Se connecter avec nous
Banner

Politique

Gabon: un Premier ministre et des nominations à la présidence de la République

Publié

sur

Tout juste quelques heures après la nomination de Dieudonné ABA’A OWONO au poste de président de la Cour constitutionnelle en remplacement de Marie-Madeleine MBORANTSUO, le Président de la transition vient de porter Raymond NDONG SIMA aux fonctions de premier ministre. Ancien Chef du gouvernement sous Ali BONGO ONDIMBA de 2012 à 2014, le candidat malheureux de la présidentielle de 2016 revient donc dans une maison qu’il connait bien. Il aura la lourde de nommer et conduire l’équipe gouvernementale qui mettra en musique les axes de la transition. Sous la supervision, bien entendu, du Président Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. Ainsi, la restauration des institutions de la République prend-elle progressivement forme. Aujourd’hui âgé de 68 ans, Raymond NDONG SIMA est natif d’Oyem dans la province du Woleu-Ntem. Avec cette nouvelle nomination à la tête du gouvernement, Raymond NDONG SIMA, qui avait pris ses distances avec Alternance 2023 quelques heures plus tôt, revient donc au-devant de la scène. Maintenant, place au travail pour le règlement des problèmes des Gabonais qui attendent.

Banner

Après la nomination du Premier ministre, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a fait le ménage à la Présidence de la République. Et placé ses hommes. Exit donc la young team de Nourredine BONGO VALENTIN, fils du président déchu Ali BONGO ONDIMBA, qui a été balayée de la présidence de la République où elle avait élu domicile. Seul rescapé de l’ancien régime, le directeur du protocole: François EPOUTA qui conserve son portefeuille. Quoique présent à toutes les rencontres et audiences données par le nouvel homme fort du pays, Yves TEALE a dû céder son poste de Secrétaire général à la présidence de la République à un habitué de la maison, le Professeur Guy ROSSATANGA-RIGNAULT, professeur de droit public et spécialiste de sociologie politique gabonais né le 11 mars 1963 à Lambaréné qui avait déjà occupé cette fonction en 2016.

Lire aussi  Franceville: fin de tournée sur fond de communion à la cathédrale St-Hilaire

Télésphore OBAME NGOMO, journaliste, président de l’OPAM, qui fut membre de la cellule Communication au premier mandat d’Ali BONGO, devient conseiller spécial du Président de la transition, chef  du département communication, cumulativement avec ses fonctions de porte-parole de la présidence de la Transition. Le cabinet du président de la transition aura pour directeur: le très discret Arthur LEMAMI qui aura comme adjoint Léon Philipe AUGÉ, enseignant au département de droit privé à l’Université Omar BONGO. Directeur du cabinet privé du président de la transition : Victorine TCHICOT, l’ex directrice générale chez Bloom Gabon. Chef de cabinet: le lieutenant colonel Macaire NEMBE. Le département juridique de la présidence échoit à Jacques LEBAMA, magistrat de formation qui fut notamment membre de la Cour constitutionnelle.

Ex ministre du Travail et ancien directeur général de la Gabon Oil Company (GOC) sous Ali BONGO, Arnaud Calixte ENGANDJI va chapeauter le département mines, hydrocarbures et énergie. Tandis que le département de l’économie et aux finances sera aux mains de Joseph MOUDZIEGOU. Ex directeur général des Travaux publics, Serge DITENGOU prend les commandes du département éponyme au Palais du bord de mer. L’Education nationale et la formation professionnelle est dévolue à Jean BEKALE EYENE, spécialiste  du système éducatif gabonais qui a autrefois occupé le poste de directeur général au ministère de l’Education nationale. Pédagogue, administrateur réformateur et écrivain gabonais, Jean EYENE BEKALE est l’auteur d’un ouvrage intitulé « Pour notre école et si on essayait autre chose».

Lire aussi  Gabon 24 / “Le gouvernement s’exprime”: NDONG SIMA face à ses compatriotes le 1er décembre

Le département Sport, jeunesse et culture sera dirigé par Stephane Landri ZENG EYIDANGA, spécialiste en informatique qui a notamment travaillé en tant que Consultant AZURE chez MP (France), il est surtout connu comme activiste des réseaux sociaux qui a farouchement combattu le régime Bongo/PDG. Et dans le lot des conseillers du président de la Transition, l’on note l’entrée non moins remarquée de Nathalie ZEMO EFFOUA, membre de la société civile, qui fut très active au sein de la Coalition qui a soutenue Jean Ping en 2016. Les hommes du palais de la présidence de la République désormais connus, place au travail.

MEZ

Politique

Le Gabon honore l’ambassadeur du Japon et le president de la CEEAC

Publié

sur

Le Chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a honoré l’Ambassadeur du Japon, Shuji NOGUCHI, et l’ancien président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, en les élevant au rang de Commandeur dans l’Ordre National du mérite gabonais. Cette cérémonie s’est tenue le 6 septembre 2025 au Palais Rénovation à Libreville.

Banner

Cette distinction est une marque de reconnaissance de la Nation gabonaise pour l’accompagnement et l’implication de ces personnalités dans la consolidation des relations multilatérales avec le Gabon. L’Ambassadeur du Japon, qui termine sa mission diplomatique au Gabon après 5 ans, a exprimé sa joie et sa satisfaction pour cette marque d’attention. Il a remercié les autorités gabonaises et le peuple gabonais pour l’hospitalité qui lui a été réservée.

