Société/Environnement
Libreville: la collecte des ordures ménagères, source de dégradation de la route

La question de la gestion des ordures ménagères est un véritable problème environnemental dans la capitale gabonaise. La collecte de ces déchets, par les sociétés de ramassage, ne répond pas entièrement aux besoins des populations. En effet, quand ce ne sont pas les immondices qui s’entassent, ce sont les engins alloués au ramassage de ces déchets qui causent des désagréments sur la voie publique.
Selon des données publiées par nos confrères de notre – planete.info, le ramassage des ordures ménagères ne profiterait qu’à 38% des familles de Libreville. Sélective, la collecte serait orientée essentiellement vers les quartiers résidentiels et du centre-ville. Qui témoignent d’une taux de collecte de 80%, au détriment des quartiers défavorisés où le taux de collecte n’est que de 6%.
Et, pour ne rien arranger à la situation, les engins alloués à la collecte des ordures ménagères posent problème en ce qu’ils contribuent à la dégradation avancée du réseau routier de Libreville. «Autrefois, c’était une place qui était très propre. Les populations venaient de tous les coins pour déverser leurs ordures ménagères et la société SOVOG ramassait bien les ordures. Il n’y avait pas de trou». a regretté Antoine-Ledoux MBA NGUEMA, chef du quartier Venez-voir, dans le 3ème arrondissement de Libreville.
Poursuit-il, «malheureusement, dès que cette société est partie, un trou a commencé à se former et à progresser, tant et si bien que j’ai dû interpeller la SEEG parce qu’un tuyau d’eau qui ravitaillait les populations avait été endommagé par les engins chargés du ramassage des ordures».
Ce fut l’occasion, pour le chef de quartier, de lancer un appel aux plus hautes autorités du pays, au micro de “Nour TV”. «Je demande aux plus hauts responsables de la mairie de nous venir en aide pour essayer de trouver une solution. Que les autorités interviennent le plus rapidement possible». Gageons que ce cri de détresse recevra un écho favorable.
Justice
Franceville : La Cour d’appel libère un détenu, sa peine déjà couverte par sa détention

La Cour d’appel judiciaire de Franceville a débuté, ce lundi dernier, les débats de la première audience, de la session criminelle ordinaire des mineurs de l’année judiciaire 2024-2025. À cet effet, cette instance juridique a tranché sur l’affaire opposant le Ministère public à V.D.M.N, un Gabonais de 19 ans, élève en classe de 6e au lycée Rigobert-Landji de Moanda, présumé coupable de tentative de vol qualifié.
En effet, Condamné par le tribunal de première instance de Franceville pour tentative de vol qualifié, le malfrat devrait retrouver sa liberté ce vendredi 30 Mai 2025. Les faits remontent à l’an 2023, à Moanda, le chef-lieu du département de la Lebombi-Leyou. V.D.M.N entre au domicile d’une compatriote au non de dame S.T, qu’il passe au peigne fin histoire de dérober tout article de valeur.
C’est dans la chambre de la fille de cette dernière que le jeune homme a réussi à s’emparer d’une maigre somme de 3 000 FCFA, qu’il remet ensuite en place en étant pris de remords. En sortant de la maison, le récidiviste armé d’un petit couteau, tombe nez à nez avec dame S.T avec laquelle il engage une lutte. Par la suite, la dame a pris le dessus sur le malfrat, d’où ce dernier a décidé de se cacher dans le plafond.
Le bruit ressortissant de cette lutte a attiré l’attention des voisins, qui se sont mobilisés pour appréhender le jeune homme, et qu’ils ont directement conduit au Commissariat central de Maonda. Dans ses déclarations, V. D. M. N a fait savoir qu’il voulait juste se faire un peu d’argent de poche. Dans ses réquisitions, le procureur général Belline Ongouori Lekogo a relevé, « qu’il n’est point ici encore besoin de le démontrer, la tentative de vol est bel et bien constituée ». Propos recueillis au micro de nos confrères de l’Union.
Reconnaissant des faits, l’accusé a demandé pardon à la famille pour le tort causé. La Cour a déclaré V.D.M.N coupable de tentative de vol qualifié. Elle l’a condamné à 2 ans, 3 mois et 5 jours de prison et à 300 mille francs d’amende. Vu que cette peine couvre sa période de détention préventive, il sera donc libéré ce vendredi 30 Mai 2025.
Société/Environnement
Gabon: la SEEG traînée en justice par les habitants de derrière la prison ?

