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Gabon /Concertation politique: la NAR fustige la désunion de l’opposition & demande une entente de celle-ci

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C‘est une véritable cacophonie dans laquelle s’enlise l’opposition, après la désignation des membres devant la représenter dans la phase des travaux de la concertation politique ouverte lundi 13 février dernier par Ali BONGO ONDIMBA. En effet, selon la règle établie d’accord parties, majorité et opposition devaient, chacune, désigner 40 membres, soit un total de 80 personnes, devant siéger au sein d’une grande concertation politique. Seulement voilà, le mode de désignation des 40 membres de l’opposition a donné lieu à des tensions, le 16 février 2023. Conséquence : quelques leaders de l’opposition se sont retirés. Pour rappel, le but de cette concertation politique est d’aboutir à des élections aux lendemains apaisées. Outrée par cette situation, la Nouvelle Alliance Républicaine (NAR), parti politique de l’opposition, est montée au créneau via un communiqué de presse. Fustigeant la désunion de ses pairs de l’opposition, la NAR tire ainsi la sonnette d’alarme et demande une concertation de celle-ci. La Nouvelle Alliance Républicaine constate avec regret que «seulement deux jours après l’ouverture, l’opinion nationale et internationale, assiste déjà à des désistements des participants du côté de l’opposition. (…) Au regard de cette situation déplorable, nous notons que la volonté politique affichée par le pouvoir pour préparer sereinement les élections est mise en doute et taxée de mascarade». Ci-dessous le communiqué in extenso.

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«La Nouvelle Alliance Républicaine constate avec regret qu’à peine commencée, la concertation présentée comme une expression de la démocratie au vu de la participation à quotas des représentants des partis politiques de la majorité et de l’opposition, montre déjà des failles et pas de moindres.

En effet, annoncée en grande pompe pour faire valoir de garantie de transparence aux élections en faisant un toilettage du code électorale à venir, la concertation politique qui a été ouverte le 13 février 2023 avec un discours du chef de l’Exécutif durant lequel il a annoncé limitative des mandats électifs à cinq (5) ans désormais.

Seulement deux jours après l’ouverture, l’opinion nationale et internationale, assiste déjà à des désistements des participants du côté de l’opposition. A la lecture des déclarations des partis qui se désolidarisent de cette concertation, on note certains points qui nous interpellent tous. Notamment : l’absence des préalables à cette concertation qui auraient permis de fixer conjointement les points à débattre en tenant compte des préoccupations portées par tous ; l’absence de la société civile, des confessions religieuses, des représentations de la jeunesse et d’autres forces vives de la nation qui ont pourtant beaucoup à dire pour rassurer les populations qui appréhendent les échéances électorales avec à l’esprit les morts de 2016; le manque de confiance entre les différents partis politiques de l’opposition eux-mêmes.

En résumé, les partis qui désistent dénoncent un manque de considération et une mascarade de la part du parti au pouvoir qui se sert de cette concertation pour redorer son image auprès des instances internationales.

Au regard de cette situation déplorable, nous notons que la volonté politique affichée par le pouvoir pour préparer sereinement les élections est mise en doute et taxée de mascarade. D’autre part, l’incapacité des partis de l’opposition à s’accorder pour une cause commune dont les intérêts dépassent les égos personnels. Faisant ainsi, le lit au pouvoir qui ne trouve pas d’interlocuteur véritable avec qui échanger.

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Profitant de cette absence de cohésion effective de l’opposition, le pouvoir, par l’entremise du gouvernement, en se basent sur la représentativité dans les deux chambres du parlement, la représentativité au sein des conseils locaux et la prise en compte de la récurrence des noms sur les multiples listes proposées par les différentes représentations de l’opposition et, en brandissant le respect des délais accordés comme justificatif de son action, a désigné les membres de la délégation de l’opposition qui doivent prendre part à cette concertation.

Bien que n’ayant pas consenti à prendre part à cette concertation, La Nouvelle Alliance Républicaine (NAR) attire l’attention des partis de l’opposition sur la connotation négative que revêt cette situation. Car elle démontre clairement le manque de cohésion et la dispersion dans laquelle ces partis évoluent en cette période cruciale pour notre pays.

En effet, face à l’importance de la prochaine consultation électorale, n’oublions pas que des gabonaises et des gabonais sont encore meurtris par les évènements douloureux que nous avons vécus en 2016, il est plus qu’impérieux de tout mettre en œuvre pour ne plus revivre cela. Cette exigence est faite à l’exécutif garant des institutions républicaines.

