Éducation
Gabon: les besoins financiers de l’ENI, l’ENS et l’ENSET bientôt réglés
Le 09 novembre dernier, le ministre de l’Education nationale avait une séance de travail dans son cabinet, avec une délégation du ministère du Budget. L’objet de la rencontre portait sur la situation des sortants École normale des instituteurs (ENI), École normale supérieure (ENS) et École normale supérieure d’enseignement technique (Enset). «Le besoin des enseignants dans les établissements scolaires nous invite à travailler en parfaite synergie et de décloisonner nos services. Avec humilité, infiniment merci à ma collègue madame la ministre du Budget pour sa réactivité et la mobilisation de ses collaborateurs afin de trouver des solutions adaptées aux dossiers épineux du ministère de l’Éducation nationale». La séance de travail éponyme avait lieu, sur fond de revendications sociales. En effet, le Syndicat gabonais des enseignants et formateurs (SYGEF) réclame le plan de carrière des enseignants formateurs et leur renouvellement, les budgets, les primes, les indemnités, des arriérés de salaire, etc. Pour rappel, l’ENI a cessé de fonctionner pendant sept ans. Dixit Jean Guy SIMA EFOUA, secrétaire général dudit syndicat, face à la presse le 16 septembre dernier, «nous venons de passer sept ans sans avoir travaillé. Nous étions à la maison parce que nous sortons des gels de situation administrative particulièrement les concours et examens. Donc les ENI étaient en berne. Et aujourd’hui, depuis qu’elle [le ministre de l’Éducation nationale] est arrivée, elle a organisé les concours de l’entrée à l’ENS [École normale supérieure] et celui de l’ENI. Nous sommes très heureux». Sur diligence du ministère de l’Education nationale, le ministère du Budget devrait sous peu mettre à disposition les budgets portant règlement des besoins financiers des écoles normales des instituteurs et de l’enseignement supérieur (ENI, ENS et Enset).
MEZ
Éducation
Gabon /28e promotion de l’ENS: 76 enseignants réclament d’être envoyés sur le terrain
Depuis plusieurs jours maintenant, les enseignants de la cuvée de juin 2023 se sentent à l’abandon. Leurs dossiers, toujours pas mis en solde, alors que le calendrier de la rentrée 2024-2025 est déjà sur la table du ministère de l’Education nationale et 900 enseignants pour les programmes scientifiques devront bientôt être affecté dans les différents établissements où le déficit de fait connaître.
Pour les enseignants stagiaires, cela relève d’une grosse aberration, d’autant que s’interroge une jeune compatriote parmi eux, «comment concevoir qu’on recrute 900 personnes alors qu’il ya une promotion formée aux frais de l’état qui dort à la maison? et permis nous il y’a des scientifiques». Plus précisément, 35 enseignants de matières scientifiques, dont 15 en Sciences physiques, 20 enseignants en mathématiques et 4 en Sciences de la Vie et de la Terre (SVT).
En effet, «depuis plus d’un an, aucun des 76 enseignants que compte la 28e promotion (juin 2023) n’a été mis en solde… Aucun! Face au silence des autorités, aux affabulations de certains membres de l’administration, et la précarité dans laquelle nous sommes : nous ne bougerons pas!», ont-ils laissé entendre sur leur page Facebook. Ainsi, c’est armés de leurs couvertures et matelas que les enseignants stagiaires exigent des autorités la restauration de leur dignité.
Éducation
Gabon /Gestion des bourses d’études: une mission de la DGBFIP en mission à travers le territoire
La gestion des bourses d’études, un sujet sensible qui a coûté leurs carrières à quelques-uns des agents de l’Agence nationale des Bourses du Gabon (ANBG). Et pour s’assurer de l’exécution parfaite de la chaîne d’allocations, la Direction générale du Budget et des finances publiques (DGBFIP) a dépêché une mission de contrôle sur l’ensemble du territoire.
Celle-c iaura la charge d’éradiquer progressivement les actes de malversations qui minent l’administration en charge de l’attribution des bourses aux apprenants gabonais. Alors que les autorités ont d’ores et déjà pris des dispositions afin que seuls les élèves méritants bénéficient de ladite bourse.
C’est, espérons-le, unissant leurs efforts avec les contrôleurs budgétaires du ministère de l’Éducation nationale et ceux de l’anbg, que les agents de la BGBFIP devront à terme garantir d’une utilisation responsable des ressources budgétaires, précisé “L’Union”.
Éducation
Gabon /PNPE: des formations en anglais, pour améliorer l’employabilité des demandeurs d’emploi
Au fait de ce que la pratique de l’anglais est devenu un critère de sélection pour de nombreux postes, le Pôle national pour la promotion de l’emploi (PNPE) veut améliorer la compétitivité des gabonais inscrits dans le fichier national des demandeurs d’emploi. À ce titre, une soixantaine de candidats dont la maîtrise de l’anglais est un critère essentiel à l’obtention d’un emploi, bénéficieront d’une formation gratuite.
Celle-ci concerne l’ensemble des antennes régionales, qui bénéficient chacune de 8 places, précise le communiqué du PNPE signé par son Directeur général, Puanne Paulin MOUSSOUNDA. Indiquant pour les chercheurs d’emplois intéressés par ladite formation de déposer leurs CV et lettre de motivation auprès de leurs antennes respectives, «pour analyse».
La formation sera dispensée par le Georges Washington english center (GWEC) spécialisé dans l’apprentissage et la maîtrise de la langue anglaise. Dispensée en ligne, il est donc impératif pour les candidats retenues d’être équipés d’un ordinateur et d’une connexion Internet.