Société/Environnement
Gabon: l’hygiène alimentaire au cœur des priorités de l’Agasa

L’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA), sous l’impulsion d’Alia Maëva Bongo Ondimba, responsable de ladite agence, a entamé des missions de vérification des conditions d’hygiène, au sein des entreprises du secteur agroalimentaire. Alia Maëva Bongo Ondimba, veut apporter la sécurité tout au long de la chaîne alimentaire, afin de permettre aux gabonais de consommer des produits sains.
En-effet, la directrice générale, l’avait annoncé. «Pour les gabonais que nous sommes, il me paraît impérieux que chacun dans son assiette puisse avoir une alimentation de qualité, saine, hygiénique, nutritionnelle et une alimentation de quantité». Cela supposait le renforcement des contrôles et sanctions auprès des professionnels de l’alimentation.
Et cela n’a point tardé. Puisque c’est très tôt après sa prise de fonction à l’Agasa, qu’Alia Bongo a entamé avec ses équipes des tournées de contrôle. D’abord au sein des entreprises de production d’eau embouteillée, pour «inspecter les conditions d’hygiène de ces mises en bouteilles», rapportent nos confrères de « Scoop 241« , l’agence s’attaque désormais aux conditions d’entreposage à l’intérieur des grandes surfaces alimentaire, où les équipes passent au peigne fin, le respect de la chaîne de froid, mais aussi les conditions d’hygiène de stockage et d’entreposage des produits.
Pour rappel, créée en 2011 sous la tutelle technique du ministère en charge de l’Agriculture, l’Agasa est un dispositif institutionnel para-étatique mis en place par les plus hautes autorités de l’État, au terme de la réforme budgétaire et comptable. Elle a pour rôle primordial de prévenir, évaluer, et gérer l’ensemble des risques sanitaires, nutritionnels et phytosanitaires tout au long de la chaîne alimentaire, tout en protégeant la santé des populations gabonaises par la sacralisation d’un produit noble.
Faits Divers
Un jeune homme retrouvé pendu à Bambouchine

Un jeune résident de Bambouchine, quartier sous intégré du 6e arrondissement de Libreville, surnommé Badjo, a été retrouvé pendu à une corde, à l’arrière de la maison familiale. La découverte macabre a été faite dans la matinée du mercredi 28 mars 2023. Suicide ou crime maquillé ? Commentaires et supputations vont bon train dans l’opinion. D’autant que dans le voisinage, l’on a du mal à imaginer que ce jeune homme sans histoire a pu endurer une situation ayant pu le pousser à se donner la mort. Et de façon aussi cruelle. Selon des sources notamment évoquées par nos confrères de Vaatricof, l’infortuné serait rentré la veille complètement ivre. C’est dans cet état d’ébriété que Badjo aurait commencé à perturber la quiétude du voisinage et des autres membres de la famille. C’est au lendemain de ces entrefaites, que le jeune homme a été retrouvé mort derrière la maison familiale dans les circonstances tantôt décrites. Seule l’enquête judiciaire ouverte conséquemment pourra éclairer la lanterne de la famille et du voisinage. Affaire à suivre…
MEZ
Justice
Naufrage d’Esther Miracle: la bataille judiciaire s’annonce rude et acharnée

S‘il ne peut encore prendre la parole officiellement sur le sujet, Me Anges Kevin NZIGOU, l’avocat commis par le Collectif des rescapés et familles des victimes du naufrage du bateau Esther Miracle, annoncé déjà la couleur: la bataille judiciaire autour de cette affaire sera des plus acharnée. Pour l’heure, l’avocat au barreau du Gabon travaille minutieusement à la collecte des moindres informations établissant clairement la responsabilité de toutes les parties incriminées dont le promoteur Royal Coast, propriétaire du ferry naufragé. Selon nos informations, le travail de recoupement de l’information consisterait notamment au recueillement des témoignages des rescapés et familles des victimes. La première déclaration publique de Me Anges Kevin NZIGOU devrait intervenir sous peu.
MEZ
Faits Divers
“Le jamais nguémbé”, voleur multirécidiviste dans les mailles de la police

Le samedi 25 mars 2023, les forces de police de Libreville ont mis la main sur Halassane dit “Le jamais nguémbé”, un présumé chef de gang de voleurs multirécidiviste, âgé de 19 ans, qui sévissait dans le grand Libreville. On a beau courir, on finira toujours par s’arrêter. C’est à cet arrêt qu’a été contraint Halassane dit “le jamais nguémbé”. Ce présumé délinquant de grand chemin, malgré son jedune âge, se chargeait avec sa bande de faire la pluie et le bon temps dans plusieurs quartiers du grand Libreville. Longtemps dans le radar des forces de l’ordre, il a été pris en flagrant délit de vol en bande organisée.
Selon des propos rapportés par nos confrères de info241, présumé délinquant a expliqué lors de son interpellation la spécificité de son « activité ». «Moi, je ne braque pas, je fais les vols aggravés, c’est-à-dire que je rentre dans les maisons des gens la journée. Je marche dans le quartier, la maison que je vois qu’il n’y a personne, je rentre dedans pour voler». C’est à croire qu’il plaide coupable aux faits qui lui sont reprochés. Ce qui n’est pas une surprise en soi quand on sait que le présumé délinquant est également un adepte des réseaux sociaux. Il y expose notamment les produits de ces méfaits en s’en vantant. Véritable cas mentalement instable, il n’hésite pas non plus à étaler son mode opératoire.
« La dernière fois, mes amis ont repéré une dame avec les sous. On l’a suivi jusqu’à son domicile. Les deux autres sont rentrés et moi, j’étais entrain de surveiller dehors. Quand je suis rentré, elle était allongée sur le coussin. Un l’avait déjà sécurisé et l’autre l’avait attaché. Un autre lui a demandé où était l’argent, elle a dit qu’elle n’a pas. Mon ami est parti dans la chambre fouiller, il est sorti avec les sous».
Cette arrestation est clairement un motif de satisfaction non seulement pour les forces de l’ordre qui ont réalisé une belle prise, mais également pour les riverains du Grand Libreville qui dorme depuis lors avec un délinquant de moins dans les rues. Même si ces complices sont toujours en cavale, nul doute que ces derniers aussi passeront à leur tour à la trappe.