Politique
54e anniversaire du PDG : Discours d’Ali BONGO

Chers Camarades,
Quelle joie de vous retrouver ! Quelle émotion !
Cela fait 4 ans ; 4 ans déjà que nous n’avions pas eu l’occasion de nous réunir. En famille, comme aujourd’hui.
Il faut dire que, depuis, nous avons traversé tant et tant d’épreuves. La terrible épidémie de Covid-19 que nous avons courageusement surmontée. Et pour laquelle je viens d’annoncer la levée totale des mesures restrictives.
A titre personnel, j’ai également, vous le savez, traversé une terrible épreuve. Aujourd’hui, je l’ai totalement et définitivement surmontée. Grâce à vous, ici présents. Grâce à l’ensemble de nos militants.
Grâce à leurs prières, grâce à vos prières qui m’ont donné la force de m’accrocher ; et de revenir, encore plus déterminé. A toutes et à tous, quel que soit votre rang dans le parti, je veux vous dire MERCI. Un grand MERCI. Si je suis là devant vous, c’est grâce à vous ! Si nous sommes, mes chers amis, aujourd’hui réunis, c’est pour célébrer le 54ème anniversaire de notre maison commune, le Parti démocratique gabonais.
Je tiens, à cette occasion à saluer la mémoire de notre Père fondateur, feu le Président Omar BONGO ONDIMBA. Nous sommes toutes et tous ses héritiers. Nous sommes toutes et tous ses enfants.
Certains, dont je tairai les noms, au Gabon et ailleurs, ont cru, il y a quelques années, pouvoir enterrer le PDG. Ils se sont lourdement trompés !
Lors des élections générales de 2018, la vague pédégiste a déferlé partout sur le pays, ne laissant que des miettes à l’opposition.
Aux législatives, nous avons remporté plus de 65 % des voix !
Aux élections locales, plus de 80 % des voix.
C’est bien la preuve, que la population est avec NOUS, contrairement à ce que voudraient croire certains, qui confondent leurs rêves avec la réalité et qui pensent que parler c’est agir, ! Le peuple est aux côtés du PDG. Et dans des proportions quasiment jamais vues dans toute l’Histoire de notre parti !
La dynamique est en notre faveur. Chaque jour, nous engrangeons des soutiens. Ce sont autant d’affluents qui viennent rejoindre une rivière dont le flot ne cesse de grossir.
Parmi eux, il y a les fils prodigues. Ceux qui s’étaient un temps éloignés de la maison du Père et qui ont fini par rentrer.
Comme dans la Bible, nous devons les accueillir à bras ouverts. Ils sont nos frères. Je veux ici redire, devant vous, qu’ils sont les bienvenus. Je vous demande de les applaudir !
Car, oui, le PDG est le parti des Gabonaises et des Gabonais. De toutes les Gabonaises et de tous les Gabonais. Sa porte restera toujours ouverte. Mes bras resteront toujours grands ouverts !
Chers Camarades,
2023 approche à grand pas. Je serai là avec vous. Pour vous. La seule issue sera la victoire. Une victoire franche, nette, indiscutable. Pour que le travail commencé soit achevé.
D’ici-là, je vous demande, à toutes et tous, dans chaque ville et dans chaque village du pays, dans chaque quartier, dans chaque rue, dans chaque maison, de porter haut et fort le message du PDG.
Un message d’unité. Et d’action. Pour le pays. Pour la Patrie. Pour les Gabonaises. Pour les Gabonais. Ensemble, tous ensemble, nous vaincrons !
Que vive le PDG ! Que vive le Gabon !! Merci, merci.
Politique
Le Gabon honore l’ambassadeur du Japon et le president de la CEEAC

Le Chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a honoré l’Ambassadeur du Japon, Shuji NOGUCHI, et l’ancien président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, en les élevant au rang de Commandeur dans l’Ordre National du mérite gabonais. Cette cérémonie s’est tenue le 6 septembre 2025 au Palais Rénovation à Libreville.

Cette distinction est une marque de reconnaissance de la Nation gabonaise pour l’accompagnement et l’implication de ces personnalités dans la consolidation des relations multilatérales avec le Gabon. L’Ambassadeur du Japon, qui termine sa mission diplomatique au Gabon après 5 ans, a exprimé sa joie et sa satisfaction pour cette marque d’attention. Il a remercié les autorités gabonaises et le peuple gabonais pour l’hospitalité qui lui a été réservée.
Le président de la CEEAC, Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, s’est dit heureux et honoré par cette distinction. Il a exprimé un sentiment de mission accomplie et a félicité le Chef de l’État pour avoir mené avec succès le processus de transition et pour les projets de développement entrepris. Cette cérémonie est un témoignage de la reconnaissance du Gabon pour les efforts de ces personnalités en faveur de la coopération régionale et internationale.
Politique
Gabon : La demande d’annulation des élections couplées par Alain Claude Bilie-By-Nze, une chimère politique ?

