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Economie

Gabon / Dette extérieure: dissolution de la task force après de nombreux dérapages

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Dans une missive adressée, le 10 octobre 2022, à l’expert français Pierre DURO, responsable de la Task Force pour le règlement de la dette extérieure, la présidence de la République, par le biais de Jean – Yves TEALE, son Secrétaire Général, a annoncé la fin des activités et la dissolution de ladite mission. Selon le quotidien l’Union, qui cite des sources bien informées, cette décision serait motivée par les nombreux dérapages et récriminations de la part de plusieurs administrations à l’endroit de l’équipe dirigée par le technicien français.

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Le travail de cette Task Force sera, désormais, du ressort de l’Autorité nationale de vérification et d’audit (ANAVEA). «Aussi, vous saurais – je gré de bien vouloir faire parvenir le rapport, à date, de la Task Force, aux fins de présentation au Chef de l’Etat. Outre les dossiers déjà finalisés, ce rapport final devra également indiquer la situation des dossiers en cours», peut-on lire dans ce courrier adressée à Pierre DURO par Jean – Yves TEALE.

La Task Force pour le règlement de la dette extérieure a été créée le 18 octobre 2021 par arrêté n° 0029/PR et avait pour mission l’établissement d’un système d’analyse et de gestion de la dette extérieure. Elle était, notamment, chargée de passer en revue le fichier de ladite dette et s’assurer de son exhaustivité. Entre autres, confirmer l’exécution des prestations et la livraison des marchandises ; vérifier la régularité des sociétés au regard du paiement des taxes, droits et contributions dues aux différentes administrations ; arbitrer les décisions en vue du paiement ou de l’annulation de la dette ; définir les termes et assurer le suivi du règlement de cette même dette.

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Malheureusement, de sources concordantes, Pierre DURO et son équipe auraient affiché, sur le terrain, une attitude proche du mépris à l’égard de certains membres du Gouvernement de la République. À tel point que des cas de corruption auraient été rapportés au plus haut sommet de l’Etat. Notamment au sujet de projets gérés par le ministère des Travaux Publics, avant sa dissolution, dont les moyens roulants se sont, curieusement, retrouvés entre les mains de certains éléments de cette Task Force.

Et si l’on se fie au dernier paragraphe de la missive adressée à Pierre DURO, il est difficile de ne pas faire le lien. Car, rappelle t-il, «le Président de la République conduit une politique de tolérance zéro à l’égard de la corruption et nous demande d’être plus que jamais attentifs à toute forme de pratiques qui ternissent l’image de notre administration », conclut Jean – Yves TEALE !!!!

Economie

Règlement de la dette publique: la BAD félicite le Gabon pour cette raison

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Dans son agenda diplomatique en marge de la COP 28, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA s’est entretenu ce 30 novembre 2023 avec le Docteur Akinwumi ADESINA, Président de la Banque africaine de Développement (BAD). Les objectifs et la vision du CTRI, la préservation de la biodiversité et le rôle prépondérant du Gabon en la matière ont constitué les points essentiels des échanges entre le Chef de l’État et son hôte.

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Après s’être imprégné de la feuille de route et des priorités du gouvernement de la Transition axées sur la création d’emplois pour les jeunes, l’urbanisation et la restauration du tissu social des gabonais, le Président de la BAD a évoqué avec le Président de la République les mécanismes de valorisation des ressources forestières du Gabon et des crédits carbone en vue de créer de la richesse au bénéfice des populations autochtones.

En outre, le Docteur ADESINA a réitéré ses encouragements au Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA et aux autorités gabonaises pour l’apurement de la dette du Gabon auprès de la BAD. Un engagement qui témoigne de l’ambition du CTRI à solder les dettes du Gabon vis-à-vis des instances financières internationales, d’assainir les finances publiques et de rebooster l’économie nationale.

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Economie

COP28 : la collaboration est essentielle pour faire face à l’urgence climatique

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Alors que les dirigeants du monde se sont donnés rendez-vous à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, à l’occasion de la COP 28, dite la dernière «conference des parties». À leurs côtés les chefs d’entreprises d’Afrique, viendront jouer de leur partition pour un progrès vers la concrétisation des actions. Segun OGUNSANYA, Président Directeur général du groupe Airtel Africa a livré son opinion sur l’importance de cette rencontre d’envergure.

