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Economie

Gabon: les biens produits dans la ZIS de Nkok désormais accessibles sur le marché de la Zlecaf

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Ce 6 mars 2023, le président de la République, Ali BONGO ONDIMBA, a reçu en audience le secrétaire général de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), Wamkele MENE. Ont été placées au menu de cette entrevue, les questions relatives à l’accès de cette organisation au marché du continent africain. Pour rappel, la Zelcaf est une organisation qui est une plateforme de commerce .

Lancé depuis janvier 2021, l’accord de la Zlecaf porte sur la suppression des droits de douane à hauteur de 80 % des biens produits. Objectif en filigrane : créer un marché commun africain de 1,3 milliard de consommateurs où les produits circulent et s’échangent sans barrières douanières afin de booster le développement des pays membres. Une énorme opportunité pour le Gabon qui pourrait, en effet, en faire un levier de croissance de ses exportations vers l’Afrique. Selon des informations de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement, seuls 3,3 % des exportations du pays sont orientées vers le continent.

L’on notera que le Gabon assure la présidence des réunions de la Zone de libre-échange continentale africaine. Sous le leadership du pays d’Ali BONGO ONDIMBA, trois protocoles ont été adoptés au cours de récents sommets des chefs d’État. Dixit le Secrétaire général de la Zelcaf, «il y a un point très important qui concerne les biens produits au sein de la zone de Nkok. Ces biens pourront dorénavant avoir accès au marché de la Zlecaf. C’est un point très important pour le Gabon de savoir que les biens produits au sein de la zone de Nkok sont aujourd’hui accessibles sur le marché continental».

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«La Zlecaf offre une opportunité au Gabon et aussi à la zone CEMAC de pouvoir créer des opportunités d’emplois, de créer de la richesse au sein de cette sphère. Donc il est vraiment important pour le Gabon de pouvoir profiter des opportunités qui sont offertes au sein de la Zlecaf, vraiment pour créer de la richesse et pouvoir bénéficier aussi des richesses issues dans le grand marché continental africain», a-t-il conclu.

MEZ

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Gabon: les convoyeurs de marchandises désormais tenus de présenter une « Lettre de voiture »

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Lek 28 mars 2023, une convention a été signée entre le Conseil gabonais des chargeurs (CGC) et la Direction générale des transports terrestres (DGTT) portant présentation désormais obligatoire de la «Lettre de voiture » (LV). Document prévu par l’Acte uniforme Ohada, la lettre de voiture (LV) est un contra établissant les conditions générales d’une prestation de transport, et définissant l’ensemble des règles encadrant la transaction entre le chargeur et le transporteur, ainsi que la responsabilité de chacun en cas de litige. En somme, l’équivalent du connaissement maritime (Bill of lading, ou B/L en anglais) en transport maritime, et la Lettre de transport aérien (LTA). La mise en route de la LV intervient quelques semaines après le naufrage du navire Esther Miracle qui a endeuillé le Gabon tout entier. Drame à la suite duquel, le Premier ministre, Alain-Claude BILLIE-BY-NZE, avait annoncé un grand ménage dans le secteur des transports gabonais en proie à des « conflits d’intérêt, l’intérêt personnel  des négligences, compromissions, des passe-droits».Selon Anatole KABOUNOU ONKONI, directeur général des transports terrestres: « Dans la documentation dans un voyage terrestre, il manquait cet élément important alors que dans les autres modes de transport, ce n’était pas le cas. Le vide est comblé ». Délivrée gratuitement aussi bien au transporteur qu’au chargeur, la LV facilite la traçabilité des marchandises sur la route.

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Transition énergétique: vers l’augmentation des investissements américains au Gabon

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Jeudi 23 mars 2023, une délégation américaine conduite par Syed DILAWAR, envoyé spécial du bureau économique et des affaires commerciales des États-Unis a été reçue par le ministre du Pétrole, Vincent de Paul. L’objet de cette entrevue visait à étudier la possibilité pour le gouvernement américain d’augmenter ses investissements au Gabon.

Le ministre du Pétrole a présenté à ses hôtes les potentialités offertes par le pays dans le secteur énergétique et des hydrocarbures: « Le Gabon est dans une phase de transition énergétique. Et le gaz est désormais une ressource qui doit compter et pour laquelle, nous savons qu’aujourd’hui, beaucoup d’efforts doivent être faits dans la recherche. Surtout la recherche dont les potentialités dans l’offshore profond et très profond nécessitent de gros investissements. Et nous savons que l’ensemble des sociétés américaines pour la plupart sont celles qui sont porteuses des projets de cette nature», a expliqué Vincent de Paul MASSASSA à ses hôtes.

Dans un contexte de déclin de la production pétrolière, il est plus que nécessaire d’accélérer la transition énergétique et améliorer l’approvisionnement du territoire national en gaz butane. Ainsi, le Gabon a-t-il amorcé, depuis peu, sa transition énergétique. Laquelle devrait notamment consister au développement des ressources gazières afin de générer de nouvelles sources de revenus pour les prochaines années.

«Je suis ici pour voir comment on peut accélérer les investissements américains ici au Gabon et comment les entreprises américaines peuvent travailler avec les entreprises gabonaises», a déclaré Syed DILAWAR, au sortir de l’audience. Rappelons que plusieurs entreprises américaines opèrent déjà dans le secteur pétrolier gabonais. On peut citer la compagnie Vaalco Energy et la société américaine des services pétroliers Schlumberger.

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15e session de la Cemac: vers un changement de dénomination du Fcfa

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Dans quelques années, le franc CFA, la monnaie notamment utilisée dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), va changer de dénomination. Les réflexions y relatives seraient assez avancées. Le cadre de coopération monétaire avec la France sera certainement modifié. Il s’agit d’une réforme envisagée depuis belle lurette, mais la question était au cœur du 15e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) à Yaoundé au Cameroun. Celle-ci a été mise en débat après la restitution de la «réflexion approfondie» confiée au gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), Abbas MAHAMAT TOLLI, et au président de la Commission de la Cemac, Daniel ONA ONDO en 2019. Selon le communiqué final de ces assises, les chefs d’État ont prescrit «d’élargir la réflexion au ministre en charge des finances et de l’économie » et de leur «remettre les conclusions conjointes à brève échéance, en planifiant suivant un échéancier précis, les mesures à prendre à court, moyen et long terme». En droite ligne de celles engagées par l’Union économique et monétaire d’Afrique de l’Ouest (UEMOA), cette réflexion porte notamment sur le changement dénomination de la monnaie, de la clôture du compte d’opération dans les livres de la Banque de France afin de permettre à la CEMAC de disposer de la totalité de ses réserves de change et du retrait des représentants français au sein des organes de décision et de contrôle de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).

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