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Politique

“N’ayant rien compris”, MAYILA aurait sciemment boycotté la “Provincialisation” de MAGANGA-MOUSSAVOU auprès d’Omar BONGO

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Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU (PCMM) était de passage, le 12 août 2022, sur le plateau de l’Entretien exclusif, émission talk-interview de la chaîne de télévision “Gabon 24” présentée par Laetitia NGALIBIKA. Entre autres sujets abordés au cours dudit entretien, la journaliste pose au président du Parti social démocrate (PSD) la question de savoir pourquoi attendre d’être président pour mettre en marche son concept de la Provincialisation, pourquoi il ne propose pas à ceux qui sont là, en l’occurrence le Chef de l’Etat Ali BONGO ONDIMBA, pour matérialiser la Provincialisation? L’ancien Vice-président de la République répond que la Provincialisation n’a jamais pu prospérer sous feu Omar BONGO ONDIMBA parce que boycottée dès le départ. Selon PCMM, Louis Gaston MAYILA, autrefois ministre Secrétaire général du gouvernement a été l’un des principaux artisans de cette sape. 

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L’homme politique qui ira en 2023 à sa 5e tentative à la présidentielle, explique que c’est dès 1980, de retour d’un stage de 6 mois à l’Institut du  fonds monétaire international (FMI) qu’il a conçu le projet de la provincialisation, si chère à son cœur. Cette année-là, «j’apprends, je lis, que Michel BOYER reproche au Gabon d’être créditeur de Finances et qu’il (…) est comme un géant aux pieds d’argile parce qu’il n’a pas d’économie, moi j’invente la Provincialisation».  

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De retour au Gabon, en qualité de Conseiller économique et financier adjoint à la présidence, poursuit-il, «je vais voir un aîné, Louis Gaston MAYILA (…) Je lui parle du fascicule de 19 pages» lequel reprenait dans le détail son projet. «Il m’a pris le document pour aller le présenter au président. Mais qu’est-ce qu’il est allé dire au président ? Que MAGANGA veut créer des ministres d’Etat, sans rien comprendre à ce que je voulais faire». À en croire donc Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU, son document de 19 pages aurait été mis consciemment ou inconsciemment sous le coude par Louis Gaston MAYILA qui ne souhaitait pas le voir réussir sous feu Omar BONGO. 

Pour  rappel, la Provincialisation se veut un provincialisation est un mode de gouvernance locale, participative fondée essentiellement sur un aménagement du territoire qui tienne compte de tous les déterminants géographiques, les réalités historique, économique, culturelle et écologique etc. Elle constitue pour son concepteur, une formule idéale de redistribution et de partage des biens au profit de tous les gabonais. Car, dit-il, «chaque gabonais doit pouvoir jouir des richesses du Gabon», expliquait l’ancien maire de Mouila  lors du congrès de son parti le 07 mai 2022. 

Les propos de Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU seraient-ils révélateurs d’une vieille histoire qui expliquerait le début de l’inimitié entre l’ancien vice-président de la République et le président de l’Union pour une nouvelle République (UPNR)? Ça en a tout l’air. Ce n’est pas le grand amour entre les deux hommes qui se livrent volontiers à un jeu de piques assassines presque à chaque occasion. Les retrouvailles et/ou collaborations entre ces deux natifs de la province de la Ngounié se font uniquement au gré des intérêts. 

L’un des épisodes les plus mémorables de la « guerre fratricide » qui rythment ce duo de choc,  remonte au mardi 07 novembre 2012. Ce jour-là, Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU donne une conférence de presse au nouveau siège de son parti, au quartier Ancienne Sobraga dans le deuxième arrondissement de Libreville. Interrogé sur l’exclusion de Louis Gaston MAYILA de  «Union des forces du changement» (UFC), coalition politique nouvellement créée à cette époque, l’ancien vice-président de la République coupera sèchement : «certains devraient prendre la peine de se taire». 

