Se connecter avec nous

International

France /Spoliation de patrimoine culturel: un masque Fang du XIXe siècle vendu aux enchères

Publié

sur

Un masque Fang originaire du Gabon a été vendu samedi 26 mars dernier, à Montpellier (sud de la France) pour 4,2 millions d’euros (hors frais). Un prix qui talonne le record de 5,9 millions d’euros atteint par un autre masque du peuple Fang à Paris en 2006. De l’argent qui ne viendra jamais remplir les caisses du Gabon où ce masque a été volé. Un acte de spoliation de patrimoine culturel pratiqué à ciel ouvert par la France donneuse de leçons qu’elle n’applique pas elle même.

Banner

Geste héroïque de ce petit groupe de Gabonais, venu protester et réclamer sa restitution du masque Fang à son pays d’origine. Le bien a été acquis par un acheteur non identifié. Extrêmement rare (seulement 10 exemplaires dans le monde selon les experts), la relique datant de la fin du 19ème siècle appartenait à la société secrète Ngil, et servait à des rituels justiciers. L’œuvre a été acquise vers 1918 et dans des circonstances inconnues par le gouverneur René-Victor Edward Maurice Fournier officiant à Dakar. Le fonctionnaire colonial l’a ramenée en France dans les année 20, ou plus d’un siècle après, elle a été retrouvée dans le grenier de sa demeure par sa famille. Initialement estimée à 400 000 € maximum, elle a donc largement dépassé les prévisions puisqu’elle a été adjugée à 4,2 millions d’euros.

Lire aussi  France /Législatives 2022: le camp MACRON accusé de favoritisme et de tricherie par l'opposition

Cette vente suscite, depuis lors, ire, protestations et vive indignation à travers tout le pays. Quantité d’objets culturels précieux, pillés par le colon français durant l’esclavage et la période coloniale, se trouvent encore dans les musées européens et américains. Des biens que des collectionneurs véreux s’arrachent à prix d’or. Au mépris des peuples propriétaires dont les États se retrouvent à devoir multiplier les demandes de récupération.

On aurait bien aimé que la Justice française, qui fait preuve d’une rare promptitude dans l’affaire dite des « biens mal acquis », use de la même rigueur dans cette spoliation culturelle que subit le continent africain depuis des siècles. Mais on comprend bien qu’il ne faut surtout pas s’attendre à voir le singe condamné par un tribunal dont le président est le gorille. La justice française ne sera jamais encline à restituer le patrimoine culturel volé au Gabon. Pas plus que les « biens mal acquis » ne seront jamais déversés dans les caisses du trésor public gabonais. Ce n’est rien d’autre qu’un marché de dupes, une hypocrisie française de plus.

Afrique

50 ans d’indépendance de Guinée Bissau: OLIGUI NGUEMA prend part aux festivités

Publié

sur

Invité par son homologue Bissau-Guinéen, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a pris part ce jour à l’Avenue Amilcar Cabral à la célébration du 50ème anniversaire de l’accession à la magistrature suprême de la République de Guinée Bissau.

Banner

Cette commémoration a vu la participation de plusieurs Chefs d’État, de leaders politiques, du corps diplomatique, des organismes internationaux et d’anciens leaders et dirigeants qui ont marqué l’histoire de ce pays ami.

Après les parades militaire, populaire et la revue des troupes marquant l’événement, le Général Umaro SISSOCO EMBALÓ a livré une adresse au peuple bissau-guinéen à travers laquelle il a rendu hommage aux héros de l’indépendance de la Guinée Bissau.

Au terme de cette cérémonie, le Président de la Transition a adressé ses félicitations à son Homologue pour l’organisation des festivités et s’est dit honoré par l’accueil qui lui a été réservé en terre bissau-guinéenne. Le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a par ailleurs saisi ces moments pour réitérer la volonté du Gabon de développer un partenariat actif avec la Guinée Bissau.

Lire aussi  Gabon: l'Exécutif face à l'épineuse question de l'inflation
Continuer La Lecture

International

Après avoir évoqué un 3e mandat d’Emmanuel MACRON, Richard FERRAND rétropédale

Publié

sur

Un récent entretien accordé au journal “Le Figaro” a suscité un élan de polémique dans la société française. Richard FERRAND, ancien président de l’Assemblée nationale s’est dit opposé à la limitation des mandats présidentiels en France. Qui selon lui «bride le choix des électeurs», qui ne seraient pas opposés à un 3e mandat du président Emmanuel MACRON. Pris à la gorge par les conséquences de ses propos dans l’opinion, Richard FERRAND s’est montré outré par cette agitation autour de sa sortie. «Consternant de voir s’agiter réseaux sociaux et médias paresseux sur une proposition stupide que je ne fais pas dans un entretien : modifier la constitution pour la présidentielle de 2027. Panurgisme imbécile». Pour rappel, Richard FERRAND a ouvertement dit sa volonté de se défaire des normes établies et des traditions républicaines françaises, en matière d’élections. Avait-il déclaré, «je regrette tout ce qui bride la libre expression de la souveraineté populaire, la limitation du mandat présidentiel dans le temps, le non cumul des mandats etc». Une non-proposition qui laisse entrevoir pourtant une volonté de voir Emmanuel MACRON se présenter à nouveau à sa propre succession.  

Lire aussi  Le Gabon importe toujours l'essentiel de ses produits en France
Continuer La Lecture

Afrique

RCA: après 16 mois de détention un prisonnier français, libéré grâce à Ali BONGO

Publié

sur

Juan Rémy QUIGNOLOT a enfin pu regagner sa France natale dimanche 21 mai 2023. Après 16 mois de détention préventive à Bangui (RCA) où il avait été arrêté en mai 2021. L’interpellation de cet ancien militaire de 57 ans, était consécutive à la découvert, à son domicile, d’un important stock d’armes. Sous contrôle judiciaire depuis le 22 septembre 2022, avec interdiction de quitter le territoire centrafricain, Juan Rémy QUIGNOLOT a finalement pu s’en aller grâce à la diplomatie d’Ali BONGO ONDIMBA qui aura pesé de tout son poids dans ce dossier. Le Chef de l’État gabonais est d’ailleurs à l’origine de la remise en liberté du français 8 mois plus tôt. Parti de Bangui le mardi 18 mai dernier, Juan Rémy QUIGNOLOT a marqué une halte de deux jours à Libreville. Si rien n’a filtré de cette escale en terres Gabonaises, l’on imagine bien que l’ancien militaire français, que l’on dit «très éprouvé physiquement» en a profité pour remercier Ali BONGO ONDIMBA. Et pour cause. Approchée par nos confrères de l’AFP, Caroline QUIGNOLOT, la sœur de l’ancien militaire, a confirmé que le Président gabonais «a joué un rôle important dans sa libération», faisant office de «médiateur» entre Bangui et Paris.

Banner

MEZ

Lire aussi  Le Gabon importe toujours l'essentiel de ses produits en France
Continuer La Lecture

S’inscrire à notre liste de diffusion WhatsApp

Banner

Banner
Banner
Banner

Abonnez-vous à notre newsletter

Oh salut 👋
Nous sommes ravi de vous rencontrer.

Inscrivez-vous pour recevoir les dernières actualités dans votre boîte de mail.

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Copyright © 2019 - 2023 Vox Populi. Tout droits réservés.