Politique
Gabon 2023: “Un accord sibyllin” entre SASSOU-NGUESSO, PING & ABC pour faire passer Omar Denis Junior ?
Nos confrères du “Douk Douk” (N168) ont laissé entendre que le leader de la Coalition pour la nouvelle république (CNR), ancien candidat aux élections présidentielles de 2016 et Président de la République autoproclamé, Jean PING, aurait passé un accord secret avec le meilleur prétendant au même titre de patron de l’opposition, Alexandre BARRO CHAMBRIER, président du jeu parti, Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM). Le deal ? Faire accéder Omar Denis Junior BONGO ONDIMBA au pouvoir en 2023.

Quoi que l’on dise, il ne fait aucun doute que les prétendants au pouvoir avancent déjà des pions en préparation des prochaines échéances électorales. Selon les indiscrétions, Jean PING aurait dépêché son propre fils, Christopher PING, afin de rencontrer l’homme fort de Brazzaville, Denis SASSOU NGUESSO. Chose qui fut d’ailleurs faite, photos à l’appui de cette rencontre pas si secrète que ça. Mais de la substance des discussions, rien n’a transpiré jusqu’à présent si ce n’est que le fils de Jean PING serait allé encaisser des gros sous auprès du président congolais dans le but de sceller l’accord en question pour porter ODJ au pouvoir, tel que le rapporte le site d’informations “congo-liberty.com”.
Dans le même temps, CHAMBRIER fils a également montré du muscle notamment lors du périple qui l’a conduit dans le Woleu-Ntem, province septentrionale du Gabon, réputée hostile au régime BONGO-PDG. Là-bas, le soupirant au titre de leader de l’opposition, bien qu’affaibli dans son propre parti, a présenté un visage de sérénité et de leadership tel qu’il a même soutenu la comparaison avec la pérégrination de son devancier, Jean PING, dans la même province, en 2013, alors qu’il témoignait déjà de sa volonté de se poser en alternative à Ali BONGO. Cependant, le retentissement de la tournée en terre Fang d’Alexandre BARRO CHAMBRIER (ABC), ne peut suffire pour supposer qu’il sera le candidat de l’opposition. D’ailleurs, en cas d’échec du pacte, l’on peut s’attendre à ce que ce dernier se porte lui-même candidat aux élections présidentielles en 2023 comme son aîné Jean PING en 2016.
Néanmoins, nos confrères du “Douk Douk” semblent privilégier la thèse d’un candidat, qui ne serait autre qu’Omar Denis Junior BONGO ONDIMBA (ODJ). En effet, à en croire nos confrères, la présence très remarquée de Denis SASSOU NGUESSO aux obsèques du patriarche Marc Eloi Rahandi CHAMBRIER serait le signe de l’accord entre lui, Jean PING et ABC afin de positionner ODJ. Surtout que le frère d’Ali BONGO multiplie les signaux d’affirmation à l’intérieur des frontières du Gabon, notamment dans leur province nationale du Haut-Ogooué où il a effectué une descente deux fois en un an.
À chaque fois, enfreignant la fermeture des frontières, ODJ s’est fait une mission d’aller serrer des mains et sourire face aux foules immenses qui l’accueillent toujours chaleureusement, au grand dam des pouvoirs publics qui ne peuvent expliquer un tel enthousiasme pour l’enfant chérie de feu Edith-Lucie BONGO. Un subtil test de popularité pour l’enfant prodigue que ses partisans surnomment «Simba», en référence au film d’animation des studios Disney, “Le Roi Lion”. Si tel est le cas, le test est vraisemblablement réussi. Mais est-ce suffisant pour prétendre se positionner en challenger de son frère en 2023 ? Ce dernier qui, rappelons-le, n’a pas encore exprimé sa volonté de se représenter. Si les rumeurs sont vérifiées, PING et ABC ont-ils fait le bon choix de parier sur ce poulain peu expérimenté ? Et quel serait d’ailleurs le bénéfice pour eux dans cette histoire ? Autant de questions auxquelles l’avenir donnera plus de réponses.
Politique
Gabon: le retour de Théophane NZAME-NZE BIYOGHE
Le conseiller spécial porte-parole de la Présidence de la République a tenu une conférence de presse, ce vendredi 07 novembre 2025, au palais rénovation. 4 mois après sa dernière sortie, Théophane NZAME-NZE BIYOGHE, revient avec un peu plus d’humour et deux points, concernant l’actualité : de l’agenda du Président de la République Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (CBON) à l’international et sur le dossier du procès de Sylvia et Nourredin BONGO VALENTIN.

