Société/Environnement
Gabon: l’hygiène alimentaire au cœur des priorités de l’Agasa

L’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA), sous l’impulsion d’Alia Maëva Bongo Ondimba, responsable de ladite agence, a entamé des missions de vérification des conditions d’hygiène, au sein des entreprises du secteur agroalimentaire. Alia Maëva Bongo Ondimba, veut apporter la sécurité tout au long de la chaîne alimentaire, afin de permettre aux gabonais de consommer des produits sains.
En-effet, la directrice générale, l’avait annoncé. «Pour les gabonais que nous sommes, il me paraît impérieux que chacun dans son assiette puisse avoir une alimentation de qualité, saine, hygiénique, nutritionnelle et une alimentation de quantité». Cela supposait le renforcement des contrôles et sanctions auprès des professionnels de l’alimentation.
Et cela n’a point tardé. Puisque c’est très tôt après sa prise de fonction à l’Agasa, qu’Alia Bongo a entamé avec ses équipes des tournées de contrôle. D’abord au sein des entreprises de production d’eau embouteillée, pour «inspecter les conditions d’hygiène de ces mises en bouteilles», rapportent nos confrères de « Scoop 241« , l’agence s’attaque désormais aux conditions d’entreposage à l’intérieur des grandes surfaces alimentaire, où les équipes passent au peigne fin, le respect de la chaîne de froid, mais aussi les conditions d’hygiène de stockage et d’entreposage des produits.
Pour rappel, créée en 2011 sous la tutelle technique du ministère en charge de l’Agriculture, l’Agasa est un dispositif institutionnel para-étatique mis en place par les plus hautes autorités de l’État, au terme de la réforme budgétaire et comptable. Elle a pour rôle primordial de prévenir, évaluer, et gérer l’ensemble des risques sanitaires, nutritionnels et phytosanitaires tout au long de la chaîne alimentaire, tout en protégeant la santé des populations gabonaises par la sacralisation d’un produit noble.
Faits Divers
Port-Gentil: de la mort aux rats pour leur père et la mort pour l’ami de ce dernier 2 jeunes suspectés de meurtre

Dans la capitale économique du Gabon, Port-gentil deux frères ont tenté d’empoisonner leur père, considéré par ces derniers comme un bourreau après la mort de leur mère. Ces faits se sont déroulés le 18 Janvier 2025. Les deux frères sont accusés de tentative d’homicide et d’homicide volontaire. Ils seraient présentés au juge et placés sous mandat de dépôt il y a quelques jours et risquent gros. Ils attendent maintenant leur procès à la prison du Château.
En effet, ces deux individus dont l’un âgé de 17 ans et l’autre de 22 ans, ont décidé d’empoisonner leur père en mettant du poison communément appelé «tuer les rats, tuer les souris», dans la marmite de poulet que celui ci avait préparé pour la réception de son ami. Selon nos confrères de « Gabon Review », c’est plutôt l’ami de ce dernier qui a succombé peu après avoir mangé du poulet empoisonné. L’idée serait venue du plus âgé.
Avant cette tentative d’homicide, les deux frères assurent s’être pliés en quatre pour leur père amputé d’une jambe. Leur géniteur aurait fait preuve de manque de reconnaissance. Pour ajouter à cela, il les auraient soumis à des actes de maltraitance. Cette action funeste s’est faite dans l’optique de lui faire payer son ingratitude, mais également de mettre fin à sa dictature. Ce dernier serait devenu un tortionnaire depuis le décès de leur mère, ont justifié les deux présumés criminels, lors de leurs auditions au commissariat et chez le juge.
Pour quitter son emprise pitoyable, la seule solution trouvée par ces jeunes a été de lui faire passer de vie à trépas. Seulement, c’est l’ami de leur père qui a succombé après avoir mangé ce plat mortel. Le père, lui, s’en est tiré avec un séjour à l’hôpital. Face à ce genre de situation, le mieux serait de se diriger vers l’autorité compétente telle que le ministère des affaires sociales, pour régler ce genre de maltraitance paternel. Au lieu de faire une tentative d’homicide qui s’est transformé en véritable homicide volontaire
Société/Environnement
Ntoum, Ndendé la bataille pour la souveraineté alimentaire du Gabon loin d’être un leurre

Après avoir effectué hier la visite de la Ferme Agro-pastorale de Ntoum, le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema s’est rendu ce jour sur le site abritant le Ranch de Ndendé dans la province de la Ngounié. Cette visite a permis au Chef de l’État de constater l’effectivité du projet « 1 000 bœufs », initiative majeure destinée à renforcer l’autosuffisance alimentaire du Gabon.

