Société
The Voice Africa sera sur les écrans ce mois-ci, avec la promesse de mettre en valeur le talent, le divertissement et l’enthousiasme des Africains

Dans un communiqué ce 21 mars, le fournisseur de service de communication, Airtel africa a annoncé le lancement de l’émission “The voice Africa”. Principal sponsor dudit programme, The Voice Africa qui a enregistré près de 80 000 inscription à travers le continent va bientôt faire connaître le talent des candidats lors de sa phase des auditions à l’aveugle. Ci-dessous le communiqué dans son intégralité.
«Libreville, 21 Mars 2023 : Airtel Africa, l’un des principaux fournisseurs de services de télécommunications et d’argent mobile, présent dans quatorze pays d’Afrique, annonce aujourd’hui que l’émission très attendue, The Voice Africa, débutera le 26 mars 2023.
Airtel Africa, en tant que sponsor principal, s’est associé à FAME Studios Africa pour diffuser l’émission sur les chaînes de télévision gratuites de ses marchés et sur Airtel TV.
The Voice Africa a enregistré 78 804 inscriptions en provenance du Nigeria, du Kenya, des Seychelles, du Tchad, de l’Ouganda, du Congo, de la Zambie, de la Tanzanie, du Rwanda, du Gabon, de Madagascar, du Malawi et de la République démocratique du Congo. 12 308 talents ont ensuite été sélectionnés pour les auditions et un total de 100, sept par pays en plus de deux jokers, ont été choisis pour participer aux spectacles en direct à Lagos, au Nigeria.
The Voice Africa adoptera le format de l’émission mondiale, en commençant par les auditions à l’aveugle, les battles, les K.O., les séries éliminatoires et en terminant par le show en direct. Le spectacle durera 25 semaines, à raison d’une émission par semaine, les premières émissions étant consacrées aux auditions à l’aveugle basées uniquement sur la voix des talents et non sur leur apparence. The Voice Africa devrait attirer un public à la fois panafricain et mondial, avec un panel de coachs et d’animateurs de télévision de haut niveau qui verront l’un des 100 talents sélectionnés être couronné The Voice Africa.
Anthony Shiner, directeur commercial du groupe Airtel Africa, a déclaré : Nous sommes ravis de faire enfin connaître au monde entier les talents musicaux exceptionnels de l’Afrique grâce à la version continentale de l’émission à succès The Voice, reconnue dans le monde entier. The Voice Africa mettra en valeur les talents musicaux africains, procurant engouement et divertissement à des millions de personnes à travers le monde, tout en présentant des voix, des performances et des intrigues incroyables. C’est l’occasion de célébrer et de contribuer à la scène musicale africaine à travers des histoires vraies de résilience, de persévérance, de lutte et de succès auxquelles certains d’entre vous peuvent s’identifier et qui auront sans aucun doute un impact sur votre vie.
Airtel Africa croit en la capacité des jeunes talents sur le continent et a toujours soutenu l’idée que les jeunes africains sont les futurs leaders, non seulement sur le continent mais aussi dans le monde entier. Pour montrer son engagement et le soutien de l’organisation, Airtel Africa a investi dans diverses initiatives visant à promouvoir les jeunes talents et l’expertise dans les secteurs de l’éducation, du sport et de l’innovation.
En 2021, Airtel Africa a annoncé un investissement inédit de 57 millions de dollars dans l’éducation, en partenariat avec l’UNICEF, qui vise à fournir et à accroître l’accès à l’éducation numérique pour améliorer l’avenir des enfants africains. Parmi les autres initiatives auxquelles Airtel Africa a participé au fil des ans, citons les MTV Africa Music Awards (MAMAs), le Zain Africa Challenge, qui a rassemblé des étudiants universitaires dans un concours de quiz, et les Airtel Rising Stars, un tournoi de football pour les garçons et les filles de moins de 15 ans.
Pour plus d’informations sur The Voice Africa, veuillez consulter le site https://www.thevoice.africa/en».
Société
100 jours du CTRI: les Gabonais entre satisfaction et retenue?

Le 30 août 2023, l’armée met fin au régime en place et prend le pouvoir pour assurer la Transition institutionnelle au Gabon. Date mémorable pour les gabonais qui ont vu en cet acte une libération, l’espoir d’un réel changement de politique et à terme des conditions de vie des populations. 100 jours après le Général de brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, président de la Transition et le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) font-ils toujours l’unanimité ? Ou la désillusion a-t-elle déjà gagné les gabonais?.
Reprise des chantiers laissés à l’abandon, initiation de solutions d’urgence pour faciliter l’accès à l’eau, mise en solde des enseignants, ouverture des concours et dégel des recrutements, l’on ne cite plus les décisions satisfaisantes annoncées par le CTRI depuis qu’il assure la gestion de l’État. Dans l’ensemble, la population est sous le charme. Pour nombre de gabonais, il n’en faut pas plus, la gestion militaire peut s’installer dans la durée (au-delà des 2 ans de transition prévus).
Pourtant dans les quartiers, transports en commun et bistrots, les langues se délient, la transition, toutes ces décisions ne seraient que de la poudre aux yeux. La popularité du Président de la Transition ne fait aucun doute. Mais d’aucuns s’effraient de la «toute-puissance» d’une armée qui se laissent aller à la «bavure». Et regrettent une continuité du système déchu, entre favoritisme, laxisme et «copinage». Pour autant, devant l’enthousiasme général, disent-ils «on se retient de dire notre déception au risque de passer pour des gabonais éternellement insatisfaits».
100 jours après le coup d’État, les gabonais demeurent optimistes et accorder au Général et sa suite le sursis d’avoir hérité d’un pays mal en point, sur tous les plans. En effet, comment pourraient-ils reconstruire en 3 mois ce qui a été détruit pendant plusieurs années? A ce titre les regards, qu’ils soient admiratifs, dubitatifs ou impatients restent braqués sur le CTRI qui devra au-delà de la satisfaction générale, s’assurer de prendre des décisions qui garantissent au Gabon, son essor vers la félicité. Afin que les gabonais qui sont encore de tout coeur avec eux, ne leur soient hostiles dans les deux prochaines années.
Société
Gabon: 72 agents Sobraga décorés pour leurs bons et loyaux services

