Politique
Gabon /Législatives partielles: le PDG rafle tous les sièges

A l’issue de l’assemblée plénière du 31 août dernier, le Centre gabonais des élections (CGE) avait annoncé les dates du 15 et du 29 octobre 2022 pour la tenue respective premier et deuxième tour des élections législatives partielles dans les trois sièges où des députés ont démissionné et abandonné leur mandat au 1er siège du département de l’Ogoulou (Commune de Mimongo, cantons Haut-Ogoulou et Haute Dikobi) dans la Ngounié, le 2e siège de la Zadié (Vie-chère, Vie-dure, Paris-Bouyon et canton Loué) dans l’Ogooué-Ivindo et pour le 1er arrondissement du chef-lieu de la province de la Nyanga. Il s’agit de Gladys MOULENGUI, Franck-Ulrich BOKAMBA NDOMBI du Parti social-démocrate (PSD) et de Jean-Pierre DOUKAGA KASSA des Démocrates (LD). Ce dernier étant devenu ministre de l’Économie numérique.
En clôture de la campagne du premier tour qui s’est déroulée du 05 au 14 octobre dernier, le vote a eu lieu le 15 octobre de 7 heures à 18 heures. Les premiers résultats donnent respectivement : Charles SADIÉ en tête avec 55,50% des voix à Mimongo, Jean Charles Yembit Yembit élu avec 59,30% des voix à Tchibanga, et Franck Atabi Bokamba élu avec 79,66% à Mekambo. Au terme de ces résultats, reste à présent à la Cour constitutionnelle de valider l’élection des nouveaux élus.
À Mimongo, le candidat du Parti démocratique gabonais (PDG), Charles SADIÉ, a été élu sur 3217 inscrits et 1246 votants. Il a 631 voix, soit 55,50% de suffrages exprimés. Charles SADIÉ devancé la candidate Andréa Ghislaine MBIGOU, du Parti social-démocrate (PSD) qui a récolté 335 voix, soit 29,46 %. Troisième de la course, Senturel NGOMA MADOUNGOU du Rassemblement héritage et modernité (RHM, opposition) n’a, lui, obtenu que 147 voix soit 12,93%. L’indépendant Alain Bruno BISSÉLO ferme la marche avec 24 voix soit 2,11 %. »
À Tchibanga, le candidat PDG, Jean Charles YEMBIT YEMBIT, a été élu avec 59,30% des voix, sur un total d’inscrits de 6306, pour 1882 des suffrages exprimés. Il devance la candidate des démocrates Marie France MANOMBA BOULINGUI qui a elle obtenue 578 voix, 30,71%. L’indépendante Marie Stéphane MOUITY arrive en 3ème position avec 133 voix soit 7,070 %. Les deux derniers de la course sont respectivement l’indépendant Aristide MANFOUMBI qui recueille 32 voix, 1,70,et Crépin Thérence MOULOUNGUI avec 23 voix,soit 1,22%.
Et enfin, À Mekambo, c’est encore une victoire du PDG. Le candidat du parti au pouvoir, Franck ATABI BOKAMBA,a, en effet, été élu avec 79,66% des voix, en battant son challenger du PSD, opposition Marcel DIBADIBADI (20,33%).Élu en octobre 2018 sous la bannière du PSD, Franck ATABI BOKAMBA avait répondu à la main tendue d’Ali BONGO ONDIMBA en démissionnant du parti de Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU le 14 avril 2022 pour rallier le PDG. Investit par le parti du distingué camarade président, il a ainsi fait la démonstration qu’il demeure bel et bien l’homme fort du département de la Zadié.
MEZ
Politique
Le Gabon honore l’ambassadeur du Japon et le president de la CEEAC

Le Chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a honoré l’Ambassadeur du Japon, Shuji NOGUCHI, et l’ancien président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, en les élevant au rang de Commandeur dans l’Ordre National du mérite gabonais. Cette cérémonie s’est tenue le 6 septembre 2025 au Palais Rénovation à Libreville.

Cette distinction est une marque de reconnaissance de la Nation gabonaise pour l’accompagnement et l’implication de ces personnalités dans la consolidation des relations multilatérales avec le Gabon. L’Ambassadeur du Japon, qui termine sa mission diplomatique au Gabon après 5 ans, a exprimé sa joie et sa satisfaction pour cette marque d’attention. Il a remercié les autorités gabonaises et le peuple gabonais pour l’hospitalité qui lui a été réservée.
Le président de la CEEAC, Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, s’est dit heureux et honoré par cette distinction. Il a exprimé un sentiment de mission accomplie et a félicité le Chef de l’État pour avoir mené avec succès le processus de transition et pour les projets de développement entrepris. Cette cérémonie est un témoignage de la reconnaissance du Gabon pour les efforts de ces personnalités en faveur de la coopération régionale et internationale.
Politique
Gabon : La demande d’annulation des élections couplées par Alain Claude Bilie-By-Nze, une chimère politique ?