Développé dans le cadre du programme Agropag, ce projet a désormais pris forme avec la présence sur site de 800 bovins ainsi que des infrastructures aménagées garantissant leur élevage dans des conditions optimales.
S’étendant sur 70 000 hectares, le site dispose actuellement de 800 hectares aménagés. Par ailleurs, il est prévu des zones qui seront spécialement dédiées à la culture du maïs, du soja et du sorgho ainsi que des plantations fourragères, notamment du jacaranda afin d’assurer une alimentation durable aux troupeaux.
En outre, un programme de transformation des productions sera mis en place et les semences issues de celles-ci seront mises à la disposition des populations afin de favoriser l’essor de l’agriculture locale.
Dans l’objectif de soutenir ce projet, le Chef de l’État a octroyé un important lot de matériels comprenant des camions, engins et bulldozers qui permettront d’appuyer le développement du site.
Cette visite était également l’occasion pour le Chef de l’État de constater l’état d’avancement des travaux de réhabilitation des logements de l’ancienne SOGADEL, laissés à l’abandon depuis plusieurs années. Il s’agit de la rénovation de 8 bâtiments destinés à loger les ingénieurs et techniciens affectés dans le cadre de la mise en œuvre dudit projet
Se réjouissant des progrès réalisés, le Président de la République a réaffirmé son engagement en faveur du développement agricole et de la souveraineté alimentaire du Gabon.
Société/Environnement
Setrag/PMS : Une Nouvelle Etape dans la Transformation du Transgabonais

Après le Programme de Remise à Niveau, place désormais au Programme de Modernisation et de Sécurisation de la voie ferrée en abrégé PMS. Pour poursuivre et accélérer la modernisation du réseau ferroviaire gabonais, la Société d’Exploitation du Transgabonais (Setrag) vient d’obtenir des financements nécessaires. Ces contributions financières provenant de l’AFD pour un montant de 173 millions d’Euros de et d’un don de l’UE, qui dans le cadre de sa stratégie Global Gateway a octroyé 30 millions d’euros, permettront la réalisation du Programme de Modernisation et de Sécurisation de la voie ferrée entre 2025 et 2028.

Programme ambitieux pour une voie ferrée plus moderne et sécurisé, le PMS s’inscrit dans une dynamique de renforcement de capacité de transport du Gabon voulu par l’Etat, concédant de la voie ferrée. Un objectif plus que jamais réalisable grâce à l’appui financier de l’Union Européenne et de l’Agence Française de Développement.
Objectif, transporter 21 millions contre 9 millions actuellement
Les principaux travaux du PMS consistent au remplacement de 270 kilomètres de rails et de l’achèvement de traverses en bois par celles en béton. L’installation de 40 kilomètres de voie de déviation pour sécuriser les zones instables ; l’installation de dispositifs de sécurité tels que des passages à niveau, clôtures, passerelles et signalisation lumineuse. Ce financement permettra enfin à la Setrag d’acquérir des nouvelles rames voyageuses et la rénovation des gares ferroviaires d’Owendo et Franceville.
Toutes ces améliorations voulues par l’Etat gabonais visent l’augmentation du fret et une plus grande fluidité des trains, des objectifs qui sont réalisables grâce à l’expertise de la Setrag et de ses partenaires qui, depuis plusieurs années déploient une expertise de pointe pour diagnostiquer l’état de la voie ferrée et y apporter des solutions durables.
Pour rappel, la mise en place du PMS fait suite à l’arrivée à échéance PRN, un programme dont le bilan a été positif. Lancé en 2015, il a permis l’augmentation significative du fret et de passagers sur le réseau ferroviaire gabonais. Les travaux réalisé dans le cadre de ce programme ont permis de renouveler une grande partie de la voie ferrée, avec la pose de nouveaux rails plus résistants, ainsi que la construction d’une usine de traverses en béton à Booué, qui a déjà produit une quantité importante de traverses.
Un engagement renforcé
Le développement local est au cœur de l’engagement sociétal de la Setrag. Les initiatives en faveur des communautés sont une priorité. Malgré les contraintes liées au renouvellement des infrastructures, les projets en faveurs des communautés hôtes ne tarissent pas. Dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’environnement et de l’économie locale, plusieurs initiatives ont vu le jour pour améliorer le quotidien des populations. Cela inclut la rénovation d’établissements scolaires et de logements, ainsi que la construction d’unités sanitaires pour renforcer l’accent aux soins. Pour la protection de la biodiversité, un plan d’action été lancé pour préserver les écosystèmes locaux, tandis que les campagnes de sensibilisation aux risques ferroviaires sont menées pour assurer la sécurité des riverains.
Epine dorsale de notre économie, le Transgabonais transporte annuellement environ 300 000 passagers et plusieurs millions de tonnes de fret principalement minier et forestier ainsi que des biens de consommation indispensables pour les populations de cinq provinces traversées. Reliant le Port d’Owendo, près de Libreville à Franceville, il est une voie unique et stratégique qui s’étend sur 648 kilomètres.