Economie
Gabon: le pétrolier Maurel & Prom prévoit une hausse de production de + 1000 baril/jour en 2023

Selon un communiqué signé en date du mardi 14 mars 2023, la société pétrolière Maurel & Prom a informé de son projet d’investir 52 milliards FCFA au Gabon en 2023. En effet, sur une enveloppe de 273 millions de dollars (167 milliards de FCFA), la société indonésienne voudrait consacrer en 2023, 85 millions de dollars (52 milliards de FCFA) d’investissements dans le développement du secteur pétrolier au Gabon. Soit 30% de ce budget global destiné aux investissements de développement, d’exploration ainsi qu’à certains financements.
Ces investissements intègrent des activités de développement sur l’actif d’Ezanga, avec la possibilité de réaliser une acquisition sismique 3D sur ce permis. Maurel & Prom escompte produire cette année de produire 15 600 barils par jour au Gabon contre 14 646 barils par jour en 2022, soit un peu plus de 1000 barils supplémentaires. Filiale du leader indonésien des hydrocarbures Pertamina, la production a de la compagnie pétrolière a baissé en 2022 de 6%; toute situation consécutive à un incident survenu en avril sur le terminal d’export du Cap Lopez.
Des chiffres que le pétrolier entend booster en 2023. Le communiqué précise qu’ «au Gabon, une campagne d’acquisition de données sismiques 3D était initialement prévue en 2022 dans la partie sud du permis d’Ezanga. Celle-ci est toujours à l’étude, avec un planning final qui reste à confirmer». Sur les 167 milliards FCFA de cette enveloppe, 3 milliards de FCFA et 6 milliards de FCFA seront respectivement consacrés à l’investissement en Tanzanie et en Angola.
MEZ
Economie
Secteur pétrolier : OLIGUI NGUEMA instruit Marcel ABEKE d’accroître la production

Reçu en audience ce 25 septembre 2023, par le Président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, le ministre du Pétrole, Marcel ABEKE a présenté un point des dossiers prioritaires du département placé sous sa responsabilité.
À la suite de nombreux de ses collègues du gouvernement de Transition, venus rendre compte que chef de l’État, le ministre a présenté les facteurs qui entravent le bon fonctionnement de ladite administration. Évoquant par ailleurs la mise en place d’une stratégie visant à attirer de nouveaux investisseurs dans le but de s’arrimer aux normes internationales.
À l’écoute de ce récapitulatif des actions prioritaires à mener dans ce secteur, le Général de brigade, a instruit Marcel ABEKE à améliorer la production, de même que les conditions de travail des opérateurs.
Economie
Gabon: Mays MOUISSI sommé de mettre en oeuvre les actions prioritaires dans des “délais raisonnables”

Telles sont les instructions émises par le Président de Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA ce 21 septembre 2023, au terme de l’audience accordée au ministre de l’Economie et des participations, Mays MOUISSI KINGA. Le chef de l’État, met un point d’honneur à ce que les actions prioritaires retenues par le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), soient rapidement concrétisées.
En effet, le membre du gouvernement de la Transition a présenté au Général de brigade, un point sur les dossiers
prioritaires ainsi que les mécanismes mis en place pour la mobilisation des
recettes de l’État. Lesquels devraient permettre de financer la Transition, les projets de développement et les réformes institutionnelles.
Pragmatique et ayant à coeur le respect des échéances et engagements, le Président de Transition a instruit le ministre de tout mettre en œuvre afin que les mesures prioritaires annoncées par le CTRI soient effectives dans les délais raisonnables.
Economie
Gabon: la perspective de la dette de “stable” à “négative” selon Moody’s

Dans un communiqué publié le 12 septembre 2023, l’agence internationale de notation financière Moody’s, a abaissé la perspective associée à la dette du Gabon de «stable» à «négative». Ceci, du fait du coup d’Etat militaire qui a renversé le régime d’Ali BONGO le 30 août dernier, et qui laisse planer un «risque accru» de liquidités. Ainsi, la note souveraine du Gabon est elle Caa1, soit une «très mauvaise qualité» conformément à l’échelle de notation de l’agence. Ce qui traduit un «niveau de risque de crédit est très élevé».
Selon ledit communiqué, «la perspective négative suggère qu’une amélioration de la note est peu probable à court terme. Cependant, si la situation politique se stabilise et que la transition se déroule de manière ordonnée, la perspective pourrait redevenir stable. À l’inverse, une détérioration durable de la situation politique ou l’imposition de sanctions financières pourrait entraîner une dégradation de la note».
Conséquence de la condamnation du putsch militaire qui a porté le général Brice OLIGUI NGUEMA au pouvoir par des puissances mondiales telles que la France, les États-Unis et même la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), Moody’s relève « les risques accrus liés à la liquidité gouvernementale et à la situation politique». En dépit de la nomination d’un gouvernement de transition chapeauté par Raymond NDONG SIMA et l’organisation à terme d’« élections libres, transparentes et crédibles » pour rétablir le pouvoir civil, l’agence craint une incertitude politique croissante et l’effritement des perspectives économiques et le soutien financier de la communauté internationale.
Néanmoins, si elle craint que la suspension de l’ordre constitutionnel et l’incertitude politique croissante effritent les perspectives économiques et le soutien financier de la communauté internationale, l’agence souligne quelques points positifs. Premièrement, la note Caa1 équilibre les défis institutionnels et de gouvernance du Gabon avec des coûts de dette modérés et le soutien apporté par les prix élevés du pétrole. Deuxièmement, l’appartenance du Gabon au Franc CFA est un gage de la stabilité macroéconomique du pays.
MEZ