Calendrier Historique
15 mai 1855 : Première Explosion universelle en France
Le 15 mai est le 135e jour de l’année du calendrier grégorien, 136e lorsqu’elle est bissextile et il en reste ensuite 230.
Dès le Moyen Âge, les foires locales avaient donné l’occasion aux marchands et artisans français et étrangers de vendre ou échanger leurs produits.
C’est François de Neufchâteau qui, sous le Directoire, eut l’idée de convier en septembre 1798 artistes et manufacturiers à un «spectacle d’un genre nouveau, une Exposition publique des produits de l’industrie française, afin de porter le coup le plus funeste à l’industrie anglaise». Des arcades élevées aux Champs-Élysées présentèrent – gratuitement – produits manufacturés et moyens de production, avec ce maître-mot : «Le premier caractère des mérites d’un ouvrage est l’invention, le premier titre à la reconnaissance publique est le degré d’utilité».
Par dix fois, de 1801 à 1849 et quel que fût le régime, se produisit le même rassemblement, en progression constante : 110 exposants en 1798, 4 452 en 1849. Le principe était d’accepter tout ce qui était utile et ingénieux, vêtement sans couture ou machine à préserver les navires de naufrages : conception saint-simonienne qui célébrait les merveilles de l’industrie et les hommes qui les concevaient. Pour chaque manifestation, un bâtiment provisoire était édifié.
Depuis plusieurs années, certains songeaient à ouvrir ces expositions aux participations étrangères, idée reprise par le gouvernement de la IIe République : l’Exposition de 1849 serait internationale. Mais l’idée fut combattue par les industriels français, opposés à la concurrence, et ce fut l’Angleterre qui la réalisa : l’Exposition internationale de Londres ouvrit en 1851 et, autre nouveauté, dans un bâtiment spécialement élevé, le Crystal Palace de l’architecte Paxton.
La manifestation eut un succès éclatant : six millions de visiteurs et cinq millions de bénéfice. La France fut un des vainqueurs de la compétition. Ce triomphe et les Expositions qui suivirent à Dublin, New York et Munich vinrent à bout des oppositions malthusiennes et Louis-Napoléon décida l’organisation à Paris de la première Exposition internationale française, en 1855. Et, renonçant au provisoire, le prince-président décida en 1852 la construction d’un édifice «pouvant servir aux cérémonies publiques… d’après le système du Palais de Crystal».
Les Champs-Élysées furent désignés pour recevoir ce «Palais des Arts et de l’Industrie», liaison sémantique nouvelle. Hittorff présenta un projet d’architecture métallique affirmée, annonçant les futures halles de Baltard, mais la commission le jugea trop petit et Napoléon III se prononça pour Viel et Desjardins, qui édifièrent en 1853 sur l’emplacement actuel des Grand et Petit Palais un lourd bâtiment de fer, brique et verre dissimulé derrière des façades de pierre : camouflage qui devait connaître une longue postérité.
Cet édifice disgracieux fut démoli en vue de l’Exposition de 1900 : on en a gardé les sculptures du couronnement, remontées dans le parc de Saint-Cloud : La France couronnant l’Art et l’Industrie par Élias Robert. D’ailleurs, le nouveau bâtiment était aussi trop petit, et il fallut pour l’Exposition lui adjoindre le long du quai une Galerie des machines, la première du genre et, entre les deux édifices, la rotonde construite en 1839 par Hittorff pour un panorama, attraction en vogue, et qui fut affectée aux industries de luxe. Elle disparaîtra en 1856.
Les trois édifices étaient reliés par des galeries et un autre pavillon était affecté aux arts, où Ingres, Delacroix et Decamps reçurent chacun une salle entière : par-delà la rivalité des deux premiers, le régime consacrait leur gloire. Dans le bâtiment fut présenté pour la première fois le tableau L’impératrice Eugénie et ses dames d’honneur de Winterhalter, image éclatante du règne, et Courbet, non admis, fit édifier à proximité une baraque pour une dizaine de ses toiles, dont l’Atelier.
La manifestation, qui rassemble vingt-quatre mille exposants, dont douze mille étrangers, n’attire que cinq millions de visiteurs, pour la première fois payants : 0,20 F le dimanche, jour des «classes laborieuses», 5 F le vendredi, jour chic, et 1 F les autres jours. Mais le gouvernement impérial, toujours tourné vers le social, avait fait distribuer dix mille entrées gratuites aux ouvriers. La recette ne monta qu’à 3 300 000 francs, pour 11 500 000 francs de dépenses mais, fait capital pour l’évolution du Bâtiment, on faisait connaître les nouveaux produits métalliques et les premiers essais de ciment armé : idée saint-simonienne encore que donner comme but à l’Exposition de montrer les découvertes techniques nouvelles.