Le 30 septembre 2025, l’ancien Premier ministre gabonais, Alain Claude Bilie-By-Nze, a demandé l’annulation des élections couplées (législatives et municipales) qui se sont tenues le 27 septembre dernier. Cette requête intervient alors que les résultats des élections ont déjà été proclamés et que les gagnants ont été désignés conformément à la loi électorale.
Selon Bilie-By-Nze, de nombreux manquements ont été observés dans certaines circonscriptions, justifiant ainsi sa demande d’annulation. Cependant, cette requête semble être perçue comme une manœuvre politique désespérée, notamment en raison de la faible performance de son parti “Ensemble pour le Gabon” aux élections. En effet, le parti d’Alain Claude Bilie-By-Nze n’a pas atteint le seuil requis pour conserver son existence légale, qui est d’au moins trois sièges de députés et cinq conseillers municipaux.
Poursuivant le processus du rétablissement des institutions républicaines, les élections se sont déroulées globalement sans incidents majeurs, avec seulement quelques difficultés techniques et irrégularités mineures, dans seulement 2% des centres de votent selon le vice-président de la République, Séraphin MOUNDOUNGA.
Par ailleurs, les résultats des élections ont été proclamés et les gagnants désignés conformément à la loi électorale. De plus, l’annulation des élections coûterait cher au budget de l’État, déjà lourdement endetté.
Le gouvernement gabonais a clairement indiqué qu’il n’est pas question de dilapider des ressources financières et politiques pour satisfaire les revendications d’un homme en perte de vitesse. Le vice-président de la République, Séraphin Moundounga, a même invité Alain Claude Bilie-By-Nze à « recouvrer sa lucidité » et à reconnaître sa défaite.
Alain Claude Bilie-By-Nze avait déjà dévoilé ses ambitions politiques en mars 2025, en présentant son projet de société axé sur la lutte contre le chômage des jeunes, la protection sociale et la gouvernance. Cependant son passé politique et ses déclarations controversées ont suscité critiques et interrogations sur sa capacité à diriger.
Politique
Scandale à Ntoum : quand le PDG piétine la vision du chef de l’État

Alors que les gabonais du territoire et de la diaspora espèrent un scrutin en toute transparence et certaines personnalités politiques semblent elles avoir du mal à abandonner les vieilles et mauvaises pratiques. Celles là même qui volent le vote des citoyens, leur imposant un (non) élu. À Ntoum ce 26 juin 2025, les locaux de la préfecture de la localité ont été la scène du démantèlement d’un réseau supposé de fraude. Si l’on n’en sait pas davantage sur l’identité des individus, il semblerait que l’acte frauduleux irait été commis en faveur du candidat du parti démocratique gabonais (PDG).

Selon les témoignages obtenus par la rédaction de Vox populi 241, cette soiree-la, des individus non identifiés auraient été surpris manipulant le dispositif électoral. Assurément, selon les témoins, il s’agirait de personnes n’ont habilités, . Car à l’heure où se sont produits les faits, les noms des scrutateurs n’étaient toujours pas connus. La liste les identifiants n’aurait été rendue publique que très tard dans la nuit entre 23h et minuit, «sous la pression», dit-on.
Entre les mains de ces individus, que les témoins ont identifié comme étant du PDG, des bulletins de votes sur lesquels ils auraient inscrit des annotations. Et à leur disposition, l’ensemble des urnes et listes électorales prévues pour les élections législatives et locales, ce entre 19h et 22 heures. Pour ce qui apparaît aux yeux des populations présentes sur lieux comme un acte de fraude électorale, le préfet n’y aurait vu qu’une volonté d’anticiper sur les élections au regard du nombre élevé des électeurs inscrits dans les bureaux des votes. En d’autres termes, cette manœuvre suspicieuse aurait été pour le salut des scrutateurs, qui n’étaient pas connus jusqu’à lors.
À la veille du lancement de la campagne électorale, le Président de la République avait appelé à la transparence, et au respect du vote des gabonais. Ntoum, defierait-elle l’autorité du numéro 1 gabonais? Lui même élu sans aucune contestation, ni soupçon de fraude? Ntoum saboterait-elle l’engagement du Président à en finir avec ces comportements qui n’ont conduit le Gabon d’antan que dans l’abîme ? L’affaire est encore pendante. Affaire à suivre.