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«Des dirigeants de gouvernements et d’entreprises du monde entier se réuniront à Dubaï, dans les Émirats arabes unis, entre le 30 novembre et le 12 décembre, à l’occasion de la COP28, la dernière «Conférence des parties» visant à examiner les progrès accomplis dans le cadre de l’Accord de Paris de 2015 sur la lutte contre le changement climatique.

Il est important de souligner le rôle que les chefs d’entreprise d’Afrique, un continent au centre de l’urgence climatique, joueront à la COP28 pour aider à galvaniser les progrès vers des actions concrètes.

Je suis fier de faire partie de la Coalition des chefs d’entreprise africains (ABLC), un partenariat de chefs d’entreprise qui se consacrent à la promotion de la croissance durable, de la prospérité et du développement sur l’ensemble du continent africain. Notre engagement va au-delà des promesses des entreprises ; il représente une détermination collective à remplir les engagements climatiques des entreprises africaines. Lors de la COP28, nous soulignerons l’importance d’un environnement politique favorable au développement durable et à l’action climatique en partenariat avec le secteur privé africain.

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Je suis fermement convaincu que les progrès de notre continent vers les objectifs de l’Accord de Paris ne peuvent être réalisés que grâce à un partenariat public-privé solide, entrepris dans un environnement de règles et d’incitations bien établies. Nous avons depuis dépassé l’époque où l’on supposait que des résultats souhaitables pouvaient être obtenus d’un simple trait de signature d’un ministre, tout comme nous avons abandonné l’idée que les entreprises pouvaient à elles seules faire naître par magie les biens et services publics que nous recherchons tous.

En tant que représentant de l’ABLC, j’exhorte les entreprises et les gouvernements africains à se réunir pour collaborer et se concentrer sur l’avenir. Le progrès, la prospérité et la durabilité de notre continent bien-aimé en dépendent. Airtel Africa, qui dessert quatorze marchés en Afrique subsaharienne, est parfaitement consciente des défis auxquels sont confrontées les communautés de la région, y compris l’impact sévère du changement climatique. En l’absence d’une action significative et rapide, nos clients, nos employés et nos communautés subiront certaines des conséquences les plus graves.

Chez Airtel Africa, nous travaillons sans relâche pour réduire les émissions de carbone de notre entreprise – tout au long de nos opérations et de notre chaîne d’approvisionnement. Nous nous sommes engagés à réduire nos émissions de type 1 (celles générées par nos propres processus) et nos émissions de type 2 (générées par l’énergie achetée) de 62 % par rapport à la base de référence de 2022, d’ici 2032, avec zéro émission nette absolue d’ici 2050. Cet objectif sera atteint grâce à une meilleure efficacité énergétique, au déploiement d’énergies renouvelables et à une croissance durable et efficace.

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En outre, nous sommes engagés dans des programmes qui favorisent la gestion de l’environnement. Le « Projet vert », lancé en 2022, est la pierre angulaire de notre stratégie de réduction de l’impact sur l’environnement. Cette initiative met l’accent sur les pratiques de l’économie circulaire, en particulier sur un remplacement responsable des équipements en fin de vie afin de minimiser les impacts négatifs potentiels sur l’environnement.

En mars 2023, nous avons rejoint le partenariat multipartite visant à éliminer le l’incinération des déchets à l’air libre en Afrique. Cet effort de collaboration avec les autorités locales, les entreprises privées, les groupes communautaires, la société civile et les partenaires de développement vise une réduction de 60 % d’ici 2030 et l’élimination complète du brûlage des déchets à l’air libre d’ici 2040. Cela nécessite un changement fondamental dans le comportement du public, des cadres politiques efficaces et le déploiement d’infrastructures durables pour la gestion des déchets.

