprit, ma force mentale et ma motivation sont décuplées” assure Ali BONGO

À la faveur de l’interview qu’il a accordé à l’hebdomadaire panafricain “Jeune Afrique”, Ali BONGO ONDIMBA a, une bonne fois pour toutes, tordu le cou aux affirmations de ses détracteurs selon lesquelles il ne serait pas en pleine possession de ses capacités physiques et mentales. S’amusant des rodomontades de ses adversaires politiques, le Président de la République commencé par paraphraser l’astro-physicien Albert EINSTEIN. «La folie, disait EINSTEIN, c’est de toujours se comporter de la même manière et de s’attendre à un résultat différent».
Avant d’asséner: «En 2016, mes adversaires politiques m’attaquaient sur ma nationalité prétendument douteuse. Ce qui était proprement ubuesque. Aujourd’hui, ils m’attaquent sur ma santé. C’est tout aussi grotesque». S’il reconnaît ne plus avoir sa mobilité physique d’antan, le Chef de l’État se veut néanmoins clair sur un point.
«Ma vivacité d’esprit, ma force de travail et ma motivation sont décuplées. Posez la question aux présidents Joe BIDEN, XI Jinping ou Emmanuel MACRON, ils vous le confirmeront. Ce débat révèle en réalité la faiblesse, je dirais même le désarroi, de l’opposition, qui n’a pas grand-chose à dire aux Gabonais et qui parle de sujets très éloignés de leurs préoccupations quotidiennes. J’ai un bilan, j’ai un projet que cette opposition pourrait critiquer. Mais non, comme en 2016, elle préfère s’en prendre à ma personne. Ce n’est pas ma conception de la politique». Et toc!
Aucun temps à perdre dans débats “stériles”, pour Ali BONGO, seuls les actes comptent. Sa priorité, répondre aux préoccupations des gabonais, qu’il s’acharnera à solutionner, dit-il, «jusqu’à la dernière minute de son mandat». Toute chose à laquelle devrait se résoudre l’opposition, en proposant aux citoyens un projet de société qui soit réaliste, réalisable et au bénéfice des gabonais, seule cible des politiques menées par le gouvernement.
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Politique
“Comptes gelés, factures impayées, cuisinier absent & restrictions téléphoniques”: le point sur la situation actuelle d’Ali BONGO

A chacun de leur passage, les personnalités politiques qui ont pu le voir dans le cadre de visites officielles sont unanimes «Ali BONGO se porte bien» du moins physiquement. Pour les témoins de son quotidien, il n’en est rien. Car, la luxueuse résidence d’Ali BONGO ONDIMBA ne serait en réalité «qu’une prison dorée».
«Il n’est pas du tout libre» a confié un proche de la famille du président déchu, à RFI. «Il y a des chars autour de sa résidence» et l’ex-chef d’État qui ne bénéficierait pas de sa retraite, ne disposerait d’aucun moyen de paiement. Car poursuit la source, en plus de ses comptes bancaires gelés, Ali BONGO qui cumulerait 3 mois de factures d’électricité impayées, verrait «ses chèques refusés». Il ne serait donc pas à l’abri «d’une coupure».
À l’instar du téléphone auquel «il n’a pas accès», selon RFI, l’ex-président gabonais a été privé de son cuisinier principal, démissionnaire, «car il ne supportait plus de travailler dans ces conditions». Ce serait donc désormais «sa famille et notamment sa mère doivent lui amener à manger».
Si «Ali BONGO se porte bien», il semble que le luxe de la résidence au sein de laquelle il est reclus, renferme de nombreux secrets. Mais, en plus du gel de ses comptes, ses restrictions téléphoniques, et chèques rejetés, les révélations de ses proches laissent à penser que les conditions actuelles de la vie de l’ex numéro un gabonais pourraient révéler d’autres secrets. Mais seule une communication des autorités de la Transition permettrait d’apporter des éclaircissements sur la situation de l’ancien Chef de l’État.
Politique
Ali Bongo “prêt à prendre ses responsabilités” devant la justice à cette condition

En résidence surveillée depuis le putsch du 30 août 2023, Ali BONGO ONDIMBA semble principalement affecté par la détention de son épouse, Sylvia et de son fils, Noureddine BONGO. Tous les deux accusés de haute trahison et d’avoir “usurpé” la signature de l’ex-président de la République, alors que selon certaines langues, ce dernier n’était pas en pleine possession de ses facultés cognitives.
Seulement, en dépit de son «handicap» et de son état de santé «fragile», Ali BONGO, pour qui l’armée avait apprêté un avion pour son exil, s’entête «il ne veut pas partir sans sa femme et son fils», a confié un proche de l’ex-famille présidentielle à RFI. Mieux encore, poursuit-il, «qu’il est prêt à prendre ses responsabilités». Car sa femme et son fils «n’ont rien fait» et devraient être libérés.
Mais si Ali BONGO est prêt à se livrer au sort de la justice, le président de l’Assemblée nationale, Jean François NDONGOU précise qu’il «ne peut pas passer devant un tribunal ordinaire». Car, «seule une juridiction spécialisée d’exception peut juger un ancien président».
Politique
Gabon / Recrutement à la fonction publique: enfin le dégel!

L’arrêté n°000009/PM/MFPRC signé le 24 novembre 2023 par le Premier ministre Raymond NDONG SIMA vient enfin légitimer le processus de candidatures enregistré au sein des différents ministères depuis le mois d’octobre dernier. En effet, précisé la décision, «le présent arrêté porte suppression des mesures de gel des recrutements, examens et concours, titularisations, avancements, stages et reclassements dans la Fonction publique». Un soulagement pour de nombreux gabonais qui espèrent ainsi rompre avec le chômage, et devenir “fonctionnaires”. Il n’appartient plus qu’aux directeurs centraux des ressources humaines (DCRH) de procéder à l’examen des 40 000 dossiers de candidatures soumis à leur attention. Le compte à rebours semble être lancé pour les prétendants à la fonction d’agents de l’État.