Politique
79ème session de l’AG des Nations Unies: OLIGUI NGUEMA lance un appel à la mobilisation de financements

A l’occasion de la poursuite ce jour du Débat Général qui s’est ouvert le 24 septembre dernier dans le cadre de la 79ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a lancé un appel à la mobilisation de financements en vue d’aider les nations à se développer.
En effet, cette grande rencontre qui a pour thème central «l’Unité dans la Diversité pour l’Avancement de la Paix et du Développement Durable et de la Dignité Humaine, Partout et pour Tous» a été l’occasion pour les intervenants et leaders mondiaux de réaffirmer leurs engagements en faveur des Objecrifs de Développement Durable (ODD) et de la Charte des Nations Unies.
S’exprimant pour la circonstance, le Président de la République s’est appesanti sur l’urgence de la mobilisation de financements afin d’atteindre le développement. «Concernant la question économique et financière, le rapport
des Nations Unies sur le développement durable souligne encore une fois l’urgence de mobiliser des financements massifs afin de combler le déficit de
financement de l’économie mondiale estimé à plusieurs milliards de dollars par an. C’est une réalité. Le système financier international actuel ne permet pas dediriger les investissements vers le développement et donc d’assurer la dignité de nos populations. Je partage ainsi la ferme volonté de plusieurs de mes pairs de parvenir à une réforme des institutions financières mondiales qui est cruciale pour dégager des investissements en faveur des pays en développement» a-t-il
déclaré.
Entre outre, le Chef de l’Etat a saisi l’occasion de cette tribune pour porter à
l’attention de l’assistance des avancées de la Transition depuis le coup de la libération du 30 août 2023. L’on note entre autres, l’engagement pour la préservation de la paix et de l’Unité Nationale, la mise en place des institutions de la Transition, la tenue du Dialogue National Inclusif, la rédaction d’une nouvelle Constitution, les réformes significatives engagées dans les secteurs qui touchent directement au développement humain et l’organisation du Référendum dans les prochains mois.
Les efforts du Gabon en matière de préservation des écosystèmes avec la mise en place de 13 parcs nationaux depuis plusieurs années qui contribuent à l’absorption de plus de 100 millions de tonnes de CO2 par an, ainsi que la nécessité pour les nations industrialisées de respecter leurs engagements sont autant de points évoqués par le Chef de l’Etat au cours de ces grandes assises.
Tout en saluant l’adoption par le Conseil de Sécurité le 21 décembre dernier de la résolution 27-19 sur le financement des opérations de soutien à la paix, le Président de la République a exhorté à la mise en œuvre de celle-ci car elle est un élément crucial de l’architecture de paix et de sécurité internationale.
A l’issue de son intervention, le Président de la République a réitéré son appel à la solidarité internationale, « Ensemble, mutualisons nos efforts pour l’espoir d’un meilleur destin en agissant autrement pour la préservation de la race humaine» a-t-il déclaré.
Politique
Le Gabon honore l’ambassadeur du Japon et le president de la CEEAC

Le Chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a honoré l’Ambassadeur du Japon, Shuji NOGUCHI, et l’ancien président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, en les élevant au rang de Commandeur dans l’Ordre National du mérite gabonais. Cette cérémonie s’est tenue le 6 septembre 2025 au Palais Rénovation à Libreville.

Cette distinction est une marque de reconnaissance de la Nation gabonaise pour l’accompagnement et l’implication de ces personnalités dans la consolidation des relations multilatérales avec le Gabon. L’Ambassadeur du Japon, qui termine sa mission diplomatique au Gabon après 5 ans, a exprimé sa joie et sa satisfaction pour cette marque d’attention. Il a remercié les autorités gabonaises et le peuple gabonais pour l’hospitalité qui lui a été réservée.
Le président de la CEEAC, Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, s’est dit heureux et honoré par cette distinction. Il a exprimé un sentiment de mission accomplie et a félicité le Chef de l’État pour avoir mené avec succès le processus de transition et pour les projets de développement entrepris. Cette cérémonie est un témoignage de la reconnaissance du Gabon pour les efforts de ces personnalités en faveur de la coopération régionale et internationale.
Politique
Gabon : La demande d’annulation des élections couplées par Alain Claude Bilie-By-Nze, une chimère politique ?

