Coopération
Le Gabon bientôt doté d’un observatoire national des flux migratoires

Ce 6 juillet 2022, le ministre d’État à l’Intérieur Lambert-Noël MATHA et le représentant régional de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) Christopher GASCON, ont échangé sur la question des flux migratoires. La discussion entre les deux hommes était de fait axée sur la question des migrations mixtes, celle liée à la meilleure façon de profiter des possibilités qu’apportent les migrants et les besoins en termes d’informations en rapport avec les flux migratoires, notamment ses composantes.
Au sortir de l’entrevue, Christopher GASCON a donné quelques précisions. «Nous envisageons une collaboration qui continuera et envisage de nouveaux projets. Le ministre a d’ailleurs vu d’un très bon œil cette collaboration, et particulièrement la mise en place de cet observatoire qui permettra d’organiser un peu mieux les différents services et trouver des synergies entre les visions existant sur la migration pour parvenir à une politique migratoire concertée».
Ainsi qu’elle le dit sur son site web, l’OIM vient en aide aux migrants dans le monde entier, en élaborant des réponses efficaces à la dynamique changeante de la migration et, à ce titre, elle est une source clé de conseils en matière de politique et de pratique migratoires. L’Organisation œuvre dans des situations d’urgence, en développant la résilience de toutes les personnes en situation de déplacement, et en particulier celles en situation de vulnérabilité, ainsi qu’en renforçant les capacités des gouvernements à gérer toutes les formes et tous les impacts de la mobilité.
En sa qualité de membre des systèmes des Nations-unies dont l’Oms, le Gabon devrait donc accueillir prochainement un observatoire des migrations, après l’ouverture en 2014 d’un centre de rétention administrative à Libreville. But: donner à l’État d’être mieux outillé sur la question des flux migratoires aussi bien sur toute l’étendue du territoire national, que dans la sous-région de l’Afrique centrale.
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USA/Afrique: le come-back du Gabon sur la scène internationale

De «pays de merde» lors de son premier mandat à «pays viables » au cours de son actuel mandat, l’avis du 47e Président américain, Donald TRUMP marque inéluctablement un changement de paradigme vis-à-vis de l’Afrique. La rencontre qui a lieu du 9 au 11 juillet 2025 à Washington avec cinq dirigeants africains, témoigne d’une diplomatie désormais transactionnelle au nom des intérêts des deux parties. Il ne s’agit plus de tendre la main à l’Oncle Sam, mais comme dit l’expression chinoise : un partenariat gagnant-gagnant.

DE CONDES*** AU RÉALISME ÉCONOMIQUE ASSUMÉ
Donald TRUMP accueille cinq dirigeants africains autour d’un sommet inédit aux contours très économiques. Il s’agit des présidents du Gabon, de la Guinée-Bissau, du Liberia, de la Mauritanie et du Sénégal. Quelques jours plus tôt, l’administration Trump avait réuni plusieurs chefs d’État et de gouvernement du continent à Luanda en Angola, à l’occasion du 17e sommet des affaires États-Unis – Afrique qui, sur quatre jours, s’était largement étendu sur les opportunités économiques que peuvent exploiter les deux parties. Dans la foulée, il se susurre qu’un sommet plus large entre les États-Unis et l’Afrique est prévu pour se tenir en septembre, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York. Qui l’eût cru ?
Donald TRUMP accueille cinq dirigeants africains autour d’un sommet inédit aux contours très économiques. Il s’agit des présidents du Gabon, de la Guinée-Bissau, du Liberia, de la Mauritanie et du Sénégal. Quelques jours plus tôt, l’administration Trump avait réuni plusieurs chefs d’État et de gouvernement du continent à Luanda en Angola, à l’occasion du 17e sommet des affaires États-Unis – Afrique qui, sur quatre jours, s’était largement étendu sur les opportunités économiques que peuvent exploiter les deux parties. Dans la foulée, il se susurre qu’un sommet plus large entre les États-Unis et l’Afrique est prévu pour se tenir en septembre, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York. Qui l’eût cru ?
Donald TRUMP accueille cinq dirigeants africains autour d’un sommet inédit aux contours très économiques. Il s’agit des présidents du Gabon, de la Guinée-Bissau, du Liberia, de la Mauritanie et du Sénégal. Quelques jours plus tôt, l’administration Trump avait réuni plusieurs chefs d’État et de gouvernement du continent à Luanda en Angola, à l’occasion du 17e sommet des affaires États-Unis – Afrique qui, sur quatre jours, s’était largement étendu sur les opportunités économiques que peuvent exploiter les deux parties. Dans la foulée, il se susurre qu’un sommet plus large entre les États-Unis et l’Afrique est prévu pour se tenir en septembre, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York. Qui l’eût cru ?
Quelque chose a changé. C’est le moins que l’on puisse dire. «Le président Trump considère que les pays africains offrent d’incroyables opportunités commerciales, qui profitent à la fois au peuple américain et à nos partenaires africains», a bien résumé un responsable de la Maison-Blanche. Dans ce cercle très restreint de privilégiés, on trouve le Gabon.
DES CONTRATS ET DES EMPLOIS À LA CLÉ
Pays de moins de 3 millions d’habitants, ayant à sa tête un Chef de l’État Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, élu à 94% en avril dernier, ce dernier présente d’énormes potentialités économiques. En un laps de temps, c’est un accord de 280 milliards de Fcfa pour le développement du gisement de Potasse de Mayumba, qui pourrait générer 375 emplois directs et 600 emplois indirects, et une visite à la Chambre de commerce des États-Unis, où OLIGUI NGUEMA a présenté les priorités économiques du Gabon et plusieurs projets structurants devant un parterre de dirigeants d’entreprises américaines. L’objectif étant d’attirer des partenaires stratégiques pour concrétiser les grands chantiers du pays.

