Société/Environnement
CNSS: les griefs contre le Dr Nicole Assélé sont-ils justifiés?
Selon certaines indiscrétions oui! Avec la colère des retraités hier, sa supposée arrestation il y’a quelques mois, plusieurs thèses fusent. Arrivée à la tête de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, il y a moins de deux ans, le Docteur Nicole Assélé est depuis lors la cible de plusieurs attaques qui seraient la conséquence de son engagement aux côtés du Chef de l’Etat mais surtout du fait des réformes initiées en vue de la modernisation de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) dont elle a la charge.
Le Docteur Nicole Assélé, femme dynamique mène par le biais de son association, l’«Appel des Mille et Une», des actions sociales et économiques en faveur des femmes Gabonaises qu’elle place au cœur de la politique de développement du pays. Cette gabonaise amoureuse du travail et plusieurs fois primée à l’international pour son engagement et son management est une fierté pour la Nation gabonaise.
Mais, depuis près de 6 mois elle fait l’objet de plusieurs attaques et médisances de tous genre.
Les ennemis du progrès ont pour saboter son action décider de peindre la Directrice de la CNSS en noire. Des lors, des cabales sont orchestrées et diffusées sur certains médias de la place.
Pour des observateurs avertis de la cité, Nicole Assélé est victime du travail impeccable qu’elle fait depuis son arrivée. Son départ est donc le motif réel qui justifie la mise en Une de la CNSS. Mais, la dame de fer reste droite dans l’atteinte des objectifs de performance et d’efficacité de la Caisse.
C’est pourquoi ce mardi 23 avril 2019, après l’annonce du financement de la construction de 1000 logements par la CNSS au profit de ses administrés et ce par l’entremise d’un prêt de 45 milliards de Francs, octroyé par la BDEAC ( La Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale) , la dame au grand cœur a encore fait l’objet de plusieurs attaques sur la toile et surtout, le siège de la CNSS a été pris d’assaut par un groupe de « retraités » qui seraient selon les agents de la CNSS manipulés par des personnalités qui veulent à tout prix la tête de Nicole Assélé pour une fois de plus faire de la CNSS leur poule aux œufs d’or et ce au détriment des affiliés et salariés de la Caisse.
Pour rappel, depuis son arrivée à la CNSS, la Directrice Générale de ladite institution a redynamisé de manière significative les rendements de cet outil social au service du bien-être des retraités et des populations gabonaises.
Les cotisations pour le compte de l’année 2018 ont été totalement payées, les recettes budgétaires ont connu une nette évolution, les employés sont mieux traités, l’image de la CNSS est plus attrayante et le plan stratégique mis en place par les équipes favorise l’amélioration des prestations de cette organisation.
Le Docteur Nicole Assélé a initié des réformes qui dans les prochains mois et années garantiront une meilleure gestion des cotisations et une diminution des contentieux entre la CNSS, les employés et les retraités.
Si les dirigeants de la CNSS ont reçu la semaine dernière le collectif des retraités qui contestaient le paiement trimestriel des pensions, le mouvement d’humeur d’un groupe de compatriotes révoltés qui pour certains n’étaient pas de retraités suscite des interrogations.
Ses compatriotes sont-ils vraiment tous des retraités ou comme le pensent plusieurs observateurs ils seraient des individus à la solde d’une main noire qui n’a pour seul objectif que de nuire à l’image de Nicole Asselé ?
Nous pouvons voir dans certaines images qui circulent sur la toile que ceux qui revendiquent n’ont pas l’âge de la retraite et ne sont donc pas concernés par la question de la retraite.
Pour apporter la lumière à ce qui semble être le nouveau procédé de déstabilisation des acteurs administratifs et politiques de notre pays, une enquête a été ouverte afin de démasquer ces personnes et tenir rigueur à ce genre de comportements nuisibles pour le vivre ensemble, la sécurité et la cohésion sociale et pour rappel, le paiement trimestriel des pensions est une émanation du code de la sécurité sociale et non une création du Docteur Nicole Assélé comme le proclame certains.
Société/Environnement
Crise à l’AGASA: retour au travail pour le SYNATA après des négociations
Le Syndicat National des Agents de l’AGASA (SYNATA) a décidé de suspendre son mouvement de grève à compter du 4 novembre 2025. Cette décision fait suite à une réunion de suivi des négociations tenue le 3 novembre 2025 entre le SYNATA et la Direction Générale de l’AGASA, en présence de l’Inspection spéciale en charge du secteur agricole du Ministère du travail.
Les parties ont discuté de plusieurs points importants, notamment la mise en place d’un moratoire sur les cotisations sociales, la présence d’un médecin du travail au sein de l’Agence et la mise en place d’un cadre de concertation pour discuter des points sujets à controverse. Le SYNATA a accepté de participer à ce cadre légal qui traitera des points tels que les rétrogradations, affectations et promotions jugées arbitraires, ainsi que de tous les sujets liés à la modification substantielle de l’organigramme de l’AGASA.
Le SYNATA invite tous ses adhérents et sympathisants à rester mobilisés et solidaires pour que cette concertation aboutisse dans l’intérêt collectif de l’AGASA et de la nation. Le syndicat rappelle que sa lutte est celle de la légalité, de la justice et de la cohésion au sein de la maison AGASA.


