Economie
Visa s’engage à investir 1 milliard de $ pour l’accélération de la transformation digitale en Afrique
Dans un communiqué publié le 14 décembre 2022, dont une copie est parvenue à notre rédaction, le leader mondial des paiements numériques, Visa, a annoncé son intention d’investir 1 milliard de dollars US d’ici 2027, sur le continent africain. L’annonce a été faite par Alfred F. KELLY Jr, le PDG de l’entreprise, au cours du forum des Affaires Etats – Unis – Afrique, organisé en marge de celui réunissant les Chefs d’Etats africains autour de leur homologue américain Joe BIDEN.
Le but poursuivi est de faire progresser les économies résilientes , innovantes et inclusives africaines. Cet engagement permettra de renforcer les opérations de Visa en Afrique et d’approfondir la collaboration avec les partenaires stratégiques, notamment les gouvernements, institutions financières, opérateurs de réseaux mobiles, les fintechs et les commerçants.
Les investissements seront, également, axés sur le renforcement de l’écosystème de paiement grâce à de nouvelles innovations et technologies, sur le soutien à la numérisation des économies et sur l’investissement dans l’amélioration des compétences, le développement des talents et le renforcement des capacités.
«Visa investit en Afrique depuis plusieurs décennies pour développer une activité véritablement locale, et aujourd’hui notre engagement envers le continent reste aussi ferme et inébranlable que jamais», a déclaré Alfred F. KELLY Jr, comme on peut le lire dans ledit document, avant de poursuivre : «Chaque jour, Visa soutient le commerce numérique et la circulation de l’argent dans chaque pays du continent, et l’Afrique reste au cœur des plans de croissance à long terme de Visa».
Notons que Visa a récemment effectué des investissements stratégiques importants pour faire progresser son expansion sur le continent noir parmi lesquels effectuer des opérations locales pour la 1ère fois, dévoiler le 1er studio d’innovation Visa pour l’Afrique subsaharienne, introduire et développer de nouvelles technologies, faire de Visa le partenaire de choix dans le domaine de la fintech, lancer de nouveaux programmes pour soutenir l’autonomisation des femmes et collaborer, avec des partenaires, pour faire progresser l’éducation financière dans plusieurs langues.
Economie
Le secteur minier, pilier
stratégique pour réduire la dépendance du Gabon aux hydrocarbures
Un an après le changement de régime au Gabon, le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), conduit par son président, Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a conduit de nombreux projets visant à relancer de plus belle l’économie gabonaise. Au nombre de ceux-ci, le secteur minier a véritablement fait peau neuve, paraissant désormais comme un pilier stratégique qui va permettre au Gabon de réduire sa dépendance économique aux hydrocarbures. En effet, de nombreuses initiatives ambitieuses ont été déployées,
notamment l’exploration des gisements de diamants dans les régions de Mitzic et Nzenzélé, ainsi que des terres rares à Lambaréné, sans oublier Bélinga et Baniaka. Par ailleurs, les acteurs du secteur initient des programmes de
formation en géologie et en ingénierie minière ont été mis en place, préparant la main-d’œuvre gabonaise à des emplois qualifiés dans le secteur minier. Autant de programmes initiés sous la gestion du CTRI, qui permettent de jeter les bases d’une industrie forte de compétences et d’emplois nationaux.
Economie
Libreville-POG: Fly Gabon réussit son vol inaugural
Comme prévu, ce 31 août 2024, la compagnie aérienne nationale, Fly Gabon a effectué son vol inaugural, ralliant ainsi Port-Gentil, au départ de Libreville. «La transition démarre ce jour et les premiers avions aux couleurs nationales sont là, un Airbus A320 renforcera très bientôt la flotte pour les destinations moyen courrier », a indiqué le Directeur général de Fly Gabon, Nyl Charles MORET-MBA.
La compagnie qui nourrit de réelles ambitions, prévoit d’assurer 90% des liaisons aériennes domestiques. Et mieux encore, de déployer ses ailes au-delà des frontières nationales, avec comme première destination internationale Johannesburg, en Afrique du Sud. Dans l’attente, conscient des difficultés financières des usagers à emprunter le transport aérien, le directeur général a annoncé l’application d’une nouvelle politique tarifaire, pour les familles, étudiants et personnes âgées, indique « Direct info Gabon« . Soient
- 10% de réduction sur les allers-retours pour les familles d’au moins 5 personnes (2 adultes et 3 enfants), avec une remise supplémentaire de 20% pour les enfants.
- Étudiants et lycéens : 15% de remise sur les billets aller-retour
- Seniors : 20% de réduction sur les billets aller-retour. FlyGabon propose également des tarifs promotionnels pour ses liaisons intérieures (aller simple), avec des prix attractifs pour Port-Gentil (70 800 FCFA TTC), Oyem (79 800 FCFA TTC) et Franceville (97 800 FCFA TTC).
Economie
Gabon /“1 jeune, 1 taxi”: BGFI et microfinances , des alternatives pour constituer la caution?
L’exigence de la caution, fixée à 1,100 million de Fcfa, pour l’acquisition d’un taxi, dans le cadre du projet “un jeune, un taxi” n’a décidément pas fini de faire parler. Décourageant au passage des personnes ciblées par ce projet, actuellement dans l’incapacité de totaliser cette somme d’argent.
Mettant un point d’honneur à ce que les jeunes gabonais puissent profiter de cette occasion, offerte par le président de la Transition, Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, le ministre des Transports, a énuméré quelques pistes de solutions pour les futurs acquéreurs.
«Ce qu’on demande au chauffeur de déposer à l’entité (Taxi Gabon) qui gère, c’est à peine 20 000 Fcfa. Il ya des formules pour recouvrer la somme d’un million de Fcfa qui est demandée. Il y a des microfinances, la banque BGFI qui est prête à accompagner le gouvernement dans ses projets sociaux».
Le capitaine de vaisseau Loïc NDINGA MOUYOUMA renchérit en assurant que ses services pourraient échanger avec les établissements financiers choisis par les souscripteurs pour leur expliquer le processus de remboursement du crédit sollicité. Voilà qui pourrait ramener à de meilleurs sentiments les jeunes, au chômage, qui ne voyaient en ce projet, qu’un effet cosmétique.