Le 30 septembre 2025, l’ancien Premier ministre gabonais, Alain Claude Bilie-By-Nze, a demandé l’annulation des élections couplées (législatives et municipales) qui se sont tenues le 27 septembre dernier. Cette requête intervient alors que les résultats des élections ont déjà été proclamés et que les gagnants ont été désignés conformément à la loi électorale.
Selon Bilie-By-Nze, de nombreux manquements ont été observés dans certaines circonscriptions, justifiant ainsi sa demande d’annulation. Cependant, cette requête semble être perçue comme une manœuvre politique désespérée, notamment en raison de la faible performance de son parti “Ensemble pour le Gabon” aux élections. En effet, le parti d’Alain Claude Bilie-By-Nze n’a pas atteint le seuil requis pour conserver son existence légale, qui est d’au moins trois sièges de députés et cinq conseillers municipaux.
Poursuivant le processus du rétablissement des institutions républicaines, les élections se sont déroulées globalement sans incidents majeurs, avec seulement quelques difficultés techniques et irrégularités mineures, dans seulement 2% des centres de votent selon le vice-président de la République, Séraphin MOUNDOUNGA.
Par ailleurs, les résultats des élections ont été proclamés et les gagnants désignés conformément à la loi électorale. De plus, l’annulation des élections coûterait cher au budget de l’État, déjà lourdement endetté.
Le gouvernement gabonais a clairement indiqué qu’il n’est pas question de dilapider des ressources financières et politiques pour satisfaire les revendications d’un homme en perte de vitesse. Le vice-président de la République, Séraphin Moundounga, a même invité Alain Claude Bilie-By-Nze à « recouvrer sa lucidité » et à reconnaître sa défaite.
Alain Claude Bilie-By-Nze avait déjà dévoilé ses ambitions politiques en mars 2025, en présentant son projet de société axé sur la lutte contre le chômage des jeunes, la protection sociale et la gouvernance. Cependant son passé politique et ses déclarations controversées ont suscité critiques et interrogations sur sa capacité à diriger.
Politique
Scandale à Ntoum : quand le PDG piétine la vision du chef de l’État

Alors que les gabonais du territoire et de la diaspora espèrent un scrutin en toute transparence et certaines personnalités politiques semblent elles avoir du mal à abandonner les vieilles et mauvaises pratiques. Celles là même qui volent le vote des citoyens, leur imposant un (non) élu. À Ntoum ce 26 juin 2025, les locaux de la préfecture de la localité ont été la scène du démantèlement d’un réseau supposé de fraude. Si l’on n’en sait pas davantage sur l’identité des individus, il semblerait que l’acte frauduleux irait été commis en faveur du candidat du parti démocratique gabonais (PDG).

Selon les témoignages obtenus par la rédaction de Vox populi 241, cette soiree-la, des individus non identifiés auraient été surpris manipulant le dispositif électoral. Assurément, selon les témoins, il s’agirait de personnes n’ont habilités, . Car à l’heure où se sont produits les faits, les noms des scrutateurs n’étaient toujours pas connus. La liste les identifiants n’aurait été rendue publique que très tard dans la nuit entre 23h et minuit, «sous la pression», dit-on.
Entre les mains de ces individus, que les témoins ont identifié comme étant du PDG, des bulletins de votes sur lesquels ils auraient inscrit des annotations. Et à leur disposition, l’ensemble des urnes et listes électorales prévues pour les élections législatives et locales, ce entre 19h et 22 heures. Pour ce qui apparaît aux yeux des populations présentes sur lieux comme un acte de fraude électorale, le préfet n’y aurait vu qu’une volonté d’anticiper sur les élections au regard du nombre élevé des électeurs inscrits dans les bureaux des votes. En d’autres termes, cette manœuvre suspicieuse aurait été pour le salut des scrutateurs, qui n’étaient pas connus jusqu’à lors.
À la veille du lancement de la campagne électorale, le Président de la République avait appelé à la transparence, et au respect du vote des gabonais. Ntoum, defierait-elle l’autorité du numéro 1 gabonais? Lui même élu sans aucune contestation, ni soupçon de fraude? Ntoum saboterait-elle l’engagement du Président à en finir avec ces comportements qui n’ont conduit le Gabon d’antan que dans l’abîme ? L’affaire est encore pendante. Affaire à suivre.