Société
11 ans après, le dépôt de dossiers, les postulants à la profession d’huissier en appellent à Ali BONGO
Les postulants à la profession d’huissier de justice ont décidé, 11 ans après, de s’adresser directement au Président de la République via une lettre, pour espérer l’aboutissement de leurs dossiers qui n’a que trop duré. Dans une lettre ouverte, ils rappellent que c’est depuis 2011 qu’ils ont officiellement déposé les dossiers pour le concours d’huissiers de justice. En 2017, les 70 postulants s’étaient acquittés de la somme de 200 000 Fcfa chacun pour les frais de participation au concours. S’en était suivi la traditionnelle enquête de moralité par la direction générale des renseignements (DGR).
En plus de cette enquête de moralité de 2017 organisé par la DGR, à la grande surprise des postulants, de nouvelles enquêtes moralités avaient été organisées. Celle-ci avait été initiée par le ministère de la Justice et la Direction générale de documentation et de l’immigration (DGDI) en 2021, soit 10 après le dépôt des dossiers. Espérant alors enfin l’organisation du concours, les autorités judiciaires feront appel à Loi N° 11/70 du 17 décembre 1970, portant ancien statut des huissiers de justice. Ce qui n’offrait pas cette possibilité aux clercs d’huissiers.
Toujours selon ces derniers, cette carence n’a plus lieu d’être depuis 2022 et l’article 14 de la loi N°001/2022, du 23 mars 2022 fixant les conditions de l’exercice du métier d’huissier de justice en République gabonaise. Cette loi admettrait désormais la nomination des clercs d’huissiers postulants. Donc pour les postulants à la profession d’huissier , il serait plus que temps d’enfin réagir et de leur offrir la possibilité d’exercer. Aussi, ils mettent en avant le fait que depuis 17 ans, le concours d’huissier de justice est toujours attendue par les aspirants, mais n’a plus été d’actualité, encore moins la nomination des postulants.
Les postulants à la profession d’huissier espèrent ainsi une intervention de la plus haute autorité gabonaise en leur faveur. Rappelons au passage que cette situation, une fois résolu, pourrait se révéler une mine d’emploi. Celle qui pourrait permettre de résorber une partie du chômage des jeunes, véritable épine dans le pied des dirigeants gouvernementaux.
Société
CNSS: OLIGUI NGUEMA rétablit l’equilibre de la branche des pensions & garantit la justice sociale
Après 50 ans d’attente, le Gabon franchit un cap historique dans la gestion de sa sécurité sociale. Le Président Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a pris une décision forte en adoptant de nouveaux décrets sur les pensions et les cotisations de la CNSS, modernisant ainsi un système qui stagnait, depuis 50 ans. Cette réforme vise à assurer l’équilibre financier de la caisse tout en améliorant le bien-être des Gabonais.
Car prendre ses responsabilités, c’est agir concrètement, au-delà des mots. Pour le Président OLIGUI NGUEMA, c’est d’abord agir concrètement en faveur du peuple, même face aux résistances et aux tentatives de dissuasion. Son engagement démontre une détermination à assurer un avenir stable, équitable et durable pour tous les Gabonais.
La réforme s’appuie sur deux projets de décret essentiels. Le premier fixe les modalités d’attribution et de calcul des pensions d’invalidité et des pensions de survivants. Il s’inscrit dans la continuité de la loi n°037/2023 du 23 juillet 2023, qui rénove profondément le Code de la Sécurité Sociale, abrogé partiellement depuis 1975. Ce décret introduit un nouveau paramétrage des pensions, réajustant notamment les taux de cotisation et relevant les cotisations pour renforcer la pérennité financière du système.
Le deuxième décret concerne les taux, l’assiette ainsi que le plafond des salaires soumis à cotisations. En révisant ces paramètres, le Président Oligui Nguema met en œuvre une réforme juridique approfondie de la branche des pensions de retraite. Cette mesure est une pièce maîtresse de la restructuration de la CNSS, renforçant son efficacité et assurant la durabilité pérenne du système social gabonais.
