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Economie

Le FMI encourage les réformes à venir du Gabon

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Ce lundi 08 août 2022. Le Chef de l’État Ali BONGO ONDIMBA a reçu Gomez AGU GBEDIA, le représentant résident du Fonds monétaire international (FMI). Celui-ci, allé complimenter le président Gabonnais pour la somme des actions engagées dans le cadre de la bonne gouvernance. Le satisfecit de l’institution financière internationale s’appuie en effet sur le programme des réformes économiques et financières initiée par les plus hautes autorités du pays en vue d’améliorer la croissance du Gabon. Lancé en 2020 au plus fort pandémie de la Covid-19, ce plan a pour but de stimuler la croissance économique du pays, forte, verte, tiré par le secteur privé et qui profite à tous les gabonais.

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Les mots du représentant résident du FMI Gomez AGU GBEDIA recueillis par nos confrères de “Noor TV” au sortir de l’entrevue. «Au cours de cette audience, nous avons discuté de trois points essentiels. Le premier, était de présenter à son excellence Monsieur le président de la République, les félicitations de notre institution pour sa ferme volonté de réformes au Gabon qui a permis d’accomplir des progrès dans le cadre du programme avec le FMI dont les deux premières évaluations ont été positives, ont été approuvées par notre conseil d’administration».

La deuxième raison de cette audience, était d’échanger avec le Chef de l’État sur le programme de réformes du gouvernement pour les mois avenirs. Et de poursuivre que «le président de la République a accepté de mettre en place un programme de réformes en pleine pandémie. Ceci est une action qui est rare, parce-que c’était une période difficile de réformes. Le président de la République, à cause de sa volonté de réformes, a voulu mettre ce programme malgré la pandémie, ça c’est déjà une chose que nous saluons. La deuxième chose, c’est que non seulement le programme a été mis en place, mais des progrès notables ont été faits. C’est d’ailleurs dans ce cadre que, un an plus tard après la mise en place de ce programme, le conseil d’administration du FMI a évalué ces progrès, a été satisfait de ces progrès et a permis le décaissement de 155 millions de dollars US à l’endroit du Gabon».

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Parmi les réformes à venir l’on dénombre l’amélioration de la transparence dans le secteur pétrolier, la prise en compte de la situation des Gabonais économiquement faibles, préserver le pouvoir d’achat des ménages à travers le prix des produits alimentaires, contrôler les prix des produits pétroliers. Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a, en effet, approuvé lundi un nouveau décaissement de 155,29 millions de dollars au profit du Gabon.

Ce nouveau décaissement porte à environ 263,63 millions de dollars la somme totale mise à la disposition du Gabon dans le cadre de l’accord triennal au titre du Mécanisme élargi de crédit (MEDC), approuvé par le FMI le 28 juillet 2022 pour permettre au Gabon de faire face aux conséquences économiques de la pandémie de la Covid-19 et de soutenir son programme de réformes économiques et financières. Ce décaissement a été possible après l’approbation des conclusions des première et deuxième revues de l’accord du 28 juillet 2021. Le FMI note que l’économie gabonaise a été affectée par la pandémie de la Covid-19, avec une baisse de la production réelle de 1,9% en 2020.

MEZ

Economie

Gabon: Fly Gabon accueille son tout premier Airbus A320

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La compagnie aérienne nationale Fly Gabon a réceptionné son tout premier Airbus A320, le 23 juillet 2025, au environ de 12h à l’aéroport international Léon Mba de Libreville. Cette nouvelle acquisition marque une étape importante non seulement dans la relance du transport aérien du pays, mais également elle symbolise un grand retour du Gabon dans le ciel Africain, avant une extension progressive de son réseau sur les ciels Européen, Américain et Asiatique, après plusieurs années d’absence.

Sous l’impulsion du Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, la compagnie aérienne nationale Fly Gabon a accueilli son tout  premier Airbus A320. Avec cet avion capable de transporter environ 140 passagers, l’objectif de Fly Gabon serait de renforcer la connectivité aérienne en commençant par les pays de l’Afrique Centrale et de l’Ouest. Des vols réguliers vers les capitales africaines telles que : Douala, Brazzaville, Abidjan et Cotonou sont prévus, nous rapporte nos confrères du média le transitoire.

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L’arrivée de ce Airbus A320 marque la volonté du pouvoir en place, d’effectuer le redéploiement du secteur aérien, avec pour ambition :

l’intégration régionale:  faire du Gabon un hub stratégique pour le transport aérien en Afrique centrale;

Service aériens fiable : offrir des liaisons fiables, modernes et compétitives;

Assurer un développement économique : Contribuer à la croissance économique du Gabon en renforçant les échanges commerciaux et touristiques.

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Par cette nouvelle acquisition, le Chef de l’État affirme son engagement à faire de Fly Gabon, un acteur incontournable du transport aérien régional, en renforçant les connexions économiques, touristiques et culturelles du Gabon avec l’Afrique et le reste du monde. Cette nouvelle étape illustre une vision claire, redonner au Gabon une fierté nationale dans un secteur vital à son développement et à son rayonnement, mais également de mettre fin à des années d’abandon et de déclin de l’aviation gabonaise sous l’ancien régime.

