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Afrique

Présidence de l’UA: Macky SALL passe le témoin au comorien Azali ASSOUMANI

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Au chapitre des temps forts du 36e sommet des chefs d’État de l’Union africaine (UA), il y’a la passation de témoin, samedi 18 février 2023, entre le président sortant, le Sénégalais Macky SALL, et son successeur, Azali ASSOUMANI, des Comores. Ovationné par toute l’assistance, le président de cet archipel de l’océan Indien, de moins d’un million d’habitants, diplômé de l’Académie militaire royale de Meknès au Maroc, d’où il sort en 1981 avec un Brevet de parachutiste, n’a pas caché sa joie au moment de monter sur l’estrade. Et pour cause, c’est la première fois, dans l’histoire de l’UA, qu’un pays insulaire accède à un tel niveau de responsabilité. Investi par ses pairs pour succéder au Sénégalais Macky SALL alors que la crise protéiforme des Grands Lacs ébranle les fondements d’une organisation basée sur le consensus et non le vote, Azali ASSOUMANI, qui mesure pleinement «l’ampleur de la tâche au moment où le continent fait face à de nombreux défis».

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Afrique

RCA: après 16 mois de détention un prisonnier français, libéré grâce à Ali BONGO

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Juan Rémy QUIGNOLOT a enfin pu regagner sa France natale dimanche 21 mai 2023. Après 16 mois de détention préventive à Bangui (RCA) où il avait été arrêté en mai 2021. L’interpellation de cet ancien militaire de 57 ans, était consécutive à la découvert, à son domicile, d’un important stock d’armes. Sous contrôle judiciaire depuis le 22 septembre 2022, avec interdiction de quitter le territoire centrafricain, Juan Rémy QUIGNOLOT a finalement pu s’en aller grâce à la diplomatie d’Ali BONGO ONDIMBA qui aura pesé de tout son poids dans ce dossier. Le Chef de l’État gabonais est d’ailleurs à l’origine de la remise en liberté du français 8 mois plus tôt. Parti de Bangui le mardi 18 mai dernier, Juan Rémy QUIGNOLOT a marqué une halte de deux jours à Libreville. Si rien n’a filtré de cette escale en terres Gabonaises, l’on imagine bien que l’ancien militaire français, que l’on dit «très éprouvé physiquement» en a profité pour remercier Ali BONGO ONDIMBA. Et pour cause. Approchée par nos confrères de l’AFP, Caroline QUIGNOLOT, la sœur de l’ancien militaire, a confirmé que le Président gabonais «a joué un rôle important dans sa libération», faisant office de «médiateur» entre Bangui et Paris.

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Afrique

Accusé de racisme, Kaïs SAIED se dit à la hâte “africain et fier de l’être”

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Deux semaines après son discours dénonçant l’arrivée de «hordes de migrants» subsahariens clandestins en Tunisie, le président Kaïs Saïed a reçu Umaro Sissoco EMBALO, le chef d’État bissau-guinéen et président de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Selon le Chef de l’État tunisien qui dément tout propos raciste, son message avait pour seul objectif de faire appliquer la loi concernant les étrangers en situation irrégulière dans le pays. «Je suis contre la traite des êtres humains, des africains particulièrement, soit en Tunisie, soit ailleurs. Mais cette situation ne peut pas être interprétée par les langues malveillantes de racisme. De quoi ils parlent ? Ils divaguent !», a-t-il déclaré. Pour le président en exercice de la Cédéao qui a justifié sa venue à Tunis par la présence des ressortissants des pays de l’Afrique au sud du Sahara, les propos de son homologue ont été mal interprétés. «Je pense que même les Tunisiens vont comprendre que ses propos qui ont été détournés, ce n’est pas l’esprit, ce n’est pas la logique. Je ne pourrai pas croire que vous, président tunisien, pays de Bourguiba, peut être xénophobe ou raciste. Vous-même, vous êtes Africain… ». Rebondissant aux propos de son homologue, Kaïs Saïed a enchaîné : «Je suis Africain et je suis fière de l’être». Le président bissau-guinéen a assuré s’expliquer sur la situation, qui, selon lui, relèverait plus «d’incompréhensions». «En tant que président de la CEDEAO, je rendis visite au Président Kaïs SAÏED pour m’enquérir de la situation des africains subsahariens en Tunisie. Evoquant la déformation de ses propos, il assura de croire aux valeurs africaines d’union, d’accueil et de respect et les préserver». Pour rappel, le président tunisien avait affirmé, le 21 février, que la présence en Tunisie de «hordes» d’immigrés clandestins provenant d’Afrique subsaharienne était source de «violence et de crimes» et relevait d’une «entreprise criminelle» visant à «changer la composition démographique» du pays. Des propos qui susciterent un tollé dans le pays, où les ressortissants d’Afrique subsaharienne font état, depuis lors, d’une recrudescence des agressions les visant, au point de les faire se précipiter dans les ambassades pour être rapatriées.

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Afrique

Rafle des subsahariens en Tunisie: la Côte d’Ivoire investie 1 milliard de Fcfa pour la réintégration de ses 500 rapatriés

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Répondant au discours du président Kaïd SAÏED et à la situation spycho-sociale à laquelle les Ivoiriens, au même titre que d’autres africains de peaux noire, font face en Tunisie, le gouvernement de ce pays de l’Afrique de l’Est a annoncé par le Premier ministre Amadou KOULIBALY un plan d’une valeur d’un milliard de francs CFA pour aider ses ressortissants à une réinsertion, une fois leur retour effectif en Côte d’ivoire. Après recensement, 7 000 ivoiriens seraient actuellement dans le pays des aigles de Carthage, selon l’Institut national des statistiques tunisien. Parmi eux, 500 seraient volontaires à un retour en Côte d’Ivoire. «Aujourd’hui, des instructions ont été données pour enclencher les opérations de retour dans notre pays. Notre compagnie nationale, Air Côte d’Ivoire, a été mise en mission pour pouvoir opérer ces retours », a annoncé le Premier ministre ivoirien, Amadou KOULIBALY. Pour éviter que leur réintégration ne soit difficile au regard des conditions dans lesquelles ils sont contraints de quitter leurs pays d’accueil, le gouvernement a prévu, au travers de ce plan de rapatriement, qu’il leur soit remis un soutien financier. En effet, «des instructions ont été données pour qu’un pécule leur soit versé à leur retour en Côte d’Ivoire afin de faciliter leur réintégration» a rappelé le Premier ministre.

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