En somme, la mise en œuvre de ces décrets est une étape cruciale pour la rénovation des bases juridiques et financières de la sécurité sociale. Par ce leadership résolu, Brice Clotaire Oligui Nguema incarne la responsabilité d’un chef d’État qui agit prioritairement pour garantir la justice sociale et l’avenir de sa nation.
Société
Loger le présent, bâtir l’avenir: la SNI dévoile son Plan Stratégique Quinquennal 2025-2030
Libreville, le 16 octobre 2025 — Conformément à la vision du Chef de l’État, Son Excellence le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, qui fait de l’accès à la propriété un axe central de son action, la Société Nationale Immobilière (SNI) a procédé à la restitution des travaux relatifs à l’élaboration de son Plan Stratégique Quinquennal 2025-2030.

Fruit d’un mois d’échanges et de concertation, ce plan fixe la feuille de route de la SNI pour les cinq prochaines années. Présenté à l’ensemble du personnel, il traduit la volonté de l’entreprise de s’inscrire dans la dynamique nationale impulsée par le Président de la République : offrir un logement décent, durable et accessible à tous les Gabonais.

Le Plan Stratégique 2025-2030 s’articule autour de cinq axes majeurs :
1️⃣ la gestion optimale des ressources ;
2️⃣ l’amélioration de la qualité de service ;
3️⃣ la relance de la production immobilière ;
4️⃣ la promotion du développement durable ;
5️⃣ le renforcement de la performance interne.
À travers cette démarche participative, la SNI entend mobiliser l’ensemble de ses équipes autour d’une ambition commune : loger le présent, bâtir l’avenir, et ainsi contribuer activement à la mise en œuvre de la politique nationale de l’habitat portée par le Chef de l’État.
Ce plan marque une nouvelle étape dans la transformation de la SNI, déterminée à renforcer sa performance, moderniser sa gestion et répondre efficacement aux besoins croissants en logement sur l’ensemble du territoire national.
Société
Crise à l’AGASA : le droit de réponse du Synata aux déclarations du Dr BIYOGUE Jean Delors
Faisant suite à la sortie du Directeur Général de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa), Dr Jean Delors BIYOGUE, le Syndicat national des travailleurs de la dite agence (Synata) ont tenu à apporter des éclaircissements à l’opinion publique, sur les dessous des tensions qui prévalent au sein de l’institution. Un droit de réponse dans lequel il invite la hiérarchie à un bilan et une réflexion objective de la contribution du Synata à une meilleure gestion de l’Agence.
«Droit de réponse concernant le post du Directeur général de l’AGASA, Jean Delors BIYOGUE BI NTOUGOU « DE LA PRETENDUE GRÈVE DES AGENTS DE L’AGASA»
Monsieur le Directeur Général, FACEBOOK n’est malheureusement pas l’endroit
approprié pour un dialogue social.
Aussi, le conseil des ministres du 8 septembre 2025 déplorait le comportement
inapproprié de certains agents publics sur les réseaux sociaux à cause de la violation
répété des règles déontologiques par les cadres supérieurs de l’administration. Peut-être que cela ne s’applique pas à vous.
A cet effet, nous allons quand-même nous prêter à ce jeu, vu que de votre côté, il ne s’agit que d’une guerre d’opinion sur la place publique.
Comme vous le savez, avant d’arriver à ce mouvement de grève, nous vous avons adressé plusieurs courriers (preuves à l’appui), restés sans suite.
Toutefois, il est important pour nous tous, que les faits soient présentés sans êtres
déformés afin d’édifier, en toute lucidité et responsabilité, l’opinion sur votre
management et votre gestion de l’AGASA afin que nul n’ignore.
Après la signature du protocole d’accord de négociation le 29 juillet 2025, nous sommes allés sur la table des négociations sous la supervision de monsieur le Secrétaire Général du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et du Développement Rural (Dialogue social).