Société/Environnement
Gabon/ interdiction de la vente de sachets d’eau par l’AGASA: un défi de gouvernance scientifique et sanitaire
[L]’annonce, le 27 octobre 2025, de l’Agence Gabonaise de Sécurité Alimentaire (AGASA) interdisant la vente de sachets d’eau soulève des interrogations majeures quant à la rigueur scientifique et la proportionnalité de cette décision. Au-delà d’un simple produit, l’eau destinée à la consommation humaine est un vecteur vital et un indicateur clé de la gouvernance sanitaire d’un pays.
L’eau potable ne saurait être considérée comme un simple bien de consommation. En tant qu’aliment à part entière, elle doit répondre aux mêmes exigences de sécurité, qualité et traçabilité que tout produit alimentaire. La sécurité sanitaire de l’eau illustre la performance du système de santé publique et la maturité réglementaire d’un État. Ainsi, toute mesure affectant ce produit essentiel engage la souveraineté alimentaire nationale et le droit constitutionnel des Gabonais à une alimentation.
Dans ce sens le Dr Patrick ENKORO, ancien DG de l’AGASA a fait une sortie disant que «Le peuple voudrait savoir quels sont les faits tangibles révélés, étayés scientifiquement et dont l’ampleur systémique menacerait la santé des consommateurs gabonais au point d’interdire en tout état de cause la distribution et la commercialisation des eaux en sachet ?». Rappelant au passage que «la sécurité sanitaire et nutritionnelle des aliments n’est pas un jeu mais un enjeu majeur de souveraineté nationale, elle poursuit l’objectif de bien nourrir les gabonais et non de faire du tintamarre».
En effet , la méthodologie scientifique est un impératif pour toute décision de restriction sanitaire. L’évaluation des risques doit suivre un protocole rigoureux comportant identification et caractérisation des dangers, évaluation précise de l’exposition et caractérisation du risque global. Sans données robustes et transparentes, une décision d’interdiction perd toute crédibilité et fragilise l’autorité de l’AGASA.
La note administrative récente de l’AGASA n’apporte pas de réponses claires sur la base analytique de la décision. Aucun détail quant au nombre d’échantillons, aux méthodes utilisées, ni à la répartition géographique des résultats n’a été communiqué. Cette absence de données claires va à l’encontre du principe fondamental de proportionnalité et remet en cause la légitimité d’une interdiction généralisée, sans distinctions par opérateurs ou zones.
Une interdiction mal étayée peut avoir des effets contraires à ceux escomptés :Sur la santé publique dans la substitution par des sources d’eau non contrôlées, augmentation des risques sanitaires.Sur les opérateurs économiques, avec des pertes financières, faillites et découragement des acteurs responsables. Sur la crédibilité de l’AGASA avec la perte de légitimité scientifique et affaiblissement de la gouvernance sanitaire.
L’AGASA devrait privilégier une approche constructive fondée sur la preuve et la proportionnalité, avec trois axes majeurs :
– Publication d’analyses certifiées et communication transparente des résultats;
– Adoption de mesures ciblées adaptées aux opérateurs, lots et zones concernées;
– Mise en place de plans correctifs intégrant contrôle, accompagnement technique et renforcement des capacités.
Pour restaurer sa crédibilité et son autorité scientifique, l’AGASA devrait publier un rapport détaillé et circonstancié des analyses. Laquelle placée sous l’autorité du ministère de l’accès universel à l’eau a pour attribution la délivrance des agréments techniques pour la production, la conservation et la distribution de l’eau potable.
En plus d’impliquer les ministères sectoriels concernés dans la prise de décision. Notamment la Direction générale de L’eau, Elle pourrait également créer un comité scientifique indépendant. Et renforcer la formation continue de ses équipes.
La sécurité sanitaire de l’eau ne peut être instrumentalisée par des décisions administratives sans fondement scientifique solide. La vraie autorité scientifique s’appuie sur la preuve, la rigueur et la transparence, dans le respect de la proportionnalité des mes’pures. L’AGASA doit rester le rempart scientifique contre le risque alimentaire et non devenir un outil de gestion politique.
Société/Environnement
Élections provinciales de la Croix-Rouge Gabonaise: une journée démocratique dans la sérénité à travers le pays
Le samedi 25 octobre 2025, la Croix-Rouge Gabonaise a tenu ses Assemblées Générales Électives provinciales dans plusieurs chefs-lieux du pays, conformément à ses statuts et au calendrier électoral national. À Port-Gentil, Koula-Moutou, Franceville et Oyem, les membres actifs et volontaires se sont mobilisés pour renouveler les instances dirigeantes dans un climat de calme, de transparence et de responsabilité.

