Société/Environnement
Gabon: Les tenanciers de bars affirment à OSSOUKA RAPONDA ne pas avoir reçu “l’aide promise par le Président de la République”

Dans une correspondance datée du 15 janvier 2021, des tenanciers de bars, bistrots et discothèques ont interpellé la Cheffe du Gouvernement, Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA, au sujet de la fermeture de leurs établissements depuis le 14 mars 2020. Ils ont déploré l’inexistence des mesures d’accompagnement qui auraient pu leur permettre de survivre.

Dur dur d’être un propriétaire de bar, bistrot ou discothèque en ces temps où la mesure de fermeture desdits établissements reste en vigueur. D’autant plus dur que le Gouvernement envisage la possibilité de reconfiner face au retour à la hausse du taux de contamination quotidien au coronavirus. C’est donc un cri du cœur que les tenanciers de ces établissements accueillant du public ont adressé à la patronne de la Haute administration, rapporte “La Cigale Enchantée” (N015).
«Nous passons des moments difficiles. Nous sommes en conflit permanent avec les propriétaires des locaux que nous occupons tant pour nos structures que pour nos habitations respectives. Nous avons du mal à assurer les frais d’écolage de nos enfants…», s’est lamenté le collectif dans leur lettre. Selon l’hebdomadaire, le destinataire n’a toujours pas réagi à la correspondance du collectif.
Pourtant, la situation des intéressés semble des plus alarmantes. «Madame le Premier ministre, nos structures étant à jour sur le plan administratif et après enregistrement auprès des institutions compétentes en date du 27 octobre 2020, nous n’avons pas toujours bénéficié de l’aide promise par le Président de la République», ont encore déploré les tenanciers.
Il faut donc croire que les promesses faites par les plus hautes autorités n’ont encore une fois pas été suivies d’actes concrets. Comment comprendre que l’aide promise pour soutenir les secteurs touchés n’aient pas trouvé leurs destinataires ? Or ceux-ci existent bel et bien comme le prouve cette correspondance des tenanciers de bars, bistrots et discothèques ? Il est donc nécessaire que la cheffe du Gouvernement doive se saisir intimement du dossier.
Société/Environnement
Affaire BONGO-VALENTIN: entre manipulation & mensonges

Sur la toile, les images fusent, les unes après les autres, les vidéos diffusées sur la place publique effritent la candeur des prévenus BONGO VALENTIN. Après 14 ans de manipulation du peuple gabonais, les derniers dirigeants de la dynastie BONGO ne comptent pas s’arrêter là, et profitent de leur liberté provisoire, pour remettre au goût du jour leur capacité de nuisance. Cette fois, leurs victimes, des personnalités de haut rang, à qui ils tentent en vain de soutirer des aveux quant au traitement qu’ils auraient reçus à la prison centrale de Libreville.
Leur nouvelle cible, le Colonel Ismaël Telesphore NGOUSSI aurait rencontré Noureddine et Sylvia BONGO VALENTIN, à son domicile, situé dans l’enceinte de la prison centrale. Signifiant au regard de la proximité avec son bureau que «personne ne saura». Une rencontre inappropriée, qui constitue une véritable entorse au protocole, bien connu de cet officier qui se souvient «d’avoir un devoir de réserve», en plus d’ «avoir prêté serment».
Au fil des échanges qui prennent des allures de conseil de famille, «Nono», comme l’appelle tendrement l’officier supérieur, tel un félin, affamé et en quête d’aveux à se mettre sous les crocs, sonde sa proie. De sa voie posée, fluide, teinte de malice et ne dévoilant aucune sorte de traumatisme, Noureddine BONGO VALENTIN lancent sans cesse des interrogations insidieuses. «Tu n’as pas voulu que j’y retourne parce que tu savais ce qui m’attendais», peut-on entendre. Des tentatives vaines d’obtenir une confession, qui se heurtent au mur de l’ignorance manifeste du Directeur de la sécurité pénitentiaire, sur ces allégations.
La vidéo, secrètement enregistrée par la mère et le fils, révèle une volonté de nuire, à ces “informateurs”, qui semblent attendent des détenus, des faveurs, matérielles ou numéraires. L’audio laisse entendre une plainte de l’officier supérieur, qui reprochait à «Nono» de lui avoir refusé un véhicule. Révélant par là même une posture servile et un espoir persistant de bénéfices, malgré la gravité des accusations pesant sur les prévenus.
Sans preuves de leurs accusations, Sylvia et Noureddine BONGO VALENTIN ont plutôt servi à mettre en lumière une certaine incompétence, du Colonel NGOUSSI. Qui au regard des échanges serait potentiellement corrompu par le couple mère fils. Une démarche aux allures cyniques qui contraint à s’interroger sur les réelles motivations des sorties successives des BONGO VALENTIN.
Société/Environnement
Gabon: Entre commémorations et distinctions, les Awards de la presse viennent booster le monde des médias

