Economie
African energy week: MASSASSA en quête de solutions pour réduire le déficit énergétique de l’Afrique
Le ministre gabonais du Pétrole, Vincent de Paul MASSASSA, et le Secrétaire Général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), Haïtham Al – GHAIS, ont saisi l’occasion de la 1ère journée de l’African Energy Week, dont l’édition 2022 a débuté le 18 octobre 2022 à Cape Town, en Afrique du Sud, pour échanger sur le rôle que l’organisation pourrait jouer dans la réduction du déficit énergétique dont souffre l’Afrique.
C’est une rencontre qui traduit l’importance dont jouit notre pays au sein de l’OPEP. Désireux de valoriser son potentiel gazier, le Gabon s’inscrit dans une réflexion durable sur la nécessité d’un mix énergétique. Toutefois, bien que communs, ces projets nécessitent d’énormes moyens financiers, d’où le partenariat stratégique noué entre l’Afrique et l’OPEP.
Rappelons qu’actuellement, le continent africain représente 17% de la population mondiale, mais seulement 6% de l’approvisionnement énergétique de la planète. Remédier à ce déficit, tout en tenant compte de la lutte contre le réchauffement climatique, implique une mobilisation sans faille des acteurs de l’industrie.
Organisée par la chambre africaine de l’Energie, cette exposition a pour but de rassembler les acteurs africains de l’énergie, de stimuler la croissance de l’industrie et de promouvoir l’Afrique comme destination pour les événements axés sur l’énergie.
Elle verra la participation de Mary Burce WARLICK, directrice exécutive adjointe de l’Agence internationale de l’énergie, qui discutera, avec les dirigeants de l’industrie, de l’avenir de l’industrie énergétique africaine et attirera des investissements pour développer et exploiter les ressources énergétiques africaines.
Etant donné le manque d’infrastructures énergétiques durables en Europe, une grande partie des besoins concerne le pétrole et le gaz.
Economie
Du ciment moins cher pour le gabonais ?: Aliko DANGOTE en audience chez OLIGUI NGUEMA
Le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA s’est entretenu ce mardi avec Aliko DANGOTE, homme d’affaires Nigérian .
Tout en félicitant le Chef de l’Etat pour les projets de développement mis en œuvre par le CTRI, l’homme d’affaires Nigérian a exprimé son vœu de soutenir notre pays dans la réalisation desdits projets.
En outre, ces échanges étaient axés sur l’accompagnement de l’investisseur via la réalisation de certains projets tels que la création d’une usine de production de ciment qui sera accessible à moindre coût pour les gabonais, la production de fertilisants tels que la phosphate, le gaz, l’urée. Ces différents projets permettront de créer des emplois pour les jeunes gabonais.
À l’issue de cette rencontre fructueuse, Aliko Dangote a félicité les autorités de la Transition qui œuvrent à conduire le Gabon vers une prospérité économique à l’échelle continentale et au-delà.
Economie
Aéroport de Libreville: des scanners à rayons X, pour détecter des objets prohibés
Porte d’entrée et de sortie des personnes, marchandises et biens, l’Aéroport de Libreville s’est récemment doté de matériels innovants pour améliorer le contrôle des bagages. Ainsi, en présence du ministre de l’Economie et des participations, Mays MOUISSI et du Directeur général des Douanes et des droits indirects (DGDDI), Hugues Modeste ONDJANGOU, le service des douanes de l’aéroport international de Libreville a été doté de nouveaux scanners de bagage à rayon X.
Un matériel de pointe, capable de détecter les objets, les marchandises et produits prohibés tels que la drogue, les devises non déclarées, les armes, les bombes improvisées, entre autres, sans nécessiter l’ouverture des bagages. Déterminants dans le cadre de la lutte de la sortie frauduleuse de métaux et pierres précieuses (ex. or et diamant) illégalement exploités sur notre territoire, cet équipement qui répond à la volonté des autorités de la Transition de moderniser les infrastructures douanières du Gabon, va également permettre de garantir une meilleure protection du territoire et un contrôle efficace des marchandises, mais aussi des personnes.
Technologie
Afrique / Développement des TIC: le Gabon leader de la sous région
Publié fin juin 2024 par l’Union internationale des télécommunications (UIT), le rapport «Measuring digital development – ICT Development Index 2024», qui évalue les progrès enregistrés dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC), dans 170 pays, a livré son classement. En Afrique, la Libye trône sur le podium, alors que le Gabon ferme la marche du top 10 continental. S’imposant ainsi comme le leader de la sous-région.
En Afrique, 47 pays ont été évalués sur 10 indicateurs, dont le pourcentage des particuliers utilisant Internet, la pénétration de la téléphonie mobile à large bande mobile, le trafic Internet à large bande mobile, le prix des données mobiles et des services voix et le taux de possession de téléphones mobiles. Avant d’être notés sur une échelle allant de 0 à 100 points pour chacun des indicateurs. Zéro (0) étant l’absence totale de connectivité, et 100 points, la connectivité optimale, précise “Agence ecofin”.
Premier en Afrique centrale, le Gabon (10e d’Afrique) totalise une score de 74,7 points, suivis de loin par la Guinée équatoriale (30e d’Afrique) avec 44,8 points, le Cameroun (31e) avec 44,2 points, la République du Congo (41e) avec 30,7 points et la Tchad (47e) avec 21,3 points. Pour le Gabon, c’est une évolution de + 1,8 point enregistrée entre 2023 et 2024.
Sur le plan continental, le Gabon est supplanté par la Libye avec un score de 88,1 points, le Maroc (86,8), les Seychelles (84,7 points), Maurice (84,2), l’Afrique du Sud (83,6), l’Algérie (80,9), le Botswana (78,7), la Tunisie (77,2) et l’Egypte (76,8). Le score moyen de l’Afrique s’établissant à 50,3 points, avec une hausse de 3,7 points par rapport à l’édition 2023 de l’indice grâce aux progressions réalisées par l’écrasante majorité des pays étudiés, rappelle “Agence ecofin”.