Éducation
Après la hausse du prix du transport, le gouverneur du Haut-Ogooué suspend les cours

Le 09 janvier 20223, les élèves des différents lycées et collèges de la commune de Franceville, la capitale provinciale du Haut – Ogooué, ont improvisé une marche de protestation contre l’augmentation du prix du transport, une situation qui est due, à n’en point douter, à l’interruption du trafic ferroviaire et au mauvais état des axes routiers dans la province, entraînant une pénurie de certains produits tels que le carburant, pour les automobiles. Craignant que les choses ne s’enveniment, le gouverneur du Haut- Ogooué, Jacques Denis TSANGA, a décidé de la suspension des cours durant une semaine, jusqu’au 16 janvier 2023.
Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, l’on peut voir des élèves issus des différents établissements scolaires de la place battre le pavé, dès les premières heures de la matinée, la hausse du prix du transport rendant difficile leur déplacement : selon nos confrères du journal “infos241”, qui ont pu approcher certains apprenants, le coût du transport, à Franceville, serait passé de 300 francs CFA à 1.500 francs CFA. Devant le risque d’un soulèvement populaire, les autorités locales ont décidé de prendre les devants.
«Suite aux hautes instructions de Son Excellence Monsieur le Gouverneur de la province du Haut – Ogooué, Monsieur le Directeur d’académie provinciale du Haut – Ogooué et Monsieur le Directeur de la zone académique Haut – Ogooué/ Ogooué – Lolo portent à la connaissance des chefs d’établissement pré primaires, primaires et secondaires publics, reconnus d’utilité publique et privés, des parents d’élèves et des élèves, que les cours sont suspendus pour une semaine sur toute l’étendue de la province du Haut- Ogooué», précise un communiqué lu sur les ondes de la radio locale, dont les confrères ont eu la teneur.
La mesure est donc en vigueur du 09 au 14 janvier 2023. «De ce fait, la reprise des cours est fixée au lundi 16 janvier 2023», souligne ledit document. Gageons que ce temps sera mis à profit pour trouver des voies et moyens de remédier à cette épineuse question !!!!
Éducation
Camélia NTOUTOUME suspend le proviseur du lycée Alexandre-Sambat à cause de NZE SOUALA

[L]e ministère de l’Éducation nationale dirigé par, Camélia NTOUTOUME-LECLERQ, a pris une décision ferme, ce 13 mars 2025, en suspendant, à titre conservatoire, le proviseur du lycée Alexandre-Sambat de Makokou. Cette sanction fait suite à la diffusion d’une vidéo illustrant l’organisation d’actes politiques au sein de l’établissement par Hercules NZE SOUALA, une personnalité connue pour son engagement politique.
Les événements, qui ont été filmés et largement diffusés sur les réseaux sociaux, ont suscité de vives réactions de la part de l’opinion. Celle-ci , s’est montré choquée par l’immixtion de la politique dans un espace strictement dédié à l’éducation. Une attitude contraire aux conventions de l’Unesco qui l’interdit.
Ces images ont relancé le débat sur la neutralité des institutions scolaires. Cette affaire soulève également des questions plus larges sur la protection des espaces éducatifs contre les influences extérieures. Le ministère a rappelé que les établissements éducatifs doivent rester des lieux apolitiques, consacrés à la formation et à l’épanouissement des jeunes.
La suspension du proviseur vise à mettre en place une enquête approfondie pour déterminer les responsabilités et éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l’avenir.
Les parents d’élèves et les enseignants ont exprimé leur inquiétude quant à l’impact de tels actes sur le climat scolaire et la mission éducative.
Le ministère a assuré que des mesures supplémentaires seraient prises pour renforcer la vigilance dans les établissements scolaires et garantir leur intégrité. Cette décision marque un rappel fort des valeurs de neutralité et de respect qui doivent prévaloir dans le système éducatif.
Éducation
Coup de libération à l’UOB: vers la destitution du président de la mutuelle après le passage du Président de la Transition gabonaise ?