A l’occasion de la cérémonie officielle tenue le 1er décembre 2023 à l’hôtel Boulevard d’Owendo, Sobraga a décoré des médailles du travail 72 de ses agents totalisant 10 à 30 ans d’expérience, en présence de la ministre du Travail, Solange NGUIAKIE.
C’est une cuvée de médaillés exceptionnelle cette année avec 72 agents Sobraga qui ont reçu officiellement leurs médailles de travail à l’occasion de la cérémonie officielle qui s’est déroulée le 1er décembre 2023 à l’hôtel Boulevard d’Owendo, en présence de la nouvelle ministre du Travail et de la Lutte contre le Chômage, Solange NGUIAKIE.
Ce sont au total 59 employés qui ont été décorés de la médaille de bronze, récompensant 10 années de bons et loyaux services. Leur engagement dans leurs fonctions respectives a été salué par le Directeur Général, Fabrice BONATTI, qui dans son discours de circonstance a souligné leur contribution au développement de l’entreprise, ainsi que «la création d’une culture d’excellence et d’esprit de famille».
10 agents ont été décorés de la médaille d’argent couronnant 20 années de service à Sobraga. 20 ans marquent « une période de transformation et de réussite continue pour notre entreprise » souligne Fabrice BONATTI. « Vous incarnez la persévérance et l’expertise qui a propulsé Sobraga vers de nouveaux sommets » a-t-il ajouté.
Enfin, 2 médailles d’or ont été décernées, célébrant 30 années d’ancienneté, aux « véritables caciques » de l’entreprise. « Votre dévouement indéfectible est une source d’inspiration pour nous tous » a déclaré le Directeur Général, avant de conclure en rappelant que « notre réussite collective repose sur l’engagement et la passion de chaque membre de la famille Sobraga ».
« Nous ne devons pas les oublier et nous devons nous engager à faire en sorte que cela ne se reproduise plus » a déclaré M. Bonatti, expliquant que « la direction de Sobraga est fermement engagée à cultiver un environnement où chaque voix compte, où chaque préoccupation est écoutée et où chaque idée contribue à façonner un avenir commun ».
Le dialogue social à Sobraga est en effet pris en exemple depuis de nombreuses années, avec d’importants acquis et une paix sociale durable entretenue depuis plus d’un quart de siècle. Le contexte favorable a permis à Sobraga de relever tous les défis pour devenir le leader de l’industrie nationale qu’elle est aujourd’hui avec ses 6 sites de production certifiés répartis dans 5 des 9 provinces du Gabon.
Une réussite rendue possible par les efforts et l’abnégation des agents, qui grâce à de longues et belles carrières au sein de l’entreprise, permettent à Sobraga de concrétiser sa vision d’être l’entreprise préférée des Gabonais et un acteur régional de référence dans le management de la qualité, la capacité d’innovation et l’engagement citoyen.
Société
Gabon: l’âge maximal des véhicules à l’importation passe de 5 à 8 ans

Le 02 décembre 2023, lors de son passage face à la presse, le Premier ministre, Raymond NDONG SIMA, rappelait déjà à l’opinion les aspects qui contribuent à la cherté des transport en commun au Gabon. Parmi ceux-ci, le coût élevé des véhicules dont la limite d’âge avait été fixée par le décret n°0551/PR/MTL du 16/12/2016, complété par l’arrêté n° 00119/MTL/MEPPDD du 13/03/2017, qui stipule que seuls les véhicules d’occasion de catégorie A, B, et D âgés de 5 ans au plus étaient autorisés à l’importation contre 6 ans pour les catégories C et E.
Y remédiant, «dans le cadre de la lutte contre la vie chère et en vue de faciliter l’ accès aux moyens de transport au plus grand nombre», précise le communiqué n°030 du Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI). le président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a rallongé l’âge des véhicules importés jusqu’à 8 ans. Alors que l’importation des motos a été limitée à 12 mois.
En effet, les conséquences du premier décret n°0051/PR/MT du 12 janvier 2015, adopté en vue de lutter contre la pollution, qui limitait l’âge d’importation à 3 ans, finalement ramené à 5 et 6 selon les catégories de véhicule, a fortement fait vieillir le parc automobile du gabonais moyen et laisser place à de nombreux trafics. Par ailleurs, l’importation est désormais réservée aux seuls nationaux.