Politique
OSSOUKA RAPONDA traitée de “cancre de la République” par Pierre-Claver MAGANGA MOUSSAVOU

On ne s’habituera jamais aux escalades verbales de Pierre-Claver MAGANGA MOUSSAVOU (PCMM). Si on ne présente plus cet ancien Vice-président de la République, c’est avec appétit qu’on traque, à chacune de ses sorties, l’identité de ses prochaines victimes. Pour ce début d’année 2023, année électorale, il ne faut pas s’attendre à un « Happy new year » banal venant du Président du Parti social-démocrate (PSD). L’ancien maire de la commune de Mouila, aura une fois de plus gratifié les amoureux de la “politique spectacle” d’un show dont lui seul a la recette, pour leur adresser ses meilleurs vœux. Cru et sans filtre, son nouveau souffre-douleur, n’est nulle autre que Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA, nommée Vice-présidente de la République le 09 janvier 2023. Si cette dernière pouvait, elle répondrait tout comme Cyrano, à son contempteur, qu’«on n’abdique pas l’honneur d’être une cible». Cette fois-ci, PCMM s’est fendu, à l’égard de l’ancien Premier ministre d’Ali BONGO, d’une déclaration aux relents, phallocrates. Un véritable master class. Révélant ainsi de lui, un côté totalement méconnu. Une considération hautement rétrograde et rabougrie de la gente féminine.
Allons donc ! Invité vedette, ce 23 janvier, de l’émission hebdomadaire “Dimanche politique” de « Renaissance TV », PCMM dont la candidature n’est pour certains qu’un «jeu politique», a été interrogé sur les «armes» qu’il détient pour faire de lui le 4e président de la République gabonaise en 2023. Lui qui n’avait pu effleurer les responsabilités présidentielles que grâce à la magnanimité d’Ali BONGO. Un douloureux souvenir qui aurait motivé des propos à l’opposé du fair-play politique, à Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU, qui a crié tout son dégoût. «Quand on voit les cancres de la République, je dis bien les cancres. À commencer par Ali BONGO. Ensuite, même celle qui venait d’être nommée Vice-présidente de la République» a-t-il indiqué.
Avant d’ajouter, «vous savez même quand elle s’exprime, on se demande où est-ce qu’elle est allée pêcher ses diplômes. (…) Pensez-vous qu’il y a une qualité spéciale pour être président de la République dans ce pays ?». L’ancien maire de Mouila ne voit donc aucune compétence en son successeur à la Vice-présidence. Pour de nombreux observateurs de la vie politique, MAGANGA MOUSSAVOU «n’a toujours pas digéré son éviction humiliante de la Vice-présidence de la République». Tout comme Jean-Pascal ZADI, il garde une dent contre le pouvoir en place.
ACHARNEMENT ET INCOMPRÉHENSION
Il ne s’en cache d’ailleurs pas, tout au long de l’émission, parlant même de «respect» et de «réparation». Présentant à souhait, comme un ectoplasme cette femme, symbole de la “matérialisation de la décennie de la femme”, PCMM emboîte ainsi le pas à un autre macho, Jean Gaspard NTOUTOUME AYI. Ce membre de l’opposition, sociétaire du parti Union nationale (UN) s’est récemment illustré sur Facebook par une remarque tout aussi sexiste à l’endroit de l’ancienne édile de Libreville. Disant que «la VPR (Vice-présidente de la République) est à la bonne place : Fleur en pot». Ce qui lui valut une volée de bois verts des associations de défense des femmes.
Cette volonté réaffirmée qui à chaque promotion présente la femme gabonaise, en particulier cette économiste chevronnée, diplômée de l’institut des Finances (IF), comme un faire-valoir de l’homme n’a pour objectif que la minimisation du rôle de la femme. L’ancienne ministre de la Défense Angélique NGOMA avant. La présidente par intérim Rose ROGOMBE en a fait les frais à l’époque tout comme Rose Christiane OSSOUKA aujourd’hui. Une démonstration de virilité que d’aucuns qualifieraient de Pétainiste qui renvoie malheureusement la gente féminine aux pires heures de son histoire. Et cela, MAGANGA MOUSSAVOU le sait très bien.
Avant le droit de vote des femmes, institué récemment en France, l’homme considérait la femme en l’an 343 av. J.-C. comme un être sans âme. Ne lui reconnaissant ainsi aucune qualité intrinsèque. Une position suffisamment grave aujourd’hui pour monter au créneau. Car celle-ci sape les efforts considérables fournis ces dernières années par le couple présidentiel visant à éliminer les discriminations faites aux femmes.
Chose plus qu’incompréhensible pour ce grand commis de l’État, par ailleurs époux de la femme politique Albertine MAGANGA MOUSSAVOU. L’ancien Conseiller économique et financier à la présidence de la République gabonaise sous Omar BONGO a pourtant favorisé, entre autres, l’essor politique «de la transfuge» Gladys MOULENGUI, ancienne hôtesse d’accueil à la Banque internationale du commerce et l’industrie du Gabon (Bicig), devenue députée (PSD) du 1er siège du département de l’Ogoulou.
L’HISTOIRE NOUS ENSEIGNE
Sauf à nous dire que MAGANGA MOUSSAVOU, pourtant doté d’une culture politique, ignorerait-il qu’il ne faut nécessairement pas être une “grosse tête” pour avoir l’intérêt général chevillé au corps, ou pour prétendre gérer les affaires d’un État. Benazir BHUTTO, aristocrate et diplômée d’Harvard, fut pourtant l’un des pires Premier ministre qu’ait connu le Pakistan. À contrario, des exemples sont légion.
Pierre BÉRÉGOVOY, ancien Premier ministre français, qui, pour toute qualification, n’avait qu’un certificat d’études obtenu en 1941, un brevet d’enseignement industriel (BEI) a valablement servi son pays. Jean Marc AYRAULT, Premier ministre français de mai 2012 à mars 2014, était diplômé d’une licence d’allemand et d’un CAPES également en allemand. Ou encore Marlène SCHIAPPA, ancienne adjointe au maire du Mans titulaire d’une licence en communication, devenue secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations.
L’on pourrait poursuivre cette liste avec plusieurs autres personnalités telles que Jean-Louis DEBRÉ, Christian JACOB et Jordan BARDELLA, député européen, par ailleurs président du parti Rassemblement national (RN). En Italie, l’ancien ministre des Affaires étrangères, Luigi Di MAIO, n’a lui aucun diplôme universitaire.
En Afrique, Ahmadou AHIDJO, le premier président camerounais, ancien a validé une formation de 3 ans à l’Ecole supérieure d’administration de Yaoundé. Avant d’obtenir bien plus tard seulement une licence en droit. Le Sud-Africain, Jacob ZUMA, qui a dirigé quant à lui la plus grande puissance du continent, n’a jamais obtenu aucun diplôme, car n’ayant fait aucune étude, pas même élémentaires. Pourtant, élu démocratiquement au pouvoir depuis 2009, il est devenu un grand homme d’État.
Le 15 novembre 2021, 285 femmes ont signé une tribune dans le journal “Le Monde”, qui disait que «le monde politique doit assumer ses responsabilités et écarter les auteurs, les actes et des violences sexistes et sexuelles de ses rangs». Il serait grand temps que cela prenne effet au Gabon, et que certaines personnalités du fait de leur stature ne se pensent pas dotées d’une forme d’impunité. Car un mot sexiste précède bien souvent un acte de violence. Récemment au Sénégal, une députée enceinte s’est faite tabassée par deux de ses collègues hommes en pleine séance du Parlement. Il faut donc y mettre fin, vite en les dénonçant au numéro vert “1404”.
Politique
Présidentielle 2025: Nouvelle Aurore appelle au vote utile en faveur de BILIE-BY-NZE