Visiblement là où Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA passe, les faux présidents trépassent. Et ce n’est guère un euphémisme d’affirmer que le tombeur d’Ali BONGO ONDIMBA suscite des vocations, depuis le 30 août 2023, même chez les plus jeunes. Ce 05 mars 2025, les gabonais assistent médusés à un spectacle rocambolesque au sein de l’Université Omar Bongo (UOB). Ce temple du savoir déjà en proie à d’innombrables difficultés depuis des années, se voit aujourd’hui confronté à une crise institutionnelle au sein de sa Mutuelle d’étudiants.
En effet, un groupe d’étudiants réunis en un collectif denomé « Coalition des étudiants pour l’alternance », a publiquement, ce jour, désavoué le président de la mutuelle, Jonas Stéphane OSSÉLÉ. Tout commence avec l’arrivée, à l’UOB, lundi 03 mars de l’année en cours, du Président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (C’BON). Tout au long de sa visite, ce dernier n’a eu cesse de réaffirmer son engagement en faveur de de la jeunesse et de l’Enseignement supérieur.
Une visite qui aurait pu être des plus banals si Jonas Stéphane OSSÉLÉ n’avait pas profité de la tribune qui lui a été offerte pour effectuer un appel de pied au Président. Une pirouette malsaine qu’on retrouve dans la plupart des corporations en République gabonaise. Cette situation aurait conduit ladite coalition à denoncer avec la plus grande énergie l’attitude du président de la Mutuelle.
Ce dernier aurait, selon les dires de la Coalition , ténu «des propos inappropriés à connotation politique, ignorant totalement les préoccupations réelles des étudiants.» Avant d’ajouter, «nous déplorons et condamnons avec la plus grande fermeté le comportement déplacé et opportuniste de Monsieur Jonas Stéphane Ossélé, président du Bureau directeur de la Mutuelle des étudiants de l’UOB».
La polémique aurait pu être moindre si seulement Sieur OSSÉLÉ n’avait pas publiquement exhibé une liasse de billets de banque. Un geste interprété comme un acte d’opportunisme flagrant et une atteinte à la dignité estudiantine. Selon une source proche du dossier, si le montant de la dotation est 500.000 Fcfa, son origine serait tout aussi douteuse que sa réelle volonté de contribuer à la campagne présidentielle du candidat OLIGUI NGUEMA.
La suite ne se fera pas attendre, 2 jours après le collectif d’étudiants dans cety déclaration a estimé que leur confiance a été trahi et la Mutuelle discréditée. «La seule solution pour préserver l’honneur et l’intégrité des étudiants de l’UOB est la démission immédiate de Jonas Stéphane Ossélé ainsi que de toutes les personnes impliquées dans cet acte», a déclaré Élie Guershon MOMBO, porte-parole de la Coalition.
Après ce lachaque public, que fera Jonas OSSÉLÉ, que fera la Mutuelle, dont l’ensemble des délégués membres de l’Assemblée générale, ont été appelé à se prononcer manu militari sur la question ?
Un acte qui n’honore pas l’université alors que celle-ci classée parmis les moins performante du continent connaît beaucoup de problèmes insolubles depuis des décennies. Par exemple, les paiements des bourses, l’amélioration du système d’apprentissage des étudiants, l’augmentation de capacités d’amphithéâtre et salles de classes, et la construction de plusieurs autres dortoirs et pavillons pour accueillir les étudiants venants de tout le pays et ailleurs.
Éducation
Présidentielle 2025 /UOB: 500.000 Fcfa le cadeau du président de la mutuelle à OLIGUI NGUEMA

[À] l’occasion de son passage à l’Université Omar BONGO (UOB), ce 03 mars 2025, le Président de la Transition, le général de brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a échangé avec les étudiants. Si cette rencontre avait pour but, pour le PRT de toucher du doigt les problèmes auxquels font fasse les étudiants de ce mithyque temple du savoir, en proie à d’innombrables difficultées, ce fut tout le contraire pour le président de la Mutuelle des étudiants, Jonas Stéphane OSSÉLÉ qui en a décidé autrement.
L’image a fait le tour des réseaux sociaux : Jonas Stéphane OSSÉLÉ, président de la Mutuelle des étudiants de l’UOB, tendant une liasse de billets, d’une valeur de 500.000 Fcfa, au chef de l’État. Présenté comme un geste de soutien à sa candidature. Un acte qui aurait choqué bon nombre d’étudiants, qui n’ont pas été consultés et qui estiment que leur université a d’autres priorités que de financer une campagne politique.