La NAR constate que l’organisation des élections dans une transparence acceptable, ne saurait se faire dans ce climat de suspicion et d’accusation qui s’installe dans le paysage politique. Comment prétendre traiter d’un sujet aussi sensible pour l’avenir de notre pays en prenant le risque d’être critiqué par les principaux concernés et surtout en écartant les avis dont la prise en compte participerait à l’atteinte de l’objectif visé? Quelle opinion peut-on avoir lorsque dans une « démocratie » c’est le pouvoir en place autour duquel gravite la majorité qui s’arroge le droit de décider des membres de l’opposition qui doivent assister à une rencontre politique de cette envergure? Enfin, quelle image doit-on se faire de cette opposition qui se montre incapable de s’accorder sur les membres pour être représentée et défendre des idées qui visent à garantir une transparence électorale acceptable?

La Nouvelle Alliance Républicaine s’indigne devant ce sombre tableau qui se dessine et rappelle à tous et à chacun que seul l’intérêt du Gabon devrait motiver toutes les actions concernant les élections présidentielles qui arrivent si l’on considère que personne ne souhaitent revivre 2016.

Par ailleurs, saisissant cette occasion qui met au jour la faiblesse de l’opposition gabonaise. La NAR recommande fortement une réelle concertation entre les partis de l’opposition afin de se constituer en un véritable bloc. Car, il faut le dire, si l’on ne peut pas parler de leader politique, le moment est venu et même bienvenu pour se retrouver et se parler franchement. Afin de créer cette véritable force qui veillerait à faire entendre d’une seule voix les attentes des singularités. Ce qui crée la discorde aujourd’hui dans la représentativité de l’opposition, à savoir, la présence des partis qualifiés de «petit» devrait plutôt être une force à exploiter au lieu d’être fustigée.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, nous interpellons l’esprit patriotique des uns et des autres et nous suggérons à l’exécutif de ramener la sérénité en prenant en compte les préoccupations de l’opposition la véritable opposition afin de mettre fin aux suspicions qui n’augurent rien de rassurant pour l’avenir de notre cher Gabon.

Le Président

Aimé Claude NZAMBA»

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Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages

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C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.

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Référendum 2024: le PDG responsable du taux d’abstention désigné comme « vainqueur », par Anges Kevin NZIGOU

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Maitre Anges Kevin NZIGOU, Secrétaire exécutif du parti Pour Le Changement (PLC), par ailleurs soutient assumé du « Oui » pour la nouvelle Constitution s’est prononcé, ce 16 novembre 2024, date du scrutin référendaire, bien avant la proclamation des résultats. Pour l’avocat, si le « Oui » semble l’emporter face au « Non », le véritable vainqueur reste néanmoins «l’abstention». La faute à qui ? A la résilience du parti déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) dont de nombreux membres sont présents au cours de cette transition. Ci-dessous son propos tiré de sa page Facebook.

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« ✍️ Il FAUT ABSOLUMENT CHASSER LE PDG

Les tendances des élections référendaires semblent donner une large victoire au “Oui”, une nouvelle qui peut réjouir ses partisans. Pourtant, en y regardant de plus près, le véritable vainqueur de cette élection est sans conteste l’abstention, dont le niveau record est profondément symbolique du malaise qui habite le peuple gabonais.

Rappelons-nous : le 30 août 2023, le peuple avait applaudi le coup d’État, espérant un rejet clair et définitif du PDG et de ses pratiques. Mais un an plus tard, l’omniprésence persistante de ce parti laisse un goût amer. Les Gabonais se sentent trompés, trahis dans leurs attentes de changement.

Cette forte abstention, dans un contexte où le coup d’État avait suscité tant d’espoirs, est l’expression d’un désenchantement profond. Elle traduit la frustration de voir que le PDG, au lieu de disparaître, continue de peser sur le destin de la nation.

Le message est clair : le peuple gabonais attend toujours le vrai changement qu’il a si ardemment appelé de ses vœux ».

