Politique
Élections générales: Alexandre AWASSI invite les acteurs politiques à la retenue et à la responsabilité

Au cours de la conférence de presse qu’il a tenu mercredi 18 juillet 2023, Alexandre AWASSI, député du 2e arrondissement de Mandat (Haut-Ogooué) à l’Assemblée nationale, a adressé une invite à la responsabilité et à la retenue pour un climat apaisé, aux autorités chargées de l’organisation des scrutins, aux médias, aux acteurs politiques et du peuple Gabonais. Force est, en effet, de noter l’escalade de violences verbales à mesure que l’on approche de la date des scrutins (presidentielle, législatives et locales) prévues pour le 26 août prochain.
«J’en appelle premièrement à la responsabilité de l’ensemble des acteurs en chargé de l’organisation des élections politiques d’août prochain, à faire preuve de diligence et d’impartialité afin que ces élections soient libres, transparentes et inclusives de sorte à offrir à nos compatriotes une expérience politique appréciable », a-t-il lancé à l’endroit du ministère de l’Intérieur et surtout du Centre gabonais des élections (CGE). Rappellant que la « paix est un don que nous nous faisons les uns les autres ».
Alexandre AWASSI exhorte tous les acteurs politiques, de la majorité comme de l’opposition, à penser d’abord au Gabon, pour ne plus tomber aux travers du passé. L’élu du peuple qui bat aujourd’hui pavillon PDG, rappelle à la conscience collective, l’impérieuse nécessité pour tous de tout mettre en œuvre afin d’éviter au Gabon de revivre les heures sombres du « chaos enregistré au sortir de la proclamation des résultats de l’élection présidentielle de 2016 qui a endeuillé des familles ».
«De tels événements font non seulement reculer le développement du pays mais aussi fragilisent l’unité nationale», a-t-il déclaré. Pour Alexandre AWASSI, le caractère inédit de ces élections qui vont « assurément marquer les mémoires», «fait appel inéluctablement au sens élevé des hommes à la responsabilité afin de préserver nos acquis dont la paix». Estimant que «les expériences passées ne sont en rien positivement mémorables», il est primordial, selon lui, de préserver le leg de paix des pères fondateurs de la nation : «ceux qui nous ont précédé ont si durement œuvré».
Rappellant à la presse son rôle central notamment en pareille période, Alexandre AWASSI interpelle: «Ne permettez pas l’absurde, n’autorisez pas la fracture, interdisez la haine, les agissements puérils, les discriminations, les injures». Le député encourage plutôt les journalistes à imposer de la hauteur aux hommes politiques et d’avoir raison «en agissant justement en faveur de la paix».
Enfin, à l’endroit de la population gabonaise, Alexandre AWASSI recommande «à ne pas tomber dans les fourberies des hommes politiques en perte de vitesse», qui, regrette-t-il, «préfèrent vous plonger très souvent dans le sensationnel au moyen des discours fortement remplis de haine et de vices sans même se soucier des conséquences irréversibles pour notre Nation».
Ceux-là qui dit-il, «une fois au poste qu’ils souhaitent briguer ne souhaiteront que l’apaisement». L’élu du 2e arrondissement de Moanda et en lice pour un second mandat, se faisant ainsi chantre de «La paix est le pilier fondamental de notre vivre ensemble. C’est le tambour battant de notre unité nationale», et seul espoir «de la construction durable» du Gabon. Gageons que son message sera entendu par tous.
MEZ
Politique
Sénat, CESE à la tronçonneuse: BILIE-BY-NZE aka Javier MILEI de Ntang-Louli

