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Politique

Gabon: fin ce jour de la concertation politique

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C‘est ce jeudi 23 février 2023, que prend fin, la concertation politique ouverte lundi 13 février dernier par Ali BONGO ONDIMBA. Tout le long de celle-ci, les échanges entre les deux camps ont été empreintes de cordialité. Nonobstant les quelques soubresauts enregistrés au second jour des assises, du fait de la difficulté de l’opposition à s’accorder sur la liste de ses délégués. Certains leaders de cette opposition (Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU du PSD, Paulette MISSAMBO de l’UN, Alexandre BARRO CHAMBRIER du RPM…) finiront par claquer la porte. Il aura fallu la diligence du président de la République pour mettre un terme à la cacophonie ainsi créée et permettre aux travaux à proprement parler de démarrer. Les 80 délégués de la majorité et de l’opposition (40 pour la majorité et 40 pour l’opposition) ont passé au peigne fin, chacun des points relatifs à la transparence électorale. Face à une majorité ouverte à la discussion, l’opposition a formulé des propositions de réformes du système électoral, allant notamment jusqu’à la question de la biométrie. «La concertation vise à apporter des éléments d’apaisement et faire en sorte que nos élections ne soient plus des moments de crispation, des moments de tension». Jusqu’à hier, au 9e jour des assises, les débats se poursuivaient dans une ambiance empreinte de respect mutuel, nonobstant des divergences notoires sur des points clés. Un communiqué final déclinant un calendrier d’actes concrets à réaliser,devrait sanctionner la concertation politique au terme de celle-ci dans quelques heures.

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Gabon / Révision constitutionnelle: après les députés, les sénateurs disent oui

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Le 29 mars 2023, la chambre haute du parlement a adopté le texte portant révision de la Constitution issue des résolutions de la concertation politique du mois de février dernier. En terme identique, l’assemblée nationale, a voté majoritairement, mardi 21 mars dernier, en faveur de la nouvelle mouture de la Loi fondamentale qui porte notamment sur la réduction de la durée du mandat du président de la République de 7 à 5 ans, l’harmonisation des durées des mandats politiques à 5 ans, le retour du scrutin à un tour (…). Lors de son l’exposé argumentatif avant le vote des députés, le Premier ministre Alain Claude BILLIE-BY-NZE déclarait que «notre pays gagnera en efficacité politique et apportera une touche de modernité dans son espace démocratique». Et de conclure: «l’option des élections à un tour permettra à notre pays de mettre en œuvre des mécanismes moins dispendieux  en évitant la mobilisation répétée des ressources humaines ainsi que les coûts engendrés pour chaque élection». Cette révision constitutionnelle est ainsi passée comme une lettre à la poste, le Parti démocratique gabonais (PDG). À la seule différence que, contrairement à l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire Les Démocrates (LD) s’est cette fois abstenu. La seule voix contre est venue Parti social-démocrate (PSD) de l’ancien vice-président Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU.

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Gabon /Harmonisation des mandats: les députés approuvent le projet de révision constitutionnelle

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Le projet de révision constitutionnelle porté par le Premier ministre, Alain Claude BILLIE-BY-NZE a été plébiscité, jeudi 23 mars 2023, par un écrasant vote de 113 pour, 6 voies contre et 3 abstentions. Reste à présent au Sénat, chambre haute du parlement où le Parti démocratique gabonais (PDG) est aussi majoritaire, d’entériner le texte. Le projet soumis aux parlementaires porte sur l’harmonisation des mandats politiques au Gabon. Le mandat présidentiel passe de 7 à 5 ans renouvelable, celui des sénateurs de 6 à 5 ans, et il n’y a plus de la limitation des mandats. Des réformes de la constitution décidées lors de la concertation politique, majorité/opposition de février dernier. Si l’on s’attendait au vote contre des partis de l’opposition, notamment le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) d’Alexandre BARRO CHAMBRIER, l’Union nationale (UN) de Paulette MISSAMBO et le Parti social démocrate (PSD) de Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU, la surprise est venue des Démocrates qui ont voté pour. Le parti de Guy NZOUBA NDAMA,dont le groupe parlementaire à l’Assemblée nationale est présidé par DAVAIN-AKOURÉ, co-président pour le compte de l’opposition aux côtés d’Alain Claude BILLIE-BY-NZE pendant la concertation politique éponyme, marque ainsi sa rupture totale avec l’opposition.

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Élections 2023: les observateurs de l’UE absents pour avoir “contribué à aggraver la situation” en 2016

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Le Premier ministre était en visite officielle à Paris, capitale française, mardi 21 mars 2023. Alain Claude BILLIE-BY-NZE a notamment été l’invité de l’émission L’entretien diffusée sur France 24 et RFI, où il a été interrogé sur les raisons du refus des autorités gabonaises d’accueillir une mission d’observation de l’Union européenne (UE) à la prochaine élection présidentielle. Le Chef du gouvernement n’a pas mâché ses mots et a pointé d’entrée, le jeu trouble de l’UE en 2016. Selon lui, «lors de la présidentielle de 2016, les observateurs de l’Union européenne ont contribué à aggraver la situation au Gabon». Le premier ministre a rappelé à la gouverne des deux médias français (France 24 et RFI, ndlr), qu’ «avec l’Union européenne, nous avons discuté dans le cadre du dialogue politique intensifié et nous sommes tombés d’accord. Nous avons fait le constat que les observateurs de l’UE ont contribué à aggraver la situation au Gabon par des déclarations intempestives, peu mesurées et qui ne tenaient pas compte des réalités. Nous sommes (donc) tombés d’accord pour que cette année, il n’y ait pas d’observateurs de l’UE. Et ça n’aggraverait rien du tout parce que nous allons organiser des élections transparentes. Le vainqueur sera connu. Nous espérons que le vaincu l’acceptera et félicitera le vainqueur». Selon les conventions internationales, les États sont libres d’accueillir sur leurs sols, les missions d’observation des élections de leurs choix. Une expression de souveraineté que l’UE ne peut braver, dans le cas d’espèce, au risque de provoquer un incident diplomatique avec le Gabon.

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