Politique
L’ancien Démocrate, MOULENGUI MABENDE aurait rejoint le PDG “pour des prunes” selon MAGANGA MOUSSAVOU
L‘ancien Démocrate Martin MOULENGUI MABENDE aurait rejoint le parti démocratique gabonais (PDG) pour «des prunes». C’est ce qu’affirme Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU, président du Parti social démocrate (PSD), au cours de l’entretien qu’il a dernièrement accordé à nos confrères de “Renaissance TV”. «Je suis sidéré de constater qu’il y’a des gens sans foi ni loi, qui quittent leur mission de député pour aller suivre une quelconque main tendue à quelques mois des élections présidentielles. Le cas de MOULENGUI MABENDE, quelqu’un pour qui j’avais beaucoup d’estime, qui quitte son parti pour des prunes« . Se muant en prophète de malheur, MAGANGA MOUSSAVOU prédit que l’ex Vice-président des Démocrates ne fera pas long feu au gouvernement: «Et je pense pas… connaissant le gouvernement, qu’il était nécessaire de quitter un parti qui a des difficultés parce-que le président a été mis en situation difficile, pour se retrouver ministre délégué dans un ministère où le poste qu’il va prendre était occupé par quelqu’un aimé de tous ses collaborateurs et qui l’ont ovationné. C’est la première fois qu’on voit une telle ovation. Ça veut dire qu’il va affronter une telle résistance. Non seulement son titulaire de poste n’est pas bien aimé dans ce ministère, mais il va dans un ministère difficile». Le président du PSD clos le sujet sur une note alarmiste «on aurait pu, étant un élu, un bon élu, faire de lui un ministre plein». Il faut vraiment être un Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU pour voir le malheur chez les autres, et de penser que l’herbe est toujours plus verte chez lui seul.
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Politique
Gabon: culte de la personnalité, associations et retour du “kounabélisme“, des dangers pour la transition, selon MINLAMA MINTOGO
Acteur de la société civile gabonaise, le président du parti “Ensemble pour la République” , Dieudonné MINLAMA MINTOGO a tenu une déclaration politique, ce 16 mars 2024, à la Chambre de commerce de Libreville. En présence des sympathisants et soutiens dudit parti, l’acteur politique a présenté son tour d’horizon de la transition menée par le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. Laquelle serait, selon lui, en danger face à des comportements peu recommandables de nombreux concitoyens.
Alors que l’on aurait pensé que pour cette nouvelle page de l’histoire du Gabon, les comportements feraient eux aussi leur transition, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016 l’a déploré. Ils sont des entraves à la réussite de la transition, qui devrait, suivant le chronogramme, prendre fin en 2025.
«Je sais combien le CTRI et son Président sont l’objet de pressions en tous genres. Nous voyons tous les jours en direct le réveil des forces obscures, de ces perfides trompeurs. Sinon comment interpréter ces appels à candidatures prématurés adressés au Président de la transition ? Comment interpréter ce foisonnement d’associations qui rappellent les temps forts du Bongoïsme triomphant? Comment interpréter le kounabélisme ambiant? Comment interpréter ce culte de la personnalité qui s’installe progressivement ?».
Pour Dieudonné MINLAMA MINTOGO, les associations des parents, voisins, amis et connaissances du Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA ne servent pas l’intérêt du Gabon, ce nouveau Gabon en construction. Bien au contraire, alerte-t-il, «Notre transition est en danger», à cause de ces comportements, qui créent la «tentation», qui pourrait bien prendre le dessus sur «la mission», que s’est imposée le CTRI. Celle d’accompagner le Gabon dans le processus de restauration de ses institutions, avant de rétablir le processus électoral démocratique.
Devant les nombreux compatriotes venus écouter sa déclaration, le leader politique a dit sa confiance au CTRI, non sans les interpeller à «terminer le travail amorcé», sans se laisser distraire.
Politique
Gabon: unis au sein d’Eveil 241, les députés de la 13e législature veulent accompagner la Transition
Aucun clivage politique, ethnique, ni idéologique, juste l’ambition commune de contribuer à la reconstruction du Gabon. C’est l’objectif visé par les parlementaires de la 13e législature, venus de l’ensemble des provinces du pays, réunis au sein de “Éveil 241”. Une plateforme républicaine et patriotique, qui sert de cadre de réflexions à une trentaine d’anciens représentants du peuple qui ont légitimer leur appartenance à cette cellule, par la signature, ce 04 mars 2024 à la mairie du 5e arrondissement de Libreville, d’un mémorandum d’entente, qui atteste de la volonté de ces derniers à oeuvrer dans la même direction.
Pour ceux qui ont voué une partie de leur vie au service du peuple gabonais, ils ne sauraient se résoudre à rester en marge de cette étape importante de l’histoire du Gabon, qu’est la transition, menée par le Général de brigade, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. À ce titre ils espèrent que leurs réflexions et propositions trouvent bonne oreille auprès des autorités du Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI).
«Nous sommes une trentaine d’anciens députés de la 13e législature, qui avons pensé que le contexte actuel de gouvernance qui ne fait pas d’obligation d’appartenance d’ordre idéologique, nous donnait cette latitude d’apporter notre pierre à l’édifice (…) Nous souhaitons, à travers Éveil 241, être un organe de suivi et d’accompagnement du vaste programme de la Transition, (…) Une période qui nous interpelle tous», a résumé Julien Florent ASSOUMOU AKUE, président de séance, des ambitions de la plateforme nouvellement créée.
Moment phare de la rencontre de ce jour, les anciens parlementaires présents ont ratifié le mémorandum, actant ainsi leur adhésion à ladite plateforme. Ce, après la lecture des différents articles qui régissent le fonctionnement de celle ci, faite par le superviseur de séance, Erick Blaise NDONG ABOGHE. Clôturant ainsi la séance, sur une note de satisfaction générale.
Politique
Libreville prépare la tenue du sommet de sécurité et du renseignement d’Afrique
Le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a reçu ce 12 février 2024, une délégation conduite par Zainab ALI KOTOKO, Secrétaire exécutif du Comité de renseignement et de sécurité d’Afrique (CISSA).
Cette visite de solidarité et de soutien au Président de la Transition a été l’occasion pour le Secrétaire général du CISSA d’évoquer avec le Chef de l’Etat les questions sécuritaires dans le continent d’une part, ainsi que la préparation du Sommet de sécurité et de renseignement d’Afrique qui aura lieu en juillet 2024 à Libreville d’autre part.
Au cours de ces assises qui verront la participation 53 pays membres ainsi que des partenaires extérieurs, notre pays le Gabon prendra la Présidence de la Communauté du renseignement Africain.
Créé en 2004 au Nigeria dans le but d’aider toutes les institutions de l’Union africaine à relever les défis liés à la sécurité dans le continent, le CISSA, organe spécialisé de l’Union africaine, compte 54 pays membres.
Il a pour missions de préparer des analyses et des séances d’information sur l’évolution des tendances, et fournir des signaux d’alerte rapide sur les questions de paix et de sécurité ainsi que sur les questions socioéconomiques et sanitaires qui peuvent avoir un impact sur le continent.