Il l’avait annoncé le 28 mars dernier, et c’est chose faite ce 7 avril 2025. Le mouvement politique Nouvelle Aurore (NOA), s’est officiellement prononcé sur son choix comptant pour le premier tour de l’élection présidentielle du 12 de ce mois. C’est donc après une analyse profonde des 7 candidats, opposés à Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (C’BON), actuel président de la Transition par ailleurs candidat à la magistrature suprême, et plusieurs rencontres, que son vote utile s’est axé sur Alain-claude BILIE-BY-NZE, ancien Premier ministre et tout aussi candidat. Une logique en droite ligne avec sa volonté de mettre définitivement un terme «au système Bongo-PDG-CTRI ». Nous vous proposons in extenso vous pouvez lire le communiqué lié à cette sortie.
Politique
Présidentielle 2025: Haut-Ogooué & Ogooué Lolo, OLIGUI NGUEMA fédère autour de lui

[À] travers son projet de société « Bâtissons l’édifice nouveau inclusif et durable pour notre essor vers la félicité, Brice Clotaire Oligui Nguema, le candidat de l’espoir a séduit les populations de la province du Haut-Ogooué. Réunis en grand nombre au stade Henri Sylvoz de Moanda, les habitants des départements de la Lebombi-Leyou et de Lekoko ont témoigné leur soutien au candidat de l’espoir.