La collaboration est la clé de la lutte contre le changement climatique et de l’exploitation de l’immense potentiel de notre continent. Lors de la COP28, l’ABLC imposera trois impératifs stratégiques majeurs aux participants. Premièrement, les gouvernements doivent créer l’environnement réglementaire qui favorisera la collaboration en matière d’action climatique. Deuxièmement, nous devons tous relever le défi d’établir des objectifs et des projets de décarbonisation dans des domaines où l’Afrique peut réellement en bénéficier, tels que les minéraux verts et les programmes d’adaptation au climat. Enfin, il s’agira d’augmenter le financement de la lutte contre le changement climatique et d’en faciliter l’accès.

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Les gouvernements, les organismes de réglementation et les partenaires de développement doivent jouer un rôle central dans la création d’un environnement favorable qui facilite l’accès au financement climatique et aux technologies propres. La finalité sociétale d’Airtel Africa, notre force motrice, est de « transformer des vies » – et j’invite les autres à nous rejoindre sur ce chemin. La coopération entre les secteurs public et privé est plus que jamais essentielle pour stimuler l’action climatique sur le continent – en catalysant des solutions innovantes, en canalisant les ressources et en tirant parti de l’expertise pour un monde plus durable.

La COP 28 a été décrite comme un bilan mondial des progrès réalisés jusqu’à présent pour atteindre les objectifs climatiques de Paris, dont les résultats seront utilisés pour produire un plan de réponse rapide afin de favoriser de nouveaux progrès. Le moment est venu pour les entreprises africaines, y compris Airtel Africa, d’agir et de démontrer notre détermination collective à remplir nos engagements climatiques d’entreprises africaines».

Segun OGUNSANYA, Président-Directeur général du groupe Airtel Africa 

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Gabon: de la partition de l’ARTF à l’essor du secteur ferroviaire

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Sujette à de nombreux incidents, la voie ferrée est au centre des priorités des nouvelles autorités du ministère des Transports de la Transition qui se sont entretenues le 15 novembre 2023 avec les acteurs du secteur ferroviaire. La restauration du Transgabonais, aux fins de garantir un trafic fluide, rapide et sécurisé, met en bonne place de l’exécution de ce chantier d’envergure, l’Autorité de régulation du transport ferroviaire (ARTF). Qui apportant son expertise dans la gestion des incidents sur le chemin de fer, se positionne comme un maillon essentiel à l’essor du secteur ferroviaire.

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En effet, régie par la Loi N°027/2010 du 27 juillet 2010, l’ARTF a été instituée en tant qu’Autorité administrative indépendante (AAI), pour assurer la mise en place de mécanismes visant à garantir le bon fonctionnement du système ferroviaire, à travers le conseil, le contrôle et l’arbitrage. Souvent méconnue par l’opinion, les missions de l’ARTF se résument à veiller à la bonne tenue de l’infrastructure ferroviaire, à la qualité du service et de l’environnement, de s’assurer de ce que le chemin de fer demeure en bon état de marche et qu’il fournisse un trafic régulier. Par ailleurs, l’ARTF donne des avis sur tous projets de lois et règlements relatifs au secteur ferroviaire et s’assure de leur application, tout en garantissant l’égal accès aux services entre usagers, expéditeurs et opérateurs des infrastructures ferroviaires.

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Chargée de conduire le développement des activités de l’Autorité de régulation, bras séculier de l’État, en matière de transport ferroviaire, la nouvelle hiérarchie, conduite par Joseph IBOUILI MAGANGA, Secrétaire exécutif et l’équipe dirigeante devront jouer de leur partition pour mettre terme à la spirale d’incidents sur les rails du Transgabonais. En effet, gendarmes du réseau ferroviaire, ils devront mettre un accent sur les actions de contrôle quotidien du pesage, des autorisations et des licences, de formation des agents conducteurs des trains, de la conformité de tous documents dans ce secteur et de l’application des normes notamment de sécurité (TCS), entre autres.

À l’heure de la Transition du Gabon, l’ARTF espère contribuer pleinement à révéler le potentiel économique du secteur ferroviaire local. Avec en tête des actions à mener, de solutionner la question des incidents ferroviaires qui freinent l’activité dudit secteur. Non sans entamer la confiance des usagers et opérateurs du Transgabonais.

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