International
Guerre en Ukraine: l’Afrique au 1eres loges des répercussions économiques
Rencontre au sommet, vendredi 03 juin 2022 à Sotchi (sud de la Russie), entre le président sénégalais Macky SALL a rencontré son homologue russe Vladimir POUTINE. «Je suis venu vous voir, pour demander de prendre conscience que nos pays, même s’ils sont éloignés du théâtre, sont des victimes de cette crise, au plan économique», a expliqué Macky SALL, président en exercice de l’Union africaine (UA), qui a ainsi saisit l’occasion pour interpeller le chef de l’État Russe sur l’impact de la guerre en Ukraine sur le continent. En effet, selon le rapport de l’UA publié le 24 mai 2022, les perturbations économiques liées à la guerre en Ukraine pourraient plonger 1,8 million de personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté sur le continent en 2022. Des chiffres qui pourraient d’ailleurs augmenter de 2,1 millions en 2023 si la situation demeurait en l’État. Plaidant en faveur des Etats africains qui subissent les conséquences des évènements en Ukraine, le Chef de l’État sénégalais a, de fait, rappelé que «la majorité des pays africains a évité de condamner la Russie» lors de deux votes de l’ONU. Soulignant que les tensions alimentaires provoquées par le conflit ont été aggravées par les sanctions occidentales prises contre la Russie, le président en exercice de l’UA s’est plaint de la conséquente pénurie de céréales sur le continent. «Nous n’avons plus accès aux céréales venant de Russie, mais surtout aux engrais»(…) «Cette situation entraine de sérieuses menaces sur la sécurité alimentaire de nombre de pays africains». Oreille attentive aux doléances du président en exercice de l’UA, Vladimir POUTINE a, pour toute réponse, vanté la cordialité des relations russo-africaines; et rappelé le soutien de l’Union soviétique aux pays africains dans la lutte contre la colonisation.
MEZ
Afrique
50 ans d’indépendance de Guinée Bissau: OLIGUI NGUEMA prend part aux festivités
Invité par son homologue Bissau-Guinéen, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a pris part ce jour à l’Avenue Amilcar Cabral à la célébration du 50ème anniversaire de l’accession à la magistrature suprême de la République de Guinée Bissau.
Cette commémoration a vu la participation de plusieurs Chefs d’État, de leaders politiques, du corps diplomatique, des organismes internationaux et d’anciens leaders et dirigeants qui ont marqué l’histoire de ce pays ami.
Après les parades militaire, populaire et la revue des troupes marquant l’événement, le Général Umaro SISSOCO EMBALÓ a livré une adresse au peuple bissau-guinéen à travers laquelle il a rendu hommage aux héros de l’indépendance de la Guinée Bissau.
Au terme de cette cérémonie, le Président de la Transition a adressé ses félicitations à son Homologue pour l’organisation des festivités et s’est dit honoré par l’accueil qui lui a été réservé en terre bissau-guinéenne. Le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a par ailleurs saisi ces moments pour réitérer la volonté du Gabon de développer un partenariat actif avec la Guinée Bissau.
International
Après avoir évoqué un 3e mandat d’Emmanuel MACRON, Richard FERRAND rétropédale
Un récent entretien accordé au journal “Le Figaro” a suscité un élan de polémique dans la société française. Richard FERRAND, ancien président de l’Assemblée nationale s’est dit opposé à la limitation des mandats présidentiels en France. Qui selon lui «bride le choix des électeurs», qui ne seraient pas opposés à un 3e mandat du président Emmanuel MACRON. Pris à la gorge par les conséquences de ses propos dans l’opinion, Richard FERRAND s’est montré outré par cette agitation autour de sa sortie. «Consternant de voir s’agiter réseaux sociaux et médias paresseux sur une proposition stupide que je ne fais pas dans un entretien : modifier la constitution pour la présidentielle de 2027. Panurgisme imbécile». Pour rappel, Richard FERRAND a ouvertement dit sa volonté de se défaire des normes établies et des traditions républicaines françaises, en matière d’élections. Avait-il déclaré, «je regrette tout ce qui bride la libre expression de la souveraineté populaire, la limitation du mandat présidentiel dans le temps, le non cumul des mandats etc». Une non-proposition qui laisse entrevoir pourtant une volonté de voir Emmanuel MACRON se présenter à nouveau à sa propre succession.
Afrique
RCA: après 16 mois de détention un prisonnier français, libéré grâce à Ali BONGO
Juan Rémy QUIGNOLOT a enfin pu regagner sa France natale dimanche 21 mai 2023. Après 16 mois de détention préventive à Bangui (RCA) où il avait été arrêté en mai 2021. L’interpellation de cet ancien militaire de 57 ans, était consécutive à la découvert, à son domicile, d’un important stock d’armes. Sous contrôle judiciaire depuis le 22 septembre 2022, avec interdiction de quitter le territoire centrafricain, Juan Rémy QUIGNOLOT a finalement pu s’en aller grâce à la diplomatie d’Ali BONGO ONDIMBA qui aura pesé de tout son poids dans ce dossier. Le Chef de l’État gabonais est d’ailleurs à l’origine de la remise en liberté du français 8 mois plus tôt. Parti de Bangui le mardi 18 mai dernier, Juan Rémy QUIGNOLOT a marqué une halte de deux jours à Libreville. Si rien n’a filtré de cette escale en terres Gabonaises, l’on imagine bien que l’ancien militaire français, que l’on dit «très éprouvé physiquement» en a profité pour remercier Ali BONGO ONDIMBA. Et pour cause. Approchée par nos confrères de l’AFP, Caroline QUIGNOLOT, la sœur de l’ancien militaire, a confirmé que le Président gabonais «a joué un rôle important dans sa libération», faisant office de «médiateur» entre Bangui et Paris.
MEZ