Politique
Gabon /Élections générales 2023: la révision du Code électoral adoptée par le Sénat
Le 02 mai 2023, le Sénat a adopté la révision partielle du Code électoral. Une révision consécutive à une saisine du gouvernement. Les sénateurs, qui ont voté après les députés, ont adopté à la majorité, le projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n° 07/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques en République gabonaise. Le vote adoptif du nouveau texte législatif a été organisé en présence du ministre d’État à l’Intérieur, Lambert-Noël MATHA. La nouvelle mouture devrait être promulguée sous peu par le Président de la République.Théoriquement, trois (3) le Gabon devrait connaître trois (3) scrutins dès le mois d’août prochain (présidentielle, législatives et locales). Conformément à ses prérogatives, c’est le Centre gabonais des élections (CGE) qui devrait décider si les scrutins à venir seront «générales» ou «couplées». Fort de ce quitus ainsi obtenu, le ministère de l’Intérieur et devrait lancer ce mois de mai la révision de la liste électorale. Pour rappel, les meilleurs des 700 agents enrôleurs qui ont été formés au mois d’avril dernier, seront déployés sur le terrain le moment venu.
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J-2 Référendum 2024: à quel niveau du débat entre NDONG SIMA & BILIE-BY-NZE ?
A moins de 72 heures du scrutin électoral comptant pour le référendum 2024, les gabonais demeurrent dans la confusion totale en ce qui est du projet fondamentale qui leur ai proposé. Beaucoup de tapages et pas assez de pédagogie. Entre Constitution prétendument taillée pour le Président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, projet en vue nouveau départ, visant à corriger les errements du passé et simple refus d’une loi fondamentale qui pourrait être mortifère pour l’avenir, la quintessence du message a du mal à passer. D’autant plus que les deux, désormais 3 camps, « Oui », « Non ».et les partisans d’un « Report du scrutin », se regardent presque en chiens de faïence laissant ainsi apparaître une scission franche au sein de la population. D’un côté, une nouvelle élite dirigeante savamment composée d’anciens apparatchiks, du régime déchu et de nouveaux promus, et de l’autre, une population hagarde avide de changements et de miracles.
Dans ce brouhaha politico-médiatique, qui s’apparente plus à un débat d’egos, de personnes et de gros sous où se situe réellement ce peuple en quête de savoir ? Nonobstant la mise en place, par la Haute autorité de la communication (HAC), d’une Commission d’égal accès aux médias, visant à garantir une couverture médiatique équilibrée et respectueuse du pluralisme, conformément à l’article 7 du décret n°000203/PR/MCEN du 27 août 2018, la mayonnaise ne prend pas. La jeunesse, grande oubliée, de la Transition reste en marge de ce scrutin ô combien important pour le pays. Le taux de pénétration de cette frange importante de la société, un peu plus de 65%, étant faible, «tout est à refaire».
Venons en au fait. Les débats, sur la 1ere chaîne de télévision gabonaise, opposants les lieutenants des deux camps apparaissent plus comme une campagne de divertissement qu’autre chose. Un show télévisé mettant en scène des personnes dont l’ambition sybillin est de se faire remarquer du chef, créer suffisamment l’attention afin de s’attirer davantage les faveurs du Roi à défaut de se faire connaître du grand public. La grande embrouille. Même les citoyens instruits s’y perdent à force de comparaisons: entre différents systèmes, conservatisme et modernisme, recul ou avancé. Comme dirait le chanteur français, Guy MARDEL, « Oui ou Non ». Plus loin dans un de ses titre populaire, « Entre les deux, mon cœur balance « .
Dans cette guerre de tranchées, sans merci que se livrent ces deux belligérants, il est donc de bonne aloi que les gabonais sachent. Car les gabonais veulent savoir. Qu’ils soient définitivement fixés sur le choix à faire le 16 novembre prochain. Un duel de généraux s’impose, dont le peuple serait juge. D’un côté, Raymond NDONG SIMA (RNS), « responsable de la Coordination nationale pour le Oui »!par ailleurs ancien Premier ministre d’Ali BONGO ONDIMBA (ABO), et actuel Premier ministre de la Transition et de l’autre Alain Claude BILIE-BY-NZE (ACBBN), favorable au « Non », par ailleurs ancien ministre d’État et dernier Premier ministre d’ABO. Voilà l’affiche demandé par les gabonais. Il n’est nullement question de spectacle comme ce fut le cas dans la Grèce antique avec les combats de gladiateurs mais de pédagogie ultime pour l’avenir du pays.
Après une passe d’armes entre les deux figures politique, dans le monde virtuel: sur les réseaux sociaux, le débat qui aurait dû avoir le lieu le 12 du mois en cours, selon la disponibilité demandé à ACBBN, n’a finalement pas vu le jour. Qu’en est-il de ce grand instant démocratique ? Qui a véritablement les ch’tons ? Pour ce jeune Observateur politique gabonais, le Dr Placide AUBIANG, «Nous avons eu l’occasion de suivre les échanges avec quelques compatriotes, qu’ils soient issus de la société civile ou des partis politiques. Cependant, il serait encore plus pertinent de hausser le niveau des intervenants en faisant appel aux figures de premier rang. Ces personnalités influentes pourraient en effet insuffler un élan de participation, afin de réduire l’abstention».