Situé dans le 1er arrondissement de Libreville, les résidents du quartier derrière la prison ont décidé de traîner la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) devant la justice. Les raisons qui expliquent cette décision se résument sur le fait qu’ils ont passé 6 jours sans eau potable, mais également privés de courant depuis le 23 Mai 2025.
En effet, ne pouvant plus supporter cette situation, ces derniers ont constitué un collectif pour poursuivre cette entité nationale en justice. Par la suite, ledit collectif a engagé un huissier de justice qui sillonne le quartier depuis trois jours, en vue de constater la rareté d’eau potable, dans cette partie de la capitale, ce qui servira de preuve palpable, afin de venir appuyer l’objet de cette poursuite judiciaire, « C’est une fois en possession du rapport de l’huissier qu’une plainte sera déposée contre la SEEG, qui soumet régulièrement la population de cette partie de la capitale au stress hydrique », a confié un habitant dudit quartier qui a requis l’anonymat au micro de nos confrères de l’union.
Tout en redoutant l’arrivée de la saison sèche, car celle des pluies leur permettait quand même d’atténuer cette pénurie d’eau, ce collectif s’est levé afin que la justice puisse trancher sur cette souffrance récurrente, infligée par cette société nationale de production et de distribution d’électricité et d’eau potable.
Société/Environnement
Déraillement de Ndjolé: la Setrag met en place un plan d’urgence conforme aux exigences

Un incident ferroviaire survenu le 14 mai entre les gares d’Abanga et Ndjolé a provoqué l’interruption temporaire du trafic, affectant notamment l’omnibus n°230 en provenance de Franceville. La Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) a immédiatement mis en œuvre son dispositif d’urgence, démontrant une nouvelle fois son professionnalisme face aux aléas du transport sur voie unique.
Dès l’annonce de l’incident, la Setrag a activé un plan d’assistance complet pour les 600 voyageurs concernés. Une cellule logistique a été déployée sur place pour distribuer nourriture et eau pendant l’attente, tandis qu’une équipe médicale assurait les premiers soins. « J’avais oublié mes médicaments à la maison. Grâce à l’assistance médicale, j’ai pu prendre mon traitement », témoigne un passager reconnaissant.
Le dispositif de secours a mobilisé des moyens considérables :
– 20 bus affrétés spécialement depuis Libreville
– Des camions pour le transport des bagages
– Une équipe médicale complète avec ambulances
– Une cellule logistique dédiée
Les premiers véhicules, partis de Libreville vers 10h, ont atteint Ndjolé après neuf heures de route en raison des difficultés d’accès. Les convois ont pu repartir vers la capitale à 20h et 22h, permettant aux voyageurs de poursuivre leur trajet après quinze heures d’attente. « L’attente a été longue, mais nous saluons les efforts de la Setrag », reconnaît un passager.
Concernant le train n°431 au départ d’Owendo, annulé en raison de l’incident, la Setrag a procédé au remboursement intégral des billets et à la reprogrammation des voyages. La société a également pris en charge les frais de conservation des dépouilles mortuaires devant être transportées vers l’intérieur du pays, en attendant la reprise normale du trafic.
Cet incident, bien que regrettable, a permis de tester l’efficacité des procédures d’urgence de la Setrag. La société ferroviaire réaffirme ainsi son engagement en matière de sécurité et de prise en charge des usagers, même dans les situations les plus délicates. Une enquête technique est en cours pour déterminer les causes exactes du déraillement et prévenir tout risque de récidive.