Malgré vos multiples violations de ce protocole par des recrutements, des décisions illégales et notes de service y relatives, nous sommes quand même restés sur la table des négociations.
En effet, notre organisation syndicale a toujours prôné le dialogue comme principal outil de gestion de conflit afin de trouver une issue favorable pour l’AGASA. Pour nous, en plus de la mission noble que nous devons remplir au quotidien, il s’agit ici de notre bout de pain, de nos carrières et de nos retraites.
Vous parlez, je cite : « de tentatives de pression et de chantage d’un syndicat composé d’un groupuscule qui, des années durant, a pillé l’Agence ». À ce stade, et à ce niveau de responsabilité, il n’est plus question de fausses accusations pour vous. Vous avez diligenté un audit financier de l’AGASA en 2024. Les résultats sont connus et rien ne vous empêche de mettre les indélicats, s’il y’en a, face à leurs responsabilités plutôt que de vouloir les associer au SYNATA. C’est trop facile et trop bas pour une personne de votre
rang.
De même, au cours de ces négociations devant monsieur le SG du MAEDR, nous avons parlé de la gestion financière et des dérives de certains agents. La position du SYNATA a été claire : « 0 impunité, 0 tolérance… ».
Pour rappel « le groupuscule qui a pillé l’agence depuis des années » selon votre
déclaration est celui qui a entre autres :
– Exigé et obtenu lors du précédent conflit social, l’installation d’un bureau du trésor
public dans nos locaux à batterie IV ;
– Créé et installé de toute pièce une application digitale (avec les félicitations de l’ANINF) qui permet aujourd’hui de tracer et sécuriser en temps réelle toutes nos recettes issues de la délivrance des certificats phytosanitaires ;
– De digitaliser la majeure partie de nos certificats manuels (avec les félicitations de
l’ANINF) avant même la mesure gouvernementale en cours visant à digitaliser l’administration ;
– Vous a suggéré de mettre en place un suivi journalier des recettes de l’agence par un de vos conseiller, ce qui a permis d’ailleurs d’avoir les données financières
réelles du premier semestre 2025.
Vous dites que le SYNATA « s’oppose aux réformes qui recentrent l’AGASA dans ses missions et lui redonnent progressivement ses lettres de noblesse. » Faut-il vous le rappeler, la mission de l’AGASA : « est de prévenir évaluer et gérer les risques sanitaires et nutritionnels présents dans les aliments, et les risques phytosanitaires. »
Aussi, vous devez connaitre les maux qui minent nos domaines d’intervention puisque nous vous les avons présentés à votre bureau lorsque vous étiez PCA en novembre 2023, en présence des membres de votre cabinet à l’époque.
A cet effet, depuis que vous êtes DG, est-ce que ces maux ont régressé ? Est-ce que l’AGASA travaille mieux ? avez-vous poser des actes concrets qui permettent que l’AGASA puisse répondre avec des chiffres/des données scientifiques vérifiables ? avez-vous permis que l’AGASA améliore ou renforce son action sur le terrain et aux frontières ? Nous vous laissons avec votre bilan et votre conscience pour apporter des réponses
concrètes aux consommateurs, ainsi qu’au Président de la République qui vous a fait
confiance.
Aussi, vos voyages multiples dont les frais de mission ont explosé les prévisions
budgétaires y relatives, illustrent vos priorités, vous qui prétendez recentré l’AGASA dans
ses missions et lui redonner ses lettres de noblesses.
Par ailleurs, sachez que toute réforme dans une entreprise/administration publique
répond à un cadre légal, réglementaire et normatif bien établi. Il ne s’agit pas de faire ce qu’on veut, comme on veut, quand on veut, sous-prétexte qu’on est Directeur
Général, car il y’a toujours la forme et le fond, même si dans votre cas il n’y a ni forme ni fond.
La hiérarchie des normes et l’égalité devant la loi font parties des caractéristiques de l’Etat de droit que nous prônons tous à l’orée de cette Ve République. Vous qui êtes «Politologue» vous devez le connaître et le comprendre mieux que d’autres.