Pour mémoire, l’un des co-fondateur de l’UFC était l’Union nationale (UN) dissoute peu auparavant suite à la prestation de serment de feu André MBA OBAME. À Mouila où naquit l’UFC, tous les partis membres décidèrent et convinrent de soutenir l’UN alors présidée par Zacharie MYBOTO.Mais contre toute attente, Louis Gaston MAYILA refusa de participer à un meeting de l’UFC, organisé au carrefour Rio, et auquel les leaders de l’UN devaient prendre la parole, malgré les mises en garde, une interdiction formelle du ministre de l’Intérieur de l’époque, Jean-François NDONGOU. Pour justifier son acte, le président de l’UPNR déclara que lorsqu’on a des enfants et que l’un d’entre eux décède, on fait son deuil et on continue de s’occuper des autres.

Autrement dit: l’opposition devait faire le deuil de l’UN dissoute. Des propos très mal perçus par l’ancien maire de Mouila. «Nous avons décidé de ne plus admettre MAYILA dans nos réunions même s’il croit se servir de l’ACR (Alliance pour la restauration et le changement, Ndlr) pour rejeter cette mesure disciplinaire». Depuis lors, les deux leaders politiques semblent irréconciliables. Le fait que l’ancien vice-président de la République revienne sur cette histoire vieille de 42 ans en est la parfaite illustration.

MEZ

Politique

Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages

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C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.

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Référendum 2024: le PDG responsable du taux d’abstention désigné comme « vainqueur », par Anges Kevin NZIGOU

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Maitre Anges Kevin NZIGOU, Secrétaire exécutif du parti Pour Le Changement (PLC), par ailleurs soutient assumé du « Oui » pour la nouvelle Constitution s’est prononcé, ce 16 novembre 2024, date du scrutin référendaire, bien avant la proclamation des résultats. Pour l’avocat, si le « Oui » semble l’emporter face au « Non », le véritable vainqueur reste néanmoins «l’abstention». La faute à qui ? A la résilience du parti déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) dont de nombreux membres sont présents au cours de cette transition. Ci-dessous son propos tiré de sa page Facebook.

« ✍️ Il FAUT ABSOLUMENT CHASSER LE PDG

Les tendances des élections référendaires semblent donner une large victoire au “Oui”, une nouvelle qui peut réjouir ses partisans. Pourtant, en y regardant de plus près, le véritable vainqueur de cette élection est sans conteste l’abstention, dont le niveau record est profondément symbolique du malaise qui habite le peuple gabonais.

Rappelons-nous : le 30 août 2023, le peuple avait applaudi le coup d’État, espérant un rejet clair et définitif du PDG et de ses pratiques. Mais un an plus tard, l’omniprésence persistante de ce parti laisse un goût amer. Les Gabonais se sentent trompés, trahis dans leurs attentes de changement.

Cette forte abstention, dans un contexte où le coup d’État avait suscité tant d’espoirs, est l’expression d’un désenchantement profond. Elle traduit la frustration de voir que le PDG, au lieu de disparaître, continue de peser sur le destin de la nation.

Le message est clair : le peuple gabonais attend toujours le vrai changement qu’il a si ardemment appelé de ses vœux ».

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Politique

Nostradamus ONDO OSSA prédit à OLIGUI NGUEMA une fin similaire à celle d’Ali BONGO

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Prophète des temps modernes, visionnaire, sage ou oiseau de mauvaise augure, Albert ONDO OSSA (A20), candidat à l’élection de 2023 sait marquer les esprits par ses déclarations et ses prédictions. C’est à la faveur d’une conférence de presse qu’il a animé le 14 novembre 2024, que le professeur agrégé d’économie s’est prononcé sur l’élection référendaire prévue pour le 16 novembre de l’année en cours. Liant de fait le parti politique déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) et le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), dirigé par le président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, que le natif de Minvoul a appellé à un vote massif en faveur du « Non ». Tout en formulant une prémonition à l’endroit du tombeur d’Ali BONGO ONDIMBA (ABO).