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Economie

BGFIBank : qui succédera à Henri-Claude Oyima en août ?

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Le 25 juin 2025, à l’occasion d’une assemblée générale extraordinaire (AGE) convoquée au siège de BGFI Holding Corporation, le groupe bancaire BGFIBank a tourné une page majeure de son histoire. Après quarante années passées à la tête de l’institution, Henri-Claude OYIMA (HCO), désormais ministre d’État, ministre de l’Économie, des Finances, de la Dette, des Participations et de la Lutte contre la vie chère depuis mai dernier, a officiellement quitté ses fonctions de PDG. Loin d’un simple passage de témoin, cette AGE a exposé des fractures profondes entre actionnaires, entre contestations du processus de vote, désaccords stratégiques et rivalités d’influence.

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Une réforme de gouvernance inévitable mais conflictuelle

Première décision majeure : la scission du poste de PDG, désormais remplacé par une gouvernance duale – un président du conseil d’administration (PCA) et un directeur général (DG). Un changement dicté à la fois par la réglementation de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac), qui impose ce schéma aux sociétés cotées, et par le souhait de moderniser la gouvernance. Ce choix s’inscrit aussi dans le projet d’introduction en Bourse de 10 % du capital de BGFIBank, accompagné d’une augmentation de capital de 15,7 milliards de FCFA. Cette IPO, évoquée dès 2019 par Henri-Claude OYIMA, vise à inscrire le groupe dans la dynamique de la BVMAC, dont il est également président.

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Un climat de tension et des contestations multiples

Malgré la validation formelle des trois résolutions soumises au vote (nouvelle gouvernance, augmentation de capital, IPO), les débats ont été houleux. Selon le magazine panafricain Jeune Afrique (JA), plusieurs actionnaires ont contesté la légitimité d’Henri-Claude Oyima à présider la séance, au regard de ses nouvelles fonctions gouvernementales. D’autres ont exprimé leur opposition à la valorisation proposée de l’action (80 000 FCFA), jugée trop faible au regard des performances du groupe, mais paradoxalement trop élevée pour les petits investisseurs visés.

Le mécontentement a culminé sur le troisième point : la suppression du droit préférentiel de souscription pour les actionnaires historiques, et des irrégularités présumées dans le décompte des voix. Selon les opposants, la minorité de blocage avait été atteinte, invalidant en théorie la résolution sur l’IPO. Une procédure judiciaire n’est pas exclue.

Une succession ouverte et stratégique


En attendant le prochain conseil d’administration prévu en août, l’intérim opérationnel est assuré par Huguette OYINI, actuelle directrice générale adjointe. Toutefois, plusieurs autres profils circulent pour incarner la nouvelle gouvernance.


Dimitri NDJEBI, DG de la filiale gabonaise, proche de Henri-Claude OYIMA, serait pressenti pour le poste de directeur général du groupe.

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Huguette OYINI pourrait devenir présidente du conseil d’administration, tandis que Rhinesse KATSOU, actuelle directrice financière, monterait au poste de DGA.

Mais d’autres profils émergent, et pourraient créer la surprise :


Yann Franck KOUBDJE, conseiller financier du président OLIGUI NGUEMA, ancien directeur du Trésor public et ex-conseiller clientèle chez BGFI, récemment nommé administrateur pour le Gabon à la BEAC, figure parmi les favoris.


Ismaël LIBIZANGOMO, directeur de BGFI Capital, diplômé en stratégie économique et financière, est également en lice. Il a piloté des dossiers structurants comme la restructuration de la dette intérieure gabonaise ou encore le rachat de Société Générale Congo. Le Comité de bonne gouvernance du groupe devrait trancher dans les prochains jours, avant la validation formelle du conseil d’administration.

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Route Ntoum-Cocobeach: c’est 83km, financée à 100 milliards & livrée en 48 mois

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Le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a présidé ce jour la cérémonie de signature d’une convention tripartite entre l’État gabonais, le Groupe EBOMAF et BGFI Bank. Cet accord marque le financement officiel des travaux de construction de la route Ntoum–Cocobeach, pour un montant global de 100 milliards de FCFA.

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Le Groupe EBOMAF, acteur panafricain de référence dans le secteur des infrastructures, sera chargé de la réalisation des travaux. Cette enveloppe couvre également les prestations de contrôle et de supervision, gages du strict respect des normes techniques et de la qualité de l’ouvrage. D’une longueur de 83 kilomètres, cet axe stratégique vise à désenclaver la commune de Cocobeach, tout en valorisant son important potentiel touristique et économique. Les travaux, dont la durée est estimée à 48 mois, devraient être livrés en octobre 2026.

Cette signature s’inscrit dans la dynamique des grands projets routiers initiés par le Gouvernement, à l’image de l’axe Alembé–Mikouyi récemment financé. Elle traduit la volonté ferme du Président de la République de renforcer les partenariats solides et crédibles, au service du développement et de la modernisation du réseau routier national.

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