Vous dites : « Je m’opposerai jusqu’au bout à toute tentative de prise en otage de
l’administration publique qui est un service commun pour le bien commun, par une petite minorité qui ne pense qu’à ses intérêts personnels et viole en permanence les principes du dialogue social en entreprise. »
Qu’appelez-vous « tentative de prise en otage » ? Au sens de l’article 379 du code du Travail en République Gabonaise, la grève est l’arrêt concerté du travail par un groupe de travailleurs en vue de soutenir des revendications professionnelles déjà déterminées auxquelles l’employeur n’a pas donné satisfaction. Elle est une modalité de défense des droits et des intérêts professionnels, économiques et sociaux.
Il ne dépendait que de vous et l’application des recommandations pertinentes issues du Procès-verbal final du comité paritaire mis en place par les Plus Hautes Autorités pour éviter cette situation. Libre à vous de les mettre en œuvre immédiatement pour ramener le calme et l’apaisement. Peut-être est-ce une question d’Ego ?
Aussi, contrairement à ce que vous avancez, sachez que les principes clés du dialogue social en entreprise incluent l’équité, garantissant un traitement juste pour toutes les parties ; la transparence, impliquant une communication ouverte et honnête ; le respect mutuel, valorisant les perspectives diverses ; la coopération, visant des solutions bénéfiques pour tous ; et l’adaptabilité, pour répondre aux besoins évolutifs de l’entreprise.
Tous ces principes ont été mis en avant par le SYNATA au cours de ce dialogue social. La preuve certaines recommandations, nécessitant plus de temps pour leurs applications (rééchelonnement de la dette sociale et de la dette du personnel) ont été acceptés par le syndicat. En revanche, vos multiples violations du protocole d’accord pendant ce dialogue, illustrent-elles mieux ces principes ? Chacun pourra se faire une juste opinion.
En somme, la situation actuelle de l’AGASA est la résultante de votre posture de défiance institutionnelle et votre gestion peu orthodoxe du bien public. Un Haut responsable de l’administration ne peut gérer en violant délibérément les textes qui organisent la structure avec un impact réel sur le fonctionnement administratif et technique comme c’est le cas aujourd’hui. Puis, prétendre soutenir l’action gouvernementale voir le Chef du Gouvernement.
Vos mauvais choix enfoncent l’AGASA dans une crise sans précédent.
Comment peut-on recruter autant de personnes sachant qu’il y a déjà une dette pour les cotisations sociales du personnel existant ?
Pourquoi avoir vendu les véhicules de l’agence alors qu’on manque de moyens logistiques pour être opérationnels pour ensuite demander aux agents de mettre à contribution leurs véhicules personnels ?
Pourquoi avoir créé une direction RSE budgétivore avec pour responsable votre fille nouvellement recruté par vos soins, après avoir prétendu (via vos représentants) que la trésorerie était au rouge au cours du dialogue social?
Pourquoi les agents qui sont sur le terrain manquent du strict minimum en matière d’EPI ce qui les exposent à tous les risques comme le cas d’AVC d’un agent il y’a 2 mois ? Ce dernier a dû gérer seul avec sa famille. A ce jour cet accident a-t-il été déclaré au niveau de la CNSS ? il y’a tant à dire et à redire de votre gestion, malheureusement.
Vos actes de gestions sont là, et depuis votre arrivée en tant que DG vous pouvez
objectivement vous auto-évaluer et arriver à la même conclusion que nous. Vous êtes
un mauvais manager.
Et une fois encore l’administration est écrite, a des règles et des procédures pour le traitement des conflits en entreprise, et vos multiples publications sur les réseaux
sociaux n’en font pas parties.
« EN ATTENDANT LA GREVE SE POURSUIT »
Fait à Libreville, le 02 octobre 2025
LE SYNDICAT NATIONAL DES TRAVAILLEURS DE L’AGASA en abrégé SYNATA»








