Éducation
Gabon: les besoins financiers de l’ENI, l’ENS et l’ENSET bientôt réglés
Le 09 novembre dernier, le ministre de l’Education nationale avait une séance de travail dans son cabinet, avec une délégation du ministère du Budget. L’objet de la rencontre portait sur la situation des sortants École normale des instituteurs (ENI), École normale supérieure (ENS) et École normale supérieure d’enseignement technique (Enset). «Le besoin des enseignants dans les établissements scolaires nous invite à travailler en parfaite synergie et de décloisonner nos services. Avec humilité, infiniment merci à ma collègue madame la ministre du Budget pour sa réactivité et la mobilisation de ses collaborateurs afin de trouver des solutions adaptées aux dossiers épineux du ministère de l’Éducation nationale». La séance de travail éponyme avait lieu, sur fond de revendications sociales. En effet, le Syndicat gabonais des enseignants et formateurs (SYGEF) réclame le plan de carrière des enseignants formateurs et leur renouvellement, les budgets, les primes, les indemnités, des arriérés de salaire, etc. Pour rappel, l’ENI a cessé de fonctionner pendant sept ans. Dixit Jean Guy SIMA EFOUA, secrétaire général dudit syndicat, face à la presse le 16 septembre dernier, «nous venons de passer sept ans sans avoir travaillé. Nous étions à la maison parce que nous sortons des gels de situation administrative particulièrement les concours et examens. Donc les ENI étaient en berne. Et aujourd’hui, depuis qu’elle [le ministre de l’Éducation nationale] est arrivée, elle a organisé les concours de l’entrée à l’ENS [École normale supérieure] et celui de l’ENI. Nous sommes très heureux». Sur diligence du ministère de l’Education nationale, le ministère du Budget devrait sous peu mettre à disposition les budgets portant règlement des besoins financiers des écoles normales des instituteurs et de l’enseignement supérieur (ENI, ENS et Enset).
MEZ
Éducation
Gabon: la passerelle du Lycée national Léon-MBA désormais opérationnelle
Les ministres, de l’Education nationale, Camélia NTOUTOUME-LECLERC et celui des Travaux publics, le Général de Division, Flavien NZENGUI NZOUNDOU, ont procédé ce mercredi 6 octobre 2024 à la mise en service de la passerelle piétonne du Lycée national Léon-MBA, situé dans le premier arrondissement de la capitale. Cette dernière permettra aux élèves notamment et aux piétons de traverser en toute sécurité cette route de 2×2 voies considérée hautement accidentogène.
Après le lancement des travaux en 2021, prévus pour 12 mois, ka coupure symbolique du ruban, ce jour , a retenti comme un ouf de soulagement, d’autant plus que la livraison de l’ouvrage était attendue. Menés par l’entreprise « Ecowood », et construite entièrement à partir du bois issu de la riche forêt gabonaise, notamment le Padouk, l’Ozigo, le Movengui, le Tali et OKan, cette passerelle est longue de 48 mètres sur 2,28 mètres de large, avec un tirant d’air de 6,5 mètres, une hauteur totale de 13,5 mètres et un poids global du bois après assemblage de 44 tonnes.
Éducation
Gabon: imbroglio orchestré autour de la Co-gestion de l’ENS Libreville
Depuis ces deux derniers jours, nous avons été témoin de l’acharnement d’un certain média relayant les conclusions d’une réunion syndicale d’une autre ère. En effet, c’est en allant contre la loi 11/93 portant réorganisation de l’Ecole Normale Supérieure (ENS) de Libreville, le décret 651 sur les principes de fonctionnement de l’ENS et le décret 1076 qui modifie certaines dispositions du décret 651 cité plus haut, que certains syndicalistes indélicats du supérieur se sont amusés à bafouer, mieux à transgresser sous la coupe d’une manipulation opportuniste.
Rappelons-le, pour ceux qui en ignorent, les prérogatives et obligations sont réparties de la manière suivante:
– Le budget et les enseignants relèvent du ministère de l’Enseignement supérieur.