Ils ont également salué les réalisations déjà visibles depuis le 30 août 2023, notamment la création de plus de 700 emplois directs et 2 000 emplois indirects dans la localité.
Porté par un plan de création de 160 000 emplois pour les jeunes et par la volonté de transformer localement les matières premières, le Bâtisseur Brice Clotaire Oligui Nguema s’est engagé à respecter ses promesses. Conscient des défis que sont le chômage et la pauvreté dans la région, il a appelé les électeurs à lui accorder leur confiance le 12 avril, en vue de faire du Haut-Ogooué une véritable capitale minière du Gabon.
Dans la continuité de sa tournée, le candidat a communié avec les populations de Franceville et d’Okondja. Au rythme des prestations culturelles les habitants ont exprimé leur gratitude pour l’acte libérateur du 30 août. Fier et ému de retrouver les siens, Brice Clotaire Oligui Nguema a d’abord rendu grâce à Dieu et aux mânes des ancêtres, qu’il considère comme les garants spirituels de cette nouvelle dynamique. Sur le stade de Franceville qu’il envisage de rebaptiser, il a salué la mobilisation exceptionnelle des populations et leur fidélité.

« Je suis venu vous parler de ce que je veux bâtir avec vous pour le Gabon. Je ne vous oublie pas. Unis, nous sommes forts, divisés, nous sommes faibles. Ensemble, nous allons transformer cette localité. Exploiter et transformer nos ressources, c’est ainsi que nous créerons des emplois pour notre jeunesse », a-t-il déclaré.
Revenant sur les six piliers de son projet de société, le candidat a réaffirmé sa volonté d’en finir avec les coupures d’eau et d’électricité tout en mettant en avant certains projets, notamment le Fonds de 20 milliards FCFA destiné au financement des projets des jeunes entrepreneurs, et la construction d’infrastructures, routes, logements et la fourniture d’internet pour tous. Dans cette dynamique de développement économique, le candidat promet le lancement de l’usine de traitement du fer ; l’ouverture de la mine d’or à Mangaka avec 2 500 emplois à la clé ; la relance de la production d’uranium à Mounana.
Afin d’accroître les recettes de l’État, il prévoit de réintégrer l’exploitation de l’or dans le budget national et de mettre en place des comptoirs de vente d’or, assurant ainsi une meilleure traçabilité et valorisation des ressources.
Enfin, il a promis d’achever la route reliant Libreville à Franceville, ainsi que les travaux de la Transgabonaise, attendus depuis 14 ans. Les chantiers Franceville-Andjogo, Okondja-Makokou et la construction de l’hôpital militaire d’Ambaya seront également poursuivis. « Faisons les choses avec le cœur et que la vérité sorte des urnes. Tout ce que j’ai fait depuis 19 mois, je l’ai fait pour vous. Accordez-moi votre confiance le 12 avril prochain », a conclu Brice Clotaire Oligui Nguema, sous les ovations d’un peuple plus que jamais déterminé à bâtir un avenir meilleur.
Dans l’Ogooué Lolo
Lastourville, le 05 Avril 2025 À Lastourville dans le département de Mulundu, première étape de son périple dans la province de l’Ogooué Lolo, Brice Clotaire Oligui Nguema a été accueilli par des populations venues en masse.
Celles-ci l’ont rassuré de sa victoire lors de la prochaine élection présidentielle, car les réalisations faites dans le pays depuis le 30 août sont palpables. Revenant sur les projets déjà entrepris, Brice Clotaire Oligui Nguema a décliné ses ambitions pour le département de Mulundu.
L’on peut citer par exemple la construction d’un grand marché municipal à Lastourville, le lancement du projet d’exploitation du manganèse afin de créer de l’emploi pour les jeunes, la réhabilitation des voiries, la construction d’un centre médical moderne à Matsatsa, la réorganisation et l’amélioration des mécanismes de solidarité et de protection sociale entre autres projets. Par ailleurs, le Président des Bâtisseurs a invité les populations à retirer leurs cartes d’électeurs afin de voter pour l’Essor vers la félicité le 12 avril prochain.

À Koulamoutou, les populations ont remercié celui qu’elles considèrent comme le seul capable d’amener le Gabon sur la voie du développement. Au nombre des projets à réaliser au cours des 7 ans à venir, le candidat du peuple a pris l’engagement de lancer les travaux de la route Koulamoutou- Lemanassa ainsi que ceux des tronçons Koulamoutou-Popa-Pana et Koulamoutou-Baniati.
Le candidat de l’espoir a réitéré la promesse d’être toujours à l’écoute des préoccupations des gabonais et d’y apporter des solutions durables.
Politique
Présidentielle 2025: OLIGUI NGUEMA “prêt à présider aux destinées de notre pays”

Face aux défis structurels et l’urgence de rebâtir le Gabon sur des bases solides, justes et durables, le candidat à la présidentielle du 12 avril , Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA s’est déclaré «prêt à relever ce défi», avec le soutien des gabonais. Pour le prouver, le président du Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) a rappelé des actions, progrès et projets menés dans ce sens pour réorganiser le mode de gouvernance du Gabon. Convaincu de pouvoir offrir aux gabonais de mailleurs jours, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA assure que «pour la part qui me revient, jextenso.e suis prêt à présider aux destinées de notre pays», et à répondre à l’urgence de la transformation du Gabon. Ci-dessous sa déclaration in extenso.