Politique
Entre « parité » et dégrossisement : à quoi ressemblerait le nouveau Gouvernement NKOGHE BEKALE ?

C’est fait! Après plusieurs semaines de spéculations, le chef de l’État a annoncé au soir du 08 juin 2019, date de commémoration du 10e anniversaire du décès de son feu père, président Omar BONGO ONDIMBA, qu’il y aurait très prochainement un remaniement ministériel après celui du 30 janvier et celui du 21 mai dernier qui a vu dans le cadre du kevagate la sortie du Vice-président de la République, Pierre Claver Maganga MOUSSAVOU et Guy Bertrand MAPANGOU, ministre des Eaux et Forêts. Seulement, entre mesures d’austérité, renforcement et cohérence des portefeuilles Ministériels, mais aussi soucis de bonne gouvernance, à quoi ressemblerait un énième Gouvernement NKOGHE BEKALE ?
Avec plus de femmes comme annoncé par Ali BONGO, on peut s’attendre aussi à un dégrossissement considérable de l’équipe gouvernementale. Une affirmation qui nous vient des propos du Porte-parole du Gouvernement Nanette Longa-Makinda, le 30 janvier dernier, soit 18 jours après sa mise en place, le Gouvernement «Julien NKOGHE BEKALE 1».
En amont de tout ce remue ménage, les résolutions prises lors du Conseil des ministres le plus emblématique du mois de juin 2018 répondent aux nécessités de l’heure, la mise en œuvre progressive de celle portant sur la diminution de l’effectif gouvernementale a d’ores et déjà été lancé.
Le remaniement du 30 janvier dernier, vient ainsi conforter la volonté du chef de l’État. En passant de 41 à 38 au 12 janvier 2019, puis 35 le 30 janvier , le Chef du gouvernement, Julien NKOGHE BEKALE, vient par la force de l’acte de conforter la volonté du chef de l’État qui, lui se rattache aux exigences du Fond monétaire international (FMI).
Un gage de pragmatisme qui sera sans doute la marque de fabrique du natif du Komo-Mondah qui dans sa ligne de mire table sans nul doute déjà sur une réduction portant sur 30, voir moins de 30 ministres. Ce qui pourrait entraîner inéluctablement la fusion de certains ministères.
Politique
“Comptes gelés, factures impayées, cuisinier absent & restrictions téléphoniques”: le point sur la situation actuelle d’Ali BONGO

A chacun de leur passage, les personnalités politiques qui ont pu le voir dans le cadre de visites officielles sont unanimes «Ali BONGO se porte bien» du moins physiquement. Pour les témoins de son quotidien, il n’en est rien. Car, la luxueuse résidence d’Ali BONGO ONDIMBA ne serait en réalité «qu’une prison dorée».
«Il n’est pas du tout libre» a confié un proche de la famille du président déchu, à RFI. «Il y a des chars autour de sa résidence» et l’ex-chef d’État qui ne bénéficierait pas de sa retraite, ne disposerait d’aucun moyen de paiement. Car poursuit la source, en plus de ses comptes bancaires gelés, Ali BONGO qui cumulerait 3 mois de factures d’électricité impayées, verrait «ses chèques refusés». Il ne serait donc pas à l’abri «d’une coupure».
À l’instar du téléphone auquel «il n’a pas accès», selon RFI, l’ex-président gabonais a été privé de son cuisinier principal, démissionnaire, «car il ne supportait plus de travailler dans ces conditions». Ce serait donc désormais «sa famille et notamment sa mère doivent lui amener à manger».
Si «Ali BONGO se porte bien», il semble que le luxe de la résidence au sein de laquelle il est reclus, renferme de nombreux secrets. Mais, en plus du gel de ses comptes, ses restrictions téléphoniques, et chèques rejetés, les révélations de ses proches laissent à penser que les conditions actuelles de la vie de l’ex numéro un gabonais pourraient révéler d’autres secrets. Mais seule une communication des autorités de la Transition permettrait d’apporter des éclaircissements sur la situation de l’ancien Chef de l’État.
Politique
Ali Bongo “prêt à prendre ses responsabilités” devant la justice à cette condition

En résidence surveillée depuis le putsch du 30 août 2023, Ali BONGO ONDIMBA semble principalement affecté par la détention de son épouse, Sylvia et de son fils, Noureddine BONGO. Tous les deux accusés de haute trahison et d’avoir “usurpé” la signature de l’ex-président de la République, alors que selon certaines langues, ce dernier n’était pas en pleine possession de ses facultés cognitives.
Seulement, en dépit de son «handicap» et de son état de santé «fragile», Ali BONGO, pour qui l’armée avait apprêté un avion pour son exil, s’entête «il ne veut pas partir sans sa femme et son fils», a confié un proche de l’ex-famille présidentielle à RFI. Mieux encore, poursuit-il, «qu’il est prêt à prendre ses responsabilités». Car sa femme et son fils «n’ont rien fait» et devraient être libérés.
Mais si Ali BONGO est prêt à se livrer au sort de la justice, le président de l’Assemblée nationale, Jean François NDONGOU précise qu’il «ne peut pas passer devant un tribunal ordinaire». Car, «seule une juridiction spécialisée d’exception peut juger un ancien président».
Politique
Gabon / Recrutement à la fonction publique: enfin le dégel!

L’arrêté n°000009/PM/MFPRC signé le 24 novembre 2023 par le Premier ministre Raymond NDONG SIMA vient enfin légitimer le processus de candidatures enregistré au sein des différents ministères depuis le mois d’octobre dernier. En effet, précisé la décision, «le présent arrêté porte suppression des mesures de gel des recrutements, examens et concours, titularisations, avancements, stages et reclassements dans la Fonction publique». Un soulagement pour de nombreux gabonais qui espèrent ainsi rompre avec le chômage, et devenir “fonctionnaires”. Il n’appartient plus qu’aux directeurs centraux des ressources humaines (DCRH) de procéder à l’examen des 40 000 dossiers de candidatures soumis à leur attention. Le compte à rebours semble être lancé pour les prétendants à la fonction d’agents de l’État.