Calendrier Historique
18 juillet 2023: Célébration de la journée internationale Nelson MANDELA
Le 18 juillet est le 199e jour de l’année du calendrier grégorien, 200e lorsqu’elle est bissextile, il en reste ensuite 166e.
La Journée internationale Nelson Mandela (en anglais : Nelson Mandela Day) fut proclamée par l’UNESCO le 10 novembre 2009 et célébrée le 18 juillet de chaque année afin de commémorer la contribution de Nelson Mandela, militant de la cause anti-apartheid et premier président noir d’Afrique du Sud, à « la promotion d’une culture de paix ».
Durant cette journée, chaque citoyen du monde est appelé à consacrer symboliquement soixante-sept minutes de son temps à une œuvre au service de la collectivité, en mémoire des soixante-sept années que Mandela a vouées à sa lutte pour la justice sociale l’égalité, réconciliation et diversité culturelle.
Le 18 juillet correspond à la date d’anniversaire de Nelson Mandela et le 18 juillet 2010, la première célébration, correspond à ses 92 ans.
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30 juin 2023: fête de l’indépendance de la RDC
Le 30 juin est le 181e jour de l’année du calendrier grégorien, 182e lorsqu’elle est bissextile, il en reste ensuite 184e.
Le 30 juin 1960 le Congo arrache son indépendance à la Belgique. Patrice Lumumba joue un rôle capital dans cette émancipation. Chargée d’espoir, l’indépendance bascule le pays dans le chaos : le Katanga puis le Kasaï font sécession ; craignant pour leur vie, les Belges s’enfuient ; la Belgique puis les Nations unies envoient des troupes ; les gouvernements congolais se succèdent après l’assassinat de Lumumba en janvier 1961.
En 1965, Mobutu, chef d’état major de l’armée, renverse par un coup d’État le président Joseph Kasa-Vubu. Le Congo retrouve une certaine stabilité au prix d’un régime autoritaire. Il devient le Zaïre. Mobutu se maintient au pouvoir pendant trente deux ans. En 1997, l’avance de l’AFDL avec M’zée Laurent Désiré Kabila, une force armée rebelle, l’oblige à fuir Kinshasa. Le régime tombe, affaibli par la crise économique, discrédité par la corruption, et abandonné par les puissances occidentales.
Le porte-parole de l’AFDL, Laurent-Désiré Kabila, se proclame chef d’État en mai 1997. Le pays change encore une fois de nom devenant la république démocratique du Congo. Kabila conduit le pays d’une manière aussi autocratique que son prédécesseur et le plonge dans la guerre (Deuxième guerre du Congo). Depuis l’assassinat de Kabila (2001) et la fin du conflit, le Congo est entré dans une phase de démocratisation, marquée notamment par la tenue d’élections libres en 2006, 2011 et 2018. Le président actuel est Félix Tshisekedi, fils d’Étienne Tshisekedi, succédant à Joseph Kabila (fils de Laurent Kabila) depuis janvier 2019. Cette succession marque pour la première fois l’alternance pacifique en RDC.
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26 juin 1960: Célébration de la fête de l’indépendance de Madagascar
Le 26 juin est le 177e jour de l’année du calendrier grégorien, 178e lorsqu’elle est bissextile, il en reste ensuite 188e.
L’indépendance de Madagascar est proclamée le 26 juin 1960 à l’issue d’un processus négocié entre l’élite politique malgache et le gouvernement français, qui avait fait de l’île une colonie 65 ans plus tôt.
Ce processus débute après l’insurrection malgache de 1947, violemment réprimée par le gouvernement français qui refusait toute autonomisation croissante de ses colonies.
Dans les années 1950, la capitale Tananarive se retrouve au centre d’une lutte entre Malgaches autonomistes et indépendantistes, les deux groupes fondant différents partis. À la fin de la décennie, les territoires français d’Afrique sub-saharienne acquièrent une autonomie croissante, en particulier lorsqu’ils entrent en 1958 dans la Communauté française fondée par Charles de Gaulle lors de la mise en place de la Cinquième République.
Comme les autres membres de cette fédération, Madagascar décide cependant rapidement d’accéder à l’indépendance formelle. Les premiers ministres malgache Philibert Tsiranana et français Michel Debré signent l’accord d’indépendance le 2 avril 1960 et celle-ci est proclamée le 26 juin 1960 jour de la fête nationale malgache. Les deux États restent très liés dans les années qui suivent. Madagascar intègre ensuite l’ensemble des organisations internationales.