Diplomatie
Conférence de l’Alliance Politique Africaine: le Gabon brillamment représenté par la Ministre NYONDA Yolande Christiane

La première conférence ministérielle de l’Alliance Politique Africaine (APA) s’est tenue ce mercredi 03 mai 2023 à Lomé, la capitale togolaise. Ladite rencontre a été officiellement lancée par le Premier Ministre togolais, Victoire TOMEGAH DOGBE.
Plusieurs personnalités y ont pris part notamment les ministres des Affaires Etrangères de certains pays ouest-africains, de l’Afrique centrale, et des représentants du Maghreb et d’Afrique australe. Au rang de ces personnalités figure en bonne place, Madame NYONDA Yolande Christiane, ministre délégué auprès du Ministre des Affaires Etrangères de la République du Gabon. C’est à elle que l’honneur a échu de représenter le pays d’Omar Bongo à cette rencontre panafricaine. Et elle l’a fait dans la plénitude.
En effet, cette rencontre a eu à son menu trois sessions à savoir: «Positionnement, souveraineté et positions communes de l’Afrique sur la scène internationale: repères et perspectives», «Panafricanisme et renaissance africaine: enjeux et défis actuels, promesses de demain», et «Réponses aux défis de la paix et de la sécurité en Afrique: renforcer la coopération et les capacités endogènes de riposte contre le terrorisme».
Elle a été sollicitée pour modérer la deuxième session. Prenant la parole, elle a témoigné sa gratitude aux autorités togolaises et loué la qualité des relations exceptionnelles qu’entretiennent Leurs Excellences Ali BONGO ONDIMBA et Faure Gnassingbé. Revenant sur le thème: «Panafricanisme et renaissance africaine: enjeux et défis actuels, promesses de demain», elle a convié son auditoire à se «remémorer les jalons posés par les pères fondateurs du panafricanisme au sortir du colonialisme et au début des indépendances». Aussi, soutient-elle que «le panafricanisme est un mouvement et une idéologie politique qui promeut l’indépendance totale du continent africain et encourage les Africains et les personnes d’ascendances africaines où qu’ils soient dans le monde à privilégier les intérêts de l’Afrique».
Des figures à l’instar de Julius Nyerere, Kwame N’krumah, Léopold Sédar Senghor ou encore Nelson Mandela ont été citées pour rafraichir la mémoire des participants.
Des figures à l’instar de Julius Nyerere, Kwame N’krumah, Léopold Sédar Senghor ou encore Nelson Mandela ont été citées pour rafraichir la mémoire des participants. Ces pères fondateurs du panafricanisme sont à la fois les pères des indépendances africaines, pour la plupart. Soixante ans après, ce mouvement n’a pas suffisamment évolué, a fait observer la ministre. Et c’est ce qui justifie « la pertinence et l’opportunité de l’initiative togolaise de relancer cette idéologie afin de l’arrimer et de l’adapter aux enjeux et défis du moment », a-t-elle soutenu.
À la question de savoir quel bilan du panafricanisme d’hier à aujourd’hui, la modératrice a répondu que le panafricanisme implique une unité d’action, notamment au sein des organisations régionales, accompagnée des engagements politiques forts suivis d’actions concrètes des dirigeants de chaque Etat.
Et à l’interrogation de savoir si le panafricanisme implique l’unité politique du continent ou une unité d’actions des nations africaines, la ministre a répondu que: « pour passer à un panafricanisme d’actions, les pays africains devront réfléchir à une forme d’association novatrice, une organisation politique afin de définir ce qu’ils veulent et peuvent pour eux-mêmes et par eux-mêmes aux côtés d’autres acteurs majeurs de l’économie mondiale et de la scène politique internationale ».
Et pour passer d’un panafricanisme des discours à un panafricanisme d’actions, elle soutient que «l’Afrique se doit d’être plus présente là où les décisions se prennent. La réforme du Conseil de Sécurité se pose avec beaucoup d’acuité quand on sait que 80 % des problématiques traitées concernent l’Afrique et qu’aucun pays africain n’est membre de ce conseil».
Abordant les promesses du renouveau actuel du panafricanisme pour le renforcement de la position de l’Afrique sur la scène internationale, la ministre affirme que ce «renouveau s’exercera par le renforcement du système commercial inter-africain à travers la ZLECAF, la Zone de Libre Echange sur le continent africain». Aussi, a-t-elle poursuivi, le renouveau de l’Afrique se matérialisera dans une dynamique de l’approche genre et la prise en compte de la jeunesse dans la gouvernance des institutions africaines. Ce faisant, l’Alliance Politique Africaine «pourra être une force de propositions pour le renouveau du panafricanisme», a-t-elle conclu.
Diplomatie
Malabo: OLIGUI NGUEMA satisfait de l’