Avant lui, en 2009, il y avait un autre démagogue qui se faisait l’écho d’une telle mesure. Celui-ci promettait au peuple gabonais de débarrasser toutes les institutions portant le nom de BONGO à la tronçonneuse : Bruno Ben MOUBAMBA alias Imothep Ben MOUBAMBA. La suite on la connaît. 16 ans plus tard, dans le cadre d’une autre élection présidentielle, celle du 12 avril 2025, voilà qu’un populiste de la même acabit, Alain-claude BILIE-BY-NZE (ACBBN), dans son projet de société, se découvre aussi une passion pour la scie mécanique afin d’opérer des coupes dans les «finances publiques» supprimant au passage ces institutions qu’il juge inutiles, budgétivores et désuets.
Un copiste sans vergogne
Pour duper ses compatriotes, BILIE-BY-NZE n’a pas besoin d’authenticité. Tout comme le “Coup d’État permanent” 1964, de François Mitterrand, qui à l’époque faisait face au Gle De GAULLE, volé à l’occasion de sa conférence du jour, ACBBN n’est jamais en manque d’inspiration quand il faut endormir ces gabonais qui veulent bien se laisser bercer par ses fables
Et pour cette sortie du 10 mars 2025, l’ancien éphémère Premier ministre n’a pas eu besoin de se faire prier pour voir en lui le nouveau Javier MILEI et avec sa tronçonneuse. Mais, sait-il seulement qu’après un an d’exercice de «politique miraculeuse à la tronçonneuse », pratiqué par ce président libertarien d’extrême droite, l’Argentine vit un véritable cauchemar ?
Manque de peau pour ce sophiste en col blanc, qui n’a peut-être pas réactualisé ses données. Mais, il décline à coup sûr et naïvement les signes prémonitoires de son septennat. Contrairement à Javier MILEI, BILIE-BY-NZE lui, n’est ni d’extrême droite, ni de gauche sa colonne vertébrale idéologique ne repose que sur ses intérêts personnels. Il est tout aussi assis sur les souffrances de ses compatriotes que Nicolas DUPONT-AIGNAN, leader du parti, Débout la France, assis sur sa carrière politique.
Un manipulateur au disque rayé
Alain-Claude BILIE-BY-NZE, président de la plateforme “Ensemble pour le Gabon” (EPR), fait partie des quatre candidats retenus le 9 mars par la Commission nationale chargée de l’organisation et du contrôle des élections et du référendum (CNOCER). Lors de cet échange, du 10 mars, avec ses partisans et les hommes des médias, il a présenté les grandes lignes de son projet de société, structuré autour de plusieurs axes majeurs.
Ainsi, sur le plan institutionnel, BILIE-BY-NZE, sa mesure choc n’a pas manqué de susciter les railleries de la classe politique et les internautes. Miraculeusement, l’ancien député a trouvé en 18 mois seulement, le temps de la Transition, l’antidote aux différents maux de la société.
Il se serait donc privé, en 25 ans de vie politique, infligé une autocensure dont lui seul détient les raisons, de proposer ce qu’il positionne aujourd’hui avec sarcasme au visage des nôtres. Désormais , l’État doit se passer des institutions sans intérêts afin de réduire et réaffecter ces dépenses là à d’autres priorités. Lui qui en avril 2023 appelait, non pas ses collègues à réduire leur train de vie, mais les gabonais à arrêter « de vivre au-dessus de leurs moyens .»
«Je vais engager ma tronçonneuse, on va tout couper. Nous allons supprimer les institutions qui ne servent à rien ! Parce que, au bout de 60 ans d’indépendance, nous sommes en capacité de faire le point. Et ce point nous l’avons fait à l’EPR», a-t-il indiqué.
Avant d’ajouter, « Nous allons supprimer le Sénat. (..) Nous allons supprimer le Conseil économique et social (CESE). Nous allons supprimer la Médiature de la République ça ne sert à rien. Nous allons contrôler les budgets des institutions en commençant par la Cour constitutionnelle ».
Si ces mesures vont de l’augmentation du nombre des députés, de 143 à 150, à la réduction des fonds politique du chef de l’État, estimés selon lui à «250 milliards de Fcfa, servant à corrompre populations et opposants », ces idées bien qu’avérées ne sont pas d’une première jeunesse. Elles ont pourtant fait leur bon nombre de chemin sans que personne ne s’en occupe.
Tenez ! Le sénat par exemple, le mythique opposant à Omar BONGO ONDIMBA (ABO), Pierre MAMBOUNDOU en son temps a proposé à plusieurs reprises la suppression de cette institution. Allant même à accuser le régime d’alors «d’accentuer la fracture sociale et la précarisation du salariat.» Ses propositions étaient semblables à des prêches dans le désert. Idem pour le CESE, la Médiature de la République et le Conseil national de la démocratie (CND), considérés par les gabonais comme des institutions où on récompense et case «copains, coquins et consanguins.»
Donc, “nothing new”, rien de bon ne peut sortir de la bouche de celui qui, en qualité de ministre d’État, Premier ministre, a contribué à détruire une jeunesse à laquelle il prétend aujourd’hui vouloir offrir des « perspectives .» Comme disait l’ancien Président américain, à travers un vieux proverbe qu’il a emprunté aux russes, durant la guerre froide, on veut bien. «faire confiance mais vérifier », la jeunesse ne vérifiera rien chez BILIE-BY-NZE car il n’aura pas sa confiance. Pas cette-fois en tout cas.
Politique
Libreville /déploiement des troupes de la plateforme C’BON dans le 2ᵉ Arrondissement: une mobilisation au service des populations