Koula-Moutou (Ogooué-Lolo)
À Koula-Moutou, les travaux ont débuté à 15h30 sous la présidence du sous-préfet, représentant le gouverneur. Après les discours d’ouverture et la lecture du message de la Présidente Nationale, le comité électoral a rappelé les dispositions statutaires encadrant le scrutin. Sur 18 membres inscrits, 15 ont voté. Le nouveau bureau provincial est désormais dirigé par Mombo Wilfrand, élu Président. Il sera épaulé par MOUITY à la vice-présidence, MOUINGUI à la commission Genre, ROUNGOU à la commission Finance et AMIERY à la commission Jeunesse. Les travaux se sont achevés à 18h45 dans une ambiance studieuse et respectueuse.

Oyem (Woleu-Ntem)
À Oyem, les élections se sont déroulées à la mairie, sous la supervision du Président National Genre et Inclusion, Serge NGUEMA MEBALE. Deux candidats étaient en lice pour la présidence : EYENE ABAGA Mathieu, enseignant du secondaire et ancien conseiller jeunesse, et ABESSOLE Trésor Fortune. Le scrutin, organisé dans un esprit démocratique, a vu la victoire de EYENE ABAGA Mathieu. Le bureau élu comprend également ENDAMANE NDONG Jean Luc à la vice-présidence, MBAZOGHE MBYA Samantha à la jeunesse, N’NEGUE ABAGA Judith aux finances, MEYE M’ESSONE Placide au genre et inclusion, et ELLA EYI Rostand à la discipline. La cérémonie s’est clôturée à 16h30 par un moment convivial.

Franceville (Haut-Ogooué)
À Franceville, les élections ont débuté à 11h20 par la lecture du code électoral par le président de la commission. Les discours du président sortant et de la Présidente Nationale venue de Libreville ont suivi, marquant le lancement officiel des travaux. Chaque poste n’a enregistré qu’une seule candidature, et le scrutin s’est déroulé sans incident majeur. Les opérations électorales se sont déroulées sous le regard des partenaires, autorités et invités, et se sont achevées à 16h30 dans une ambiance calme et respectueuse.
Le nouveau bureau provincial est dirigé par Amélie Sylia NTSONO, communicante de formation et ancienne Secrétaire Provinciale. Elle est accompagnée de Christ KOMBE à la vice-présidence, Lionel Trésor MOUSSAVOU à la commission jeunesse, Ulrich NGOMA DIBA à la commission genre, et Loila LENGOUMA pse NKOLO à la commission finance.

Port-Gentil (Ogooué-Maritime)
À Port-Gentil, le Président sortant MOMBO Hugues Frixos a été reconduit à la tête du comité provincial. Sa réélection témoigne de la confiance renouvelée des membres dans sa gestion et son engagement.
Le bureau élu est composé de JOHSON OZANGA Louise J. à la vice-présidence, EYENE EYENE Stanislas à la jeunesse, MEBIAME NGUEMA Fabrice à la discipline, BEN ALY MUCANY Armand Brice à l’audit et à la gestion des risques et catastrophes, et OUGANDA NINA Marie Louise au genre et inclusion.
Un processus électoral encadré et transparent
Ces élections provinciales s’inscrivent dans le processus de réforme et de consolidation de la gouvernance interne de la Croix-Rouge Gabonaise. Elles visent à renforcer la légitimité des instances locales, assurer la continuité des actions humanitaires et préparer l’Assemblée Générale Élective nationale prévue du 21 au 23 novembre 2025 à Libreville.
L’ensemble des scrutins s’est déroulé dans le respect des procédures, sous l’observation de représentants des autorités locales, des partenaires institutionnels et de cabinets d’huissiers de justice. Les résultats officiels seront transmis au Conseil National de Direction et archivés conformément aux dispositions réglementaires.