– Les élèves professeurs, les stagiaires, les filières et les profils quant à eux relèvent du ministère de l’Education Nationale.
C’est donc dans ce sens, que revient sans équivoque, la présidence du Conseil d’Administration de l’ENS au ministre en charge de l’Education Nationale. Ce qui implique de facto, une co-tutelle dans la gestion de cet établissement.
Nous sommes donc en même de se demander si les syndicalistes (SNEC-ENS) avaient connaissance des dispositions de la loi 11/93 où voulaient-ils juste réécrire l’histoire de cet établissement ? Ou, pourquoi pas, chercheraient-ils une visibilité durant cette période de Transition remplie de surprises ? Savent-ils qu’en matière d’administration, ce ne sont pas les syndicalistes qui peuvent décider au gré de leurs opinions, de leurs avantages, de la modification d’un décret ?
Disons-le clairement, si le ministère l’Education Nationale retire ses stagiaires ou si sa tutelle venait à se retirer du Conseil d’Administration, cette école perdrait son statut et formerait désormais des chômeurs, car c’est le ministère de l’Education Nationale qui est et demeure le ministère employeur.
Aussi, c’est grâce au ministère de l’Education Nationale que les élèves professeurs ont un statut particulier et tous les avantages qui en découlent, c’est-à -dire, le recrutement, la réservation des postes budgétaires et le déploiement dans les lycées et collèges durant et après les stages…
Éclairons votre lanterne chers syndicalistes: L’ENS n’est pas un établissement de l’enseignement supérieur. C’est un établissement public chargé de la formation professionnelle et du perfectionnement des candidats aux métiers de l’enseignement. Voilà le réel statut de l’Ecole Normale Supérieure (ENS).
Le Gabon étant une maison de verres, il nous revient que ces quelques syndicalistes égarés faisant preuve d’un excès de zèle surdimensionné et de chantage seraient passés à la caisse pour une coquette somme d’un million (1.000.000 Fcfa) afin de mettre à mal le Ministère de l’Education Nationale fer de lance de la Transition.
Certains postes pour les figures de proues du SNEC-ENS leurs auraient été proposés pour orchestrer cette machination digne d’une conspiration de bas niveau pour leur sale besogne. Il s’agit du poste du Secrétariat Général de l’ENS, de la Direction des études, le poste de Chef de département de langues, lettres et Arts…
À bien réfléchir et dans le respect des textes, cette mesquinerie n’aura pas droit de cité durant la transition, car les vaillants syndicalistes du SEENA, du FEN, du SYNETEC PRO, du SENA, du SPEAT, du GRALSEN , du SYNAPEN, d’OSMOGEN, mieux de la CONASYSED, se lèveront comme un seul homme pour faire barrage à cette imposture et tentative de déstabilisation de notre belle transition.
Nous vous le rappelons pour une énième fois, le Ministère de l’Education Nationale géré de mains de maître par Madame Camélia NTOUTOUME LECLERCQ, ne saurait être votre base arrière pour assouvir vos ambitions égoïstes, égocentriques, nombrilistes, individualistes et intéressés.
Nous y reviendrons.
Éducation
Gabon: le collectif Capo-forever fait un don de matériels didactiques au Lycée technique Omar BONGO
Ce mardi 15 octobre 2024, la dynamique associative CAPO-FOREVER composée d’anciens élèves du Lycée Technique National Omar Bongo Ondimba a effectuée sa première sortie à titre caritatif au Lycée Technique National Omar Bongo (LTNOB).
Devenus aujourd’hui des cadres dans l’administration et le secteur privée, le collectif a apporté à son ancien établissement, un don composé de matériels divers avec des cartons de rames de papier, de la craie et des instruments de géométrie.
Ce geste a été salué par les apprenants, les enseignants et les membres de l’administration, en tête desquels le proviseur, Éric BEKALE BE NTOUTOUME, les Directeurs des Études et les surveillants.
A l’issue de la remise du don, un petit cocktail d’honneur a été servi dans le bureau du Proviseur.
Au cours des échanges, le Proviseur a tenu à remercier et à encourager le collectif afin de continuer dans cet élan de solidarité.