Le 2ᵉ arrondissement de Libreville a été le théâtre d’un événement majeur avec le lancement officiel, 09 mars 2025, des troupes mobiles du mouvement C’BON, sous la coordination d’Aurélie NTOUTOUME, en présence de Nora KASSA, présidente fondatrice de la plateforme.
Cette initiative vise à collecter des données essentielles auprès des habitants afin de mieux comprendre leurs réalités, leurs préoccupations et leurs attentes. Ces informations serviront à orienter des actions sociales et d’intérêt général portées par la plateforme C’BON et ses partenaires.

Une journée de terrain marquée par l’échange et la proximité
La cérémonie de lancement a été marquée par une forte mobilisation des populations venues exprimer leurs préoccupations et échanger directement avec les responsables du mouvement. Mme Nora Kassa, dans un esprit d’engagement et de proximité, a pris le temps de dialoguer avec les habitants, soulignant l’importance de l’inclusion et de la concertation dans toute dynamique de transformation sociale.
Accompagnée d’Aurélie NTOUTOUME, coordinatrice du 2ᵉ arrondissement et provinciale de C’BON, la présidente fondatrice a effectué une visite d’un quartier sous-intégré. Une immersion sur le terrain qui leur a permis de constater de visu les réalités vécues par les populations et d’écouter leurs doléances.

Un engagement fort pour le développement local
Ce déploiement des troupes mobiles marque une étape clé dans l’ancrage territorial du mouvement C’BON. Il illustre la volonté de ses responsables d’agir au plus près des citoyens en collectant des données précises qui serviront de base pour la mise en place de projets concrets et adaptés aux besoins locaux.
🔹 Une mobilisation continue : D’autres actions similaires sont prévues dans les prochains jours pour élargir la collecte des données et affiner les stratégies d’intervention sociale.
🔹 Un engagement durable : C’BON s’inscrit dans une dynamique de solidarité active, en fédérant les forces vives locales pour construire un Gabon plus fort, uni et inclusif.
📢 Restons mobilisés ! Chaque action compte pour bâtir l’avenir de notre pays.
Politique
Julien NKOGHE BEKALE ne veut plus faire de politique mais reste tout de même..

[À] «la disposition de son pays», qu’est-ce que ça veut dire concrètement ? Alors quil a accordé une interview au média français « Tv5 Monde », ce 09 mars 2025, Julien NKOGHE BEKALE, 63 ans s’est prononcé sur l’actualité politique de son pays, les élections de 2025. Et son avenir politique.
L’ancien Premier ministre d’Ali BONGO, (2019-2020) reste un pédégiste convaincu. Son parti, le Parti démocratique gabonais (PDG), selon lui, a décidé de «passer le relais à une nouvelle génération, pour conduire une nouvelle gouvernance ».
Par conséquent, tout comme lui, «le PDG, soutiendra le candidat du peuple. Probablement, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA choix du peuple», avant élection. Mais presentera tout de même des candidats pour les législatives et les locales.
Quant à son avenir, l’ancien député a indiqué, «je pense qu’après la politique il y a une autre vie. J’ai vraiment envie de me consacrer à la fondation sur la bonne gouvernance que je compte crée prochainement.»
Avant d’ajouter, « Parce que en Afrique, et au Gabon dans mon pays nous avons un problème de gouvernance. Mais je reste disponible pour mon pays.»