En effet, dans sa poursuite d’une diplomatie dynamique, afin de placer le Gabon dans le conseil des nations, le Chef de l’État a été reçu au Vatican par Sa Sainteté le Pape Léon XIV. Après avoir échangé sur la promotion de la paix, le dialogue interreligieux et le rôle essentiel de l’Église catholique dans l’éducation, la santé et la cohésion sociale au Gabon. À ce titre, le Conseiller spécialiste a déclaré : « Cette rencontre a réaffirmé la solidité des liens historiques entre le Gabon et le Vatican ».
Ensuite, le numéro 1 gabonais s’est entretenu avec la Première Ministre italienne, Madame Giorgia MELONI. Les discussions ont mis en avant le renforcement des investissements italiens dans les secteurs de l’énergie; des infrastructures; de l’agro-industrie; ainsi que la coopération sécuritaire.
Concernant le deuxième point de cette conférence de presse, consacrée au dossier du procès de l’ancienne première dame et son fils, il a tenu à rappeler que le Chef de l’État suit avec une attention constante l’évolution de cette affaire afin d’éclaircir l’opinion, s’agissant des récentes tentatives de déstabilisation menées par Madame Sylvia Aimée Valentin Épse. BONGO et Monsieur Noureddine BONGO VALENTIN.
La Présidence de la République observe la situation avec sérénité et froideur. Face à cette vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, montrant des hauts cadre du pouvoir judiciaire reçu et filmé sans leurs consentements chez l’ancien Chef de l’État, Ali BONGO ONDIMBA, elle précise que celle-ci consiste à mener des attaques alignées sur les déplacements du Chef de l’État à l’internationale, dans l’optique de nuir l’image du Gabon et de ses institutions.
Pour ajouter à cela, TNNB s’est exprimé en disant « il s’agit, ni plus ni moins, d’une campagne d’influence, et non de l’expression d’une volonté de voir triompher la justice. L’État demeure concentré sur sa mission première : servir le peuple. gabonais ». Il va sans dire que, avec l’ouverture du procès ce 10 novembre 2025, la mère et son fils absents, seront jugés par contumace.
Politique
Le Gabon honore l’ambassadeur du Japon et le president de la CEEAC
Le Chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a honoré l’Ambassadeur du Japon, Shuji NOGUCHI, et l’ancien président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, en les élevant au rang de Commandeur dans l’Ordre National du mérite gabonais. Cette cérémonie s’est tenue le 6 septembre 2025 au Palais Rénovation à Libreville.

Cette distinction est une marque de reconnaissance de la Nation gabonaise pour l’accompagnement et l’implication de ces personnalités dans la consolidation des relations multilatérales avec le Gabon. L’Ambassadeur du Japon, qui termine sa mission diplomatique au Gabon après 5 ans, a exprimé sa joie et sa satisfaction pour cette marque d’attention. Il a remercié les autorités gabonaises et le peuple gabonais pour l’hospitalité qui lui a été réservée.

Le président de la CEEAC, Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, s’est dit heureux et honoré par cette distinction. Il a exprimé un sentiment de mission accomplie et a félicité le Chef de l’État pour avoir mené avec succès le processus de transition et pour les projets de développement entrepris. Cette cérémonie est un témoignage de la reconnaissance du Gabon pour les efforts de ces personnalités en faveur de la coopération régionale et internationale.
Politique
Gabon : La demande d’annulation des élections couplées par Alain Claude Bilie-By-Nze, une chimère politique ?
Le 30 septembre 2025, l’ancien Premier ministre gabonais, Alain Claude Bilie-By-Nze, a demandé l’annulation des élections couplées (législatives et municipales) qui se sont tenues le 27 septembre dernier. Cette requête intervient alors que les résultats des élections ont déjà été proclamés et que les gagnants ont été désignés conformément à la loi électorale.
Selon Bilie-By-Nze, de nombreux manquements ont été observés dans certaines circonscriptions, justifiant ainsi sa demande d’annulation. Cependant, cette requête semble être perçue comme une manœuvre politique désespérée, notamment en raison de la faible performance de son parti “Ensemble pour le Gabon” aux élections. En effet, le parti d’Alain Claude Bilie-By-Nze n’a pas atteint le seuil requis pour conserver son existence légale, qui est d’au moins trois sièges de députés et cinq conseillers municipaux.
Poursuivant le processus du rétablissement des institutions républicaines, les élections se sont déroulées globalement sans incidents majeurs, avec seulement quelques difficultés techniques et irrégularités mineures, dans seulement 2% des centres de votent selon le vice-président de la République, Séraphin MOUNDOUNGA.
Par ailleurs, les résultats des élections ont été proclamés et les gagnants désignés conformément à la loi électorale. De plus, l’annulation des élections coûterait cher au budget de l’État, déjà lourdement endetté.
Le gouvernement gabonais a clairement indiqué qu’il n’est pas question de dilapider des ressources financières et politiques pour satisfaire les revendications d’un homme en perte de vitesse. Le vice-président de la République, Séraphin Moundounga, a même invité Alain Claude Bilie-By-Nze à « recouvrer sa lucidité » et à reconnaître sa défaite.
Alain Claude Bilie-By-Nze avait déjà dévoilé ses ambitions politiques en mars 2025, en présentant son projet de société axé sur la lutte contre le chômage des jeunes, la protection sociale et la gouvernance. Cependant son passé politique et ses déclarations controversées ont suscité critiques et interrogations sur sa capacité à diriger.