Ces projets pourraient être listés comme suit : une ligne de chemin de fer Belinga-Boué-Mayumba, la construction du barrage hydroélectrique de Boué et d’autres projets routiers, les négociations avec RAPISCAN pour la construction du port en eau profonde de Mayumba et avec BOEING pour l’acquisition de trois appareils gros porteurs d’ici 2029. Pour Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, son pays «est désormais cité en exemple. Nous avons assaini le climat des affaires. Ce qui nous permet aujourd’hui d’accueillir les investisseurs du monde entier ».
UN RETOUR FRACASSANT ET PLEIN D’AMBITIONS SUR LA SCÈNE INTERNATIONALE
Dans la foulée, le numéro 1 gabonais a pris part à un dîner de travail à la Maison Blanche.
Selon les services de communication de la Présidence de la République gabonaise, « À cette occasion, le Président de la République a exprimé sa profonde gratitude pour l’accueil chaleureux et l’hospitalité réservés à sa délégation depuis son arrivée. Il a en outre salué la coopération exemplaire entre les deux pays, ancrée dans une amitié de longue date.»
DE QUOI CETTE DIPLOMATIE INTENSE EST-ELLE LE NOM ?
Après avoir indiqué que Donald TRUMP est tout à fait éligible au Prix Nobel de la Paix, avant un retour triomphale au pays, quelle signification pourrait-on donner à ce passage historique du Gabon aux États-Unis ? Pour Mélodie Jennifer SAMBAT, Porte-parole adjoint de la Présidence de la République, le Gabon grâce au «leadership fort» incarné par son Président de la République, « n’est plus en retrait du monde. Il fait désormais partie de cette nouvelle ère sur la scène internationale. Il est debout et il est prêt. Il avance ».
En clair, si le but principal reste de replacer le pays dans le concert des nations, cette stratégie de présence et d’ouverture vise à inscrire le Gabon parmi les acteurs incontournables d’un nouvel ordre africain en gestation. Gageons que cela soit porteuse de multiples opportunités et d’emplois pour le pays.
Coopération
Gabon-Etats-Unis: un accord de 500 millions USD pour le développement du gisement de Potasse de Mayumba

En marge de sa participation au sommet multilatéral convoqué par Donald Trump, Président des États-Unis d’Amérique, consacré notamment aux enjeux liés à l’exploitation des minéraux critiques, le Président de la République, Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, a présidé le 8 juillet courant, à Washington, la cérémonie de signature d’un accord stratégique entre l’État gabonais et la société minière américaine Millenial Potash.
Cet accord porte sur un financement de 500 millions de dollars destiné au développement du gisement de potasse de Mayumba, l’un des projets structurants pour la souveraineté minérale et la transformation industrielle du Gabon. Une première tranche de 5 millions de dollars sera consacrée aux études de faisabilité, tandis que le financement principal soutiendra la phase de développement et la construction des infrastructures nécessaires.
Ce projet prévoit une production annuelle de 800 000 tonnes d’engrais potassique, sur une période d’exploitation estimée à 56 ans, et devrait générer 375 emplois directs et 600 emplois indirects au profit des populations locales. Il s’inscrit pleinement dans la vision du Chef de l’État visant à faire du secteur minier un levier durable de croissance inclusive et de création d’emplois.
Lors de son intervention, le Président de la République a réitéré les priorités du Gabon en matière de développement des infrastructures énergétiques et de transport, tout en lançant un appel aux investisseurs américains pour accompagner la transformation structurelle de l’économie gabonaise.
Il convient de souligner que cette signature marque l’aboutissement des échanges initiés entre le Président de la République et Farhad Abasov, Président du Conseil d’Administration de Millenial Potash, lors de leur rencontre en marge de la COP28, le 30 novembre 2023 dernier, à Dubaï
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OLIGUI NGUEMA en partance pour le Sommet USA-Afrique

Invité, il y a quelques jours, par le Président américain, Donald TRUMP, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Président de la République gabonaise a quitté Libreville ce 7 juillet 2025 à destination des États-Unis. Cette visite de haut niveau vise à la fois à redynamiser la coopération multisectorielle entre Washington et des pays partenaires, et à explorer de nouveaux axes de collaboration.

Prendront également part à ce sommet, les dirigeants de la Guinée-Bissau, du Liberia, de la Mauritanie et du Sénégal. Leurs nations forment avec le Gabon les cinq (5) pays africains sélectionnés pour échanger autour du locataire de la Maison Blanche du 9 au 11 du mois en cours. La participation sélective du Gabon à cette rencontre prestigieuse témoigne de l’excellence des relations qui unissent Libreville et Washington, ainsi que de la volonté partagée des plus hautes autorités gabonaises de consolider et renforcer ces liens stratégiques.