Le 30 septembre 2025, l’ancien Premier ministre gabonais, Alain Claude Bilie-By-Nze, a demandé l’annulation des élections couplées (législatives et municipales) qui se sont tenues le 27 septembre dernier. Cette requête intervient alors que les résultats des élections ont déjà été proclamés et que les gagnants ont été désignés conformément à la loi électorale.
Selon Bilie-By-Nze, de nombreux manquements ont été observés dans certaines circonscriptions, justifiant ainsi sa demande d’annulation. Cependant, cette requête semble être perçue comme une manœuvre politique désespérée, notamment en raison de la faible performance de son parti “Ensemble pour le Gabon” aux élections. En effet, le parti d’Alain Claude Bilie-By-Nze n’a pas atteint le seuil requis pour conserver son existence légale, qui est d’au moins trois sièges de députés et cinq conseillers municipaux.
Poursuivant le processus du rétablissement des institutions républicaines, les élections se sont déroulées globalement sans incidents majeurs, avec seulement quelques difficultés techniques et irrégularités mineures, dans seulement 2% des centres de votent selon le vice-président de la République, Séraphin MOUNDOUNGA.
Par ailleurs, les résultats des élections ont été proclamés et les gagnants désignés conformément à la loi électorale. De plus, l’annulation des élections coûterait cher au budget de l’État, déjà lourdement endetté.
Le gouvernement gabonais a clairement indiqué qu’il n’est pas question de dilapider des ressources financières et politiques pour satisfaire les revendications d’un homme en perte de vitesse. Le vice-président de la République, Séraphin Moundounga, a même invité Alain Claude Bilie-By-Nze à « recouvrer sa lucidité » et à reconnaître sa défaite.
Alain Claude Bilie-By-Nze avait déjà dévoilé ses ambitions politiques en mars 2025, en présentant son projet de société axé sur la lutte contre le chômage des jeunes, la protection sociale et la gouvernance. Cependant son passé politique et ses déclarations controversées ont suscité critiques et interrogations sur sa capacité à diriger.
Politique
Scandale à Ntoum : quand le PDG piétine la vision du chef de l’État

Alors que les gabonais du territoire et de la diaspora espèrent un scrutin en toute transparence et certaines personnalités politiques semblent elles avoir du mal à abandonner les vieilles et mauvaises pratiques. Celles là même qui volent le vote des citoyens, leur imposant un (non) élu. À Ntoum ce 26 juin 2025, les locaux de la préfecture de la localité ont été la scène du démantèlement d’un réseau supposé de fraude. Si l’on n’en sait pas davantage sur l’identité des individus, il semblerait que l’acte frauduleux irait été commis en faveur du candidat du parti démocratique gabonais (PDG).

Selon les témoignages obtenus par la rédaction de Vox populi 241, cette soiree-la, des individus non identifiés auraient été surpris manipulant le dispositif électoral. Assurément, selon les témoins, il s’agirait de personnes n’ont habilités, . Car à l’heure où se sont produits les faits, les noms des scrutateurs n’étaient toujours pas connus. La liste les identifiants n’aurait été rendue publique que très tard dans la nuit entre 23h et minuit, «sous la pression», dit-on.
Entre les mains de ces individus, que les témoins ont identifié comme étant du PDG, des bulletins de votes sur lesquels ils auraient inscrit des annotations. Et à leur disposition, l’ensemble des urnes et listes électorales prévues pour les élections législatives et locales, ce entre 19h et 22 heures. Pour ce qui apparaît aux yeux des populations présentes sur lieux comme un acte de fraude électorale, le préfet n’y aurait vu qu’une volonté d’anticiper sur les élections au regard du nombre élevé des électeurs inscrits dans les bureaux des votes. En d’autres termes, cette manœuvre suspicieuse aurait été pour le salut des scrutateurs, qui n’étaient pas connus jusqu’à lors.
À la veille du lancement de la campagne électorale, le Président de la République avait appelé à la transparence, et au respect du vote des gabonais. Ntoum, defierait-elle l’autorité du numéro 1 gabonais? Lui même élu sans aucune contestation, ni soupçon de fraude? Ntoum saboterait-elle l’engagement du Président à en finir avec ces comportements qui n’ont conduit le Gabon d’antan que dans l’abîme ? L’affaire est encore pendante. Affaire à suivre.