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Si le projet de Constitution soumis aux gabonais passait, seulement par son article 43, qui stipule que «pour être éligible à la Présidence de le République : il faut être âgé(e) de 35 ans au moins et de 70 ans au plus», le professeur, 71 ans l’année prochaine serait purement et simplement disqualifié. Celui qui revendique toujours «son fauteuil de Président élu », a-t-il choisi la force pour s’installer au palais Rénovation ? Coutumier du fait, en 2023, à quelques jours de l’élection présidentielle, il a anticipé l’arrivée d’un coup d’Etat avant de le qualifier de « Révolution de Palais ».

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« J’ai effectué une campagne en 7 jours pour évincer Ali BONGO. En cela, Ali BONGO après 14 ans de pouvoir était plus puissant qu’OLIGUI NGUEMA. Si je n’ai pas crains Ali BONGO, je ne peux pas craindre OLIGUI NGUEMA », a-t-il indiqué.

Avant d’ajouter, «si le « Oui » passe c’est qu’OLIGUI NGUEMA a triché. Moi je ne ferai rien. J’ai dit aux gabonais ce qu’ils avaient à faire exactement ce que je leur ai dit à propos d’Ali BONGO. Si Ali BONGO se déclare vainqueur, vous restez tranquillement assis. Il s’est passé 15 minutes entre le moment où il s’est déclaré vainqueur et le moment où il a été déchu. Ca sera la même chose pour OLIGUI NGUEMA ».

Des propos qui pourraient glacer le sang quand on est épris de paix sociale et de stabilité. Adoubé et aimé par les gabonais, OLIGUI NGUEMA pourrait-il être  rapidement déchu par ce peuple qui le porte en triomphe depuis plus d’un an ? Toutefois, loin d’un simple fantasme, «un homme averti en vaux deux». En effet, ONDO OSSA n’est plus le seul à s’approprier cette vision complotiste et extrémiste. A la télévision gabonaise, durant les débats télévisés et sur plusieurs forums de discussion, au nom du sacro saint principe de la démocratie qu’est la liberté de s’exprimer, plusieurs gabonais font état du même constat bien loin d’une simple querelle liée à l’adoption d’une nouvelle Constitution.   Vindicatifs ou clairvoyants il n’en demeure pas moins que l’écoute de l’autre et le dialogue sont les seules voies pour garantir la paix et la stabilité de notre pays pour un développement durable.

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Sur ce point, on ne peut reprocher au Général OLIGUI NGUEMA de ne pas être à l’écoute de ses compatriotes. L’histoire retiendra au moins que quelques jours après ledit putsch, le président de la transition, en septembre 2023, s’est rendu au domicile du candidat de la plate-forme Alternance 2023, qui était nul autre qu’Albert ONDO OSSA. 3 mois plus tard, au cours d’un séjour dans le Woleu-Ntem, dans un stade rempli de monde, en tribune officielle, A2O a été aperçu en présence du PRT. On pourrait donc légitiment se poser la question de savoir quelles sont les sous-entendus derrière les prétendus «ouvertures au dialogue» du professeur réitérés durant sa conférence de presse ? Qu’est-ce qui justifie cette posture jusqu’au-boutiste sachant que de nombreux gabonais, face à Ali BONGO, le considère comme un choix par défaut ?

Contrairement aux pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), un « Dialogue national inclusif » qui a recueilli plus de 38000 propositions des gabonais a eu lieu. Dans la même veine, à quelques encablures du référendum constitutionnel, plusieurs leaders politiques appelant à voter « non » contre le projet de nouvelle Constitution ont été reçus au palais présidentiel par le Gle Président. Cette rencontre qui s’inscrit dans une démarche d’écoute et de dialogue prônée par les autorités de transition afin de garantir un climat apaisé pour le scrutin reste tout de même à saluée et démontre qu’on ne peut faire mieux. Au risque de se confondre au personnage de jeux vidéo, Dhalsim.

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