L’abstention étant désigné comme ennemi public, le jeune Observateur ajoute, «la crainte principale n’est pas tant de voir le « OUI » ou le « NON » l’emporter, mais bien de s’assurer qu’un large nombre de Gabonais se sentent réellement concernés et se rendent aux urnes ce samedi. Nous devons nous mobiliser. Ce débat, s’il a lieu, pourrait apporter la clarté nécessaire pour que chacun puisse voter en pleine connaissance de cause pour cette nouvelle constitution».
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Référendum 2024: Marcel ABÉKÉ appelle à une grande mobilisation en faveur du « Oui »
Tout comme plusieurs membres du gouvernement favorablent au projet de loi soumis au vote le 16 novembre 2024 Marcel ABÉKÉ, ministre du Pétrole, s’est fendu d’un propos à l’endroit populations des départements des Plateaux et de Djouori-Agnili dans la province du Haut-Ogooué dont il est originaire. C’est donc à travers un court support visuel, envoyé aussi à la rédaction de Vox populi 241, que l’ancien administrateur directeur général du groupe COMILOG appelle les populations de cette partie du pays à se mobiliser massivement en faveur du projet de Constitution, en votant « Oui ».
de plusieurs de ses collègues membres du gouvernement de Transition, le ministre du Pétrole, Marcel Abéké s’est adressé aux populations des départements des Plateaux et de Djouori-Agnili dans la province du Haut-Ogooué. En effet, dans une courte vidéo dont Gabon Media Time a reçu copie ce 13 novembre, le membre du gouvernement appelle les populations de cette partie du pays à se mobiliser massivement en faveur du projet de Constitution, en votant Oui le samedi 16 novembre prochain
C’est un message à la fois de mobilisation, mais aussi de prise de conscience des enjeux de ce scrutin, que Marcel Abeke a tenu à délivrer aux populations des départements des Plateaux et de Djouori-Agnili. En effet, en une minute et 30 secondes, le natif de Leconi a dit à ses compatriotes tout l’intérêt de se mobiliser le 16 novembre afin de faire gagner le camp du Oui. Une mobilisation à laquelle Marcel Abeke entend bien évidemment prendre toute sa part.
« Aux populations des départements des Plateaux et de Djouri-Agnili, je vous invite à voter massivement samedi pour ce projet de Constitution », c’est le message porté par Marcel Abeke aux populations de Djouori-Agnili et des Plateaux. Un appel à la mobilisation et au soutien de ce texte que le membre du gouvernement justifie par le fait que ce projet concerne l’ensemble des Gabonais
« Avec tous les éléments qui ont fait l’objet de cette campagne historique, ce projet nous concerne tous et il va véritablement régir notre avenir au cours des prochaines années », a prévenu le membre du gouvernement de Transition, qui a d’ores et déjà annoncé qu’il se tiendra aux côtés des siens dès vendredi. « Je serai à Leconi à partir de vendredi afin de poursuivre cette campagne pour le Oui. Je vous attendrai donc samedi pour aller comme un seul homme mettre le bulletin du Oui dans l’urne », a-t-il indiqué. Ainsi, Marcel Abeke sera bien dans sa province natale où il accomplira son devoir de citoyen.
Rappelons que le projet d’adoption de la nouvelle Constitution sera soumis à l’approbation des Gabonais le 16 novembre à la faveur d’un référendum. Une étape décisive dans ce processus de Transition au terme duquel, les militaires s’étaient engagés à restaurer les institutions de la République fragilisées par une gouvernance imprudente.
Nous allons pouvoir échanger soit avant le vote, soit samedi, mais quoi qu’il en soit, « Avec tous les éléments qui ont fait l’objet de cette campagne historique, ce projet nous concerne tous et il va véritablement régir notre avenir au cours des prochaines années »
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OLIGUI NGUEMA dote la DGCPT en matériel roulant
Le Président de la République Chef de l’État, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a procédé ,ce mercredi 13 novembre 2024, à la remise d’un important lot de matériel roulant au ministre du Budget lors d’une cérémonie à l’esplanade de la Mosquée Hassan 2.
Destinée à la Direction Générale de la Comptabilité Publique et du Trésor (DGCPT), cette nouvelle acquisition s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités des agents dudit secteur. Il s’agit de 25 véhicules au total dont 3 bus, 3 fourgons, 10 fourgonnettes et 9 pick up destinés à la sauvegarde et au transport des fonds et du personnel dans la capitale et à l’intérieur du pays.
Le Chef de l’État a exhorté les agents de la DGCPT d’en faire un usage responsable, efficace et rentable afin de garantir une mobilité durable et contribuer efficacement au bon fonctionnement de leurs services.