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Nostradamus ONDO OSSA prédit à OLIGUI NGUEMA une fin similaire à celle d’Ali BONGO

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Prophète des temps modernes, visionnaire, sage ou oiseau de mauvaise augure, Albert ONDO OSSA (A20), candidat à l’élection de 2023 sait marquer les esprits par ses déclarations et ses prédictions. C’est à la faveur d’une conférence de presse qu’il a animé le 14 novembre 2024, que le professeur agrégé d’économie s’est prononcé sur l’élection référendaire prévue pour le 16 novembre de l’année en cours. Liant de fait le parti politique déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) et le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), dirigé par le président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, que le natif de Minvoul a appellé à un vote massif en faveur du « Non ». Tout en formulant une prémonition à l’endroit du tombeur d’Ali BONGO ONDIMBA (ABO).

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Si le projet de Constitution soumis aux gabonais passait, seulement par son article 43, qui stipule que «pour être éligible à la Présidence de le République : il faut être âgé(e) de 35 ans au moins et de 70 ans au plus», le professeur, 71 ans l’année prochaine serait purement et simplement disqualifié. Celui qui revendique toujours «son fauteuil de Président élu », a-t-il choisi la force pour s’installer au palais Rénovation ? Coutumier du fait, en 2023, à quelques jours de l’élection présidentielle, il a anticipé l’arrivée d’un coup d’Etat avant de le qualifier de « Révolution de Palais ».

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« J’ai effectué une campagne en 7 jours pour évincer Ali BONGO. En cela, Ali BONGO après 14 ans de pouvoir était plus puissant qu’OLIGUI NGUEMA. Si je n’ai pas crains Ali BONGO, je ne peux pas craindre OLIGUI NGUEMA », a-t-il indiqué.

Avant d’ajouter, «si le « Oui » passe c’est qu’OLIGUI NGUEMA a triché. Moi je ne ferai rien. J’ai dit aux gabonais ce qu’ils avaient à faire exactement ce que je leur ai dit à propos d’Ali BONGO. Si Ali BONGO se déclare vainqueur, vous restez tranquillement assis. Il s’est passé 15 minutes entre le moment où il s’est déclaré vainqueur et le moment où il a été déchu. Ca sera la même chose pour OLIGUI NGUEMA ».

Des propos qui pourraient glacer le sang quand on est épris de paix sociale et de stabilité. Adoubé et aimé par les gabonais, OLIGUI NGUEMA pourrait-il être  rapidement déchu par ce peuple qui le porte en triomphe depuis plus d’un an ? Toutefois, loin d’un simple fantasme, «un homme averti en vaux deux». En effet, ONDO OSSA n’est plus le seul à s’approprier cette vision complotiste et extrémiste. A la télévision gabonaise, durant les débats télévisés et sur plusieurs forums de discussion, au nom du sacro saint principe de la démocratie qu’est la liberté de s’exprimer, plusieurs gabonais font état du même constat bien loin d’une simple querelle liée à l’adoption d’une nouvelle Constitution.   Vindicatifs ou clairvoyants il n’en demeure pas moins que l’écoute de l’autre et le dialogue sont les seules voies pour garantir la paix et la stabilité de notre pays pour un développement durable.

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Sur ce point, on ne peut reprocher au Général OLIGUI NGUEMA de ne pas être à l’écoute de ses compatriotes. L’histoire retiendra au moins que quelques jours après ledit putsch, le président de la transition, en septembre 2023, s’est rendu au domicile du candidat de la plate-forme Alternance 2023, qui était nul autre qu’Albert ONDO OSSA. 3 mois plus tard, au cours d’un séjour dans le Woleu-Ntem, dans un stade rempli de monde, en tribune officielle, A2O a été aperçu en présence du PRT. On pourrait donc légitiment se poser la question de savoir quelles sont les sous-entendus derrière les prétendus «ouvertures au dialogue» du professeur réitérés durant sa conférence de presse ? Qu’est-ce qui justifie cette posture jusqu’au-boutiste sachant que de nombreux gabonais, face à Ali BONGO, le considère comme un choix par défaut ?

Contrairement aux pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), un « Dialogue national inclusif » qui a recueilli plus de 38000 propositions des gabonais a eu lieu. Dans la même veine, à quelques encablures du référendum constitutionnel, plusieurs leaders politiques appelant à voter « non » contre le projet de nouvelle Constitution ont été reçus au palais présidentiel par le Gle Président. Cette rencontre qui s’inscrit dans une démarche d’écoute et de dialogue prônée par les autorités de transition afin de garantir un climat apaisé pour le scrutin reste tout de même à saluée et démontre qu’on ne peut faire mieux. Au risque de se confondre au personnage de jeux vidéo, Dhalsim.

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