Au préalable annoncée il y a quelques mois par les organisateurs de cet événement, la cérémonie de remise de prix aux lauréats des Awards de la presse gabonaise, s’est bel et bien déroulée ce vendredi 04 juillet 2025, à Libreville. Assisté de Frédéric Hervo-Akendengue conseiller technique et de Prince Essone Mfoulou Nze, Conseiller en communication auprès du ministère de tutelle, sans oublier les représentants de la Haute Autorité de la Communication (HAC) et de plusieurs parents et amie des disparus de cet accident tragique de Makongonio.
En effet, cette cérémonie s’est déroulée dans une ambiance solennelle, marquant ainsi une alliance entre commémorations et distinctions. Elle a débuté par plusieurs témoignages des rescapés, des enfants des défunts de l’accident de Makongonio et à suivie par la remise de récompenses aux lauréats. Ces hommages et reconnaissance ont fait la fierté de ces professionnels de médias dont l’engagement et la détermination demeurent inchangés depuis plusieurs années.
De même au cours de cette cérémonie, des hommages et reconnaissances ont été faites à l’égard de ces professionnels et engagés, notamment à Georges Alexis Bada, à Maurice Moungonga, à Maxime Mihindou, à Juste Kombila, à Arnaud Mba Bekoung, à Roland Olouba Oyabi, à Arnaud Engozogo, à Hamed Beni Evacka Denise Rachelle Biloghe, à Betty Andzembe qui ont été récompensés pour cette année.
Le professionnalisme de ses hommes et femmes de médias demeurent incontesté par les organisateurs, preuve palpable de l’héritage laissé par notre prédécesseur Jean Philippe Oyono ayant une passion toute aussi forte, dans un métier ou le risque demeure un fidèle compagnon. Pour ceux qui n’ont pas eu de distinctions, il est temps de travailler encore plus, pour se retrouver sur le podium lors du rendez-vous de l’année prochaine.
Société/Environnement
Habitat: la SNI présente 2 nouveaux projets aux populations de Bikélé-Nzong

La Société Nationale Immobilière (SNI) a échangé avec les riverains installés sur son site de Bikélé-Zong, dans le cadre d’une consultation publique tenue récemment.
Cette rencontre avait pour objectif d’informer les habitants sur 2 projets d’intérêt général qui seront prochainement mis en œuvre sur ce site. Ce projet prévoit la construction de 400 logements sociaux, ainsi que l’aménagement d’une voie de liaison entre Bikélé-Zong et Essassa, afin d’améliorer la mobilité dans cette zone en pleine croissance.

La réalisation de ces infrastructures répond à la volonté des autorités de renforcer l’offre en logements accessibles et de désenclaver certains quartiers en périphérie de Libreville.
Toutefois, la mise en œuvre du projet entraînera le déplacement de certains occupants non détenteurs de titre foncier actuellement installés sur le site. La SNI a rassuré les populations quant à l’accompagnement social prévu. Notamment les victimes d’arnaques foncières.
Cette consultation s’inscrit dans une démarche de transparence et de dialogue avec les communautés, afin de garantir une mise en œuvre harmonieuse du projet.