Société/Environnement
Le Gabon n’en fait toujours pas assez pour protéger les femmes contre toutes les formes de violence
À l’occasion de la célébration de la Journée Internationale pour la lutte contre la violence à l’égard des femmes, le lundi 25 novembre 2019, l’heure était à la réflexion sur ces formes d’agression qui n’épargnent aucun continent de la planète. Le Gabon n’est pas en reste puisqu’au nombre des faits divers qui se déroulent dans le pays, les violences basées sur le genre (VBG) ne manquent pas de faire l’actualité. Cela, malgré les mécanismes juridiques mis en place pour protéger et prémunir la gente féminine contre ce fléau mondial.
Les statistiques que rapportent nos confrères de “L’Union” sont inquiétantes. En effet, dans le monde ce serait 54,3% des violences physiques dont seraient victimes des femmes soit 2 victimes sur 3. Les violences économiques (4 victimes sur 5 soit 82,3% sont des femmes) et sexuelles (9 victimes sur 10 soit 89,8% sont des femmes) sont plus terrifiantes au niveau statistique.
Au Gabon, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et la Convention pour l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW-CEDEF) constituent la clé de voûte de l’arsenal juridique dont dispose le pays pour endiguer le phénomène au niveau national. Mais nul besoin de statistiques savantes pour comprendre que plusieurs facteurs contribuent à la persistance du fléau. Pour la plus grande part, les considérations culturelles font que le phénomène constitue toujours un tabou. D’autre part en revanche, il y a l’ignorance des femmes de leurs droits et la conjoncture sociale caractérisée par la pauvreté, la perte des valeurs et autres problèmes sociaux.
Nicole NGUEMA METOGO, experte internationale en genre et droits humains explique également qu’au Gabon, «les populations minimisent les VBG. Concernant les violences conjugales par exemple, il s’agit d’un acte banal, quasi normal que la femme mérite. À la limite, cela fait partie de la relation de couple». L’obstacle culturel apparaît donc rédhibitoire dans la lutte contre les violences à l’égard des femmes Gabon.
Par ailleurs, l’absence de cadre adéquat de prise en charge des femmes victimes de violences empêche de lutter durablement contre le phénomène. L’appareil juridique national ne dispose pas d’une loi répressive spécifique pour punir les violences basées sur le genre. En ce sens, les organisations de la société civile peuvent jouer un rôle crucial, en ce qui concerne le conseil, la prise en charge et le suivi des victimes survivantes des VBG. Pour cela, elles doivent être formées et soutenues par des ressources financières et techniques. À cet effet, l’Etat, plus précisément les législateurs doivent mettre en place un cadre juridique favorisant cet environnement de prise en charge.
Société/Environnement
STUDIO PRSPCTV Lance sa Saison de Podcasts : Trois Formats, Trois Univers à Découvrir
Libreville, Gabon – STUDIO PRSPCTV dévoile sa nouvelle saison de podcasts, promettant des conversations inspirantes et audacieuses autour du business et de la culture gabonaise. Trois formats, trois univers, pour explorer les récits qui façonnent le Gabon d’aujourd’hui.
LPO – Le Podcast d’ONA, présenté par l’expert en communication, blogueur et serial entrepreneur Oliver ONA.
[Première diffusion le lundi 24 novembre dernier (deux épisodes par mois)].
Un talk sans filtres où entrepreneurs, innovateurs et acteurs du changement partagent leurs parcours, défis et visions de l’entrepreneuriat gabonais, avec des chiffres et de la sincérité.
Des entretiens Authentiques : Salut les gars, c’est Thomy, avec le blogueur et critique musical Thomy NDZIME EKANG.
[Première diffusion le samedi 22 novembre dernier (un épisode par mois)].
Des entretiens en toute sincérité avec les acteurs qui font la culture musicale pour un regard libre sur les tendances actuelles.
PRSPCTV XXL, présenté par LESTAT XXL.
[Première diffusion le mercredi 19 novembre dernier (deux épisodes par mois)].
Plongez dans les industries créatives, avec un focus sur le business de la musique : analyses, tendances, et coulisses avec des chroniqueurs passionnés autour de l’artiste et entrepreneur Lestat XXL.
Chaque épisode se conclut avec la prestation d’un artiste en live.
Basé à Libreville, STUDIO PRSPCTV crée des contenus pour un public curieux et exigeant, valorisant les voix et initiatives qui donnent du sens au récit gabonais.
Les podcasts sont disponibles sur la chaîne YouTube de STUDIO PRSPCTV et ses médias partenaires.
Avec cette saison, le studio confirme son engagement : inspirer, informer et donner du style à la conversation.
Rendez-vous sur les podcasts pour des perspectives fraîches et authentiques !
Numérique
Gabon /GT LAB: une décennie d’opportunités pour la jeunesse gabonaise dans le numérique
Depuis 2017, le programme GT LAB s’impose comme un tremplin incontournable pour les gabonaises et gabonais souhaitant embrasser une carrière dans les métiers du numérique. Lancé par Moov Africa Gabon Telecom, ce dispositif a déjà formé 3 823 apprenants, leur ouvrant les portes d’un secteur en pleine expansion.

«Chaque parcours de formation commence par une opportunité », a rappellé avec fierté Léa SEKY OLOUNA, responsable du programme, soulignant l’importance de croire en la jeunesse et de lui fournir les outils nécessaires pour concrétiser ses ambitions. Car au-delà d’une simple initiative commerciale, GT LAB incarne un véritable engagement social et économique.
«Pouvoir dire « J’y ai contribué » est l’une des plus grandes fiertés de ma carrière », confie-t-elle. Cette implication personnelle se reflète dans la qualité de l’accompagnement, assuré par des formateurs passionnés et dévoués, parmi lesquels Christine BAGUELA ep SORO, Vaneyck et Sepha.
Le succès du GT LAB témoigne aussi de la confiance et de l’énergie des apprenants, moteurs essentiels de cette dynamique. Ensemble, ils prouvent que l’avenir du Gabon repose sur des mains agiles, créatives et connectées. Moov Africa Gabon Telecom, quant à lui, réaffirme ainsi son rôle clé dans la transformation digitale du pays, affirmant son ancrage dans une Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) pleinement assumée.
Le programme GT LAB prépare aujourd’hui la jeunesse gabonaise à relever les défis technologiques de demain. Tout en consolidant la place du pays sur la scène numérique africaine.
Société/Environnement
Crise à l’AGASA: retour au travail pour le SYNATA après des négociations
Le Syndicat National des Agents de l’AGASA (SYNATA) a décidé de suspendre son mouvement de grève à compter du 4 novembre 2025. Cette décision fait suite à une réunion de suivi des négociations tenue le 3 novembre 2025 entre le SYNATA et la Direction Générale de l’AGASA, en présence de l’Inspection spéciale en charge du secteur agricole du Ministère du travail.
Les parties ont discuté de plusieurs points importants, notamment la mise en place d’un moratoire sur les cotisations sociales, la présence d’un médecin du travail au sein de l’Agence et la mise en place d’un cadre de concertation pour discuter des points sujets à controverse. Le SYNATA a accepté de participer à ce cadre légal qui traitera des points tels que les rétrogradations, affectations et promotions jugées arbitraires, ainsi que de tous les sujets liés à la modification substantielle de l’organigramme de l’AGASA.
Le SYNATA invite tous ses adhérents et sympathisants à rester mobilisés et solidaires pour que cette concertation aboutisse dans l’intérêt collectif de l’AGASA et de la nation. Le syndicat rappelle que sa lutte est celle de la légalité, de la justice et de la cohésion au sein de la maison AGASA.