Le président de la CEEAC, Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, s’est dit heureux et honoré par cette distinction. Il a exprimé un sentiment de mission accomplie et a félicité le Chef de l’État pour avoir mené avec succès le processus de transition et pour les projets de développement entrepris. Cette cérémonie est un témoignage de la reconnaissance du Gabon pour les efforts de ces personnalités en faveur de la coopération régionale et internationale.

Lire aussi  Gabon /Inscriptions sur les listes électorales: “Racines” invite la jeunesse du Charbonnages à ”Activer son pouvoir”
Continuer La Lecture

Politique

Gabon : La demande d’annulation des élections couplées par Alain Claude Bilie-By-Nze, une chimère politique ?

Publié

sur

Le 30 septembre 2025, l’ancien Premier ministre gabonais, Alain Claude Bilie-By-Nze, a demandé l’annulation des élections couplées (législatives et municipales) qui se sont tenues le 27 septembre dernier. Cette requête intervient alors que les résultats des élections ont déjà été proclamés et que les gagnants ont été désignés conformément à la loi électorale.

Banner

Selon Bilie-By-Nze, de nombreux manquements ont été observés dans certaines circonscriptions, justifiant ainsi sa demande d’annulation. Cependant, cette requête semble être perçue comme une manœuvre politique désespérée, notamment en raison de la faible performance de son parti “Ensemble pour le Gabon” aux élections. En effet, le parti d’Alain Claude Bilie-By-Nze n’a pas atteint le seuil requis pour conserver son existence légale, qui est d’au moins trois sièges de députés et cinq conseillers municipaux.

Poursuivant le processus du rétablissement des institutions républicaines, les élections se sont déroulées globalement sans incidents majeurs, avec seulement quelques difficultés techniques et irrégularités mineures, dans seulement 2% des centres de votent selon le vice-président de la République, Séraphin MOUNDOUNGA.
Par ailleurs, les résultats des élections ont été proclamés et les gagnants désignés conformément à la loi électorale. De plus, l’annulation des élections coûterait cher au budget de l’État, déjà lourdement endetté.

Lire aussi  Sénégal: OLIGUI NGUEMA visite le pôle industriel de Diamniadio

Le gouvernement gabonais a clairement indiqué qu’il n’est pas question de dilapider des ressources financières et politiques pour satisfaire les revendications d’un homme en perte de vitesse. Le vice-président de la République, Séraphin Moundounga, a même invité Alain Claude Bilie-By-Nze à « recouvrer sa lucidité » et à reconnaître sa défaite.

Alain Claude Bilie-By-Nze avait déjà dévoilé ses ambitions politiques en mars 2025, en présentant son projet de société axé sur la lutte contre le chômage des jeunes, la protection sociale et la gouvernance. Cependant son passé politique et ses déclarations controversées ont suscité critiques et interrogations sur sa capacité à diriger.

Continuer La Lecture

Politique

Scandale à Ntoum : quand le PDG piétine la vision du chef de l’État

Publié

sur

Alors que les gabonais du territoire et de la diaspora espèrent un scrutin en toute transparence et certaines personnalités politiques semblent elles avoir du mal à abandonner les vieilles et mauvaises pratiques. Celles là même qui volent le vote des citoyens, leur imposant un (non) élu. À Ntoum ce 26 juin 2025, les locaux de la préfecture de la localité ont été la scène du démantèlement d’un réseau supposé de fraude. Si l’on n’en sait pas davantage sur l’identité des individus, il semblerait que l’acte frauduleux irait été commis en faveur du candidat du parti démocratique gabonais (PDG). 

Banner

Selon les témoignages obtenus par la rédaction de Vox populi 241, cette soiree-la, des individus non identifiés auraient été surpris manipulant le dispositif électoral. Assurément, selon les témoins, il s’agirait de personnes n’ont habilités, . Car à l’heure où se sont produits les faits, les noms des scrutateurs n’étaient toujours pas connus. La liste les identifiants n’aurait été rendue publique que très tard dans la nuit entre 23h et minuit, «sous la pression», dit-on. 

Entre les mains de ces individus, que les témoins ont identifié comme étant du PDG, des bulletins de votes sur lesquels ils auraient inscrit des annotations. Et à leur disposition, l’ensemble des urnes et listes électorales prévues pour les élections législatives et locales, ce entre 19h et 22 heures. Pour ce qui apparaît aux yeux des populations présentes sur lieux comme un acte de fraude électorale, le préfet n’y aurait vu qu’une volonté d’anticiper sur les élections au regard du nombre élevé des électeurs inscrits dans les bureaux des votes. En d’autres termes, cette manœuvre suspicieuse aurait été pour le salut des scrutateurs, qui n’étaient pas connus jusqu’à lors. 

Lire aussi  Franceville: fin de tournée sur fond de communion à la cathédrale St-Hilaire

À la veille du lancement de la campagne électorale, le Président de la République avait appelé à la transparence, et au respect du vote des gabonais. Ntoum, defierait-elle l’autorité du numéro 1 gabonais? Lui même élu sans aucune contestation, ni soupçon de fraude? Ntoum saboterait-elle l’engagement du Président à en finir avec ces comportements qui n’ont conduit le Gabon d’antan que dans l’abîme ? L’affaire est encore pendante. Affaire à suivre. 

Continuer La Lecture

S’inscrire à notre liste de diffusion WhatsApp

Banner

Banner
Banner
Banner

Abonnez-vous à notre newsletter

Oh salut 👋
Nous sommes ravi de vous rencontrer.

Inscrivez-vous pour recevoir les dernières actualités dans votre boîte de mail.

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Copyright © 2019 - 2025 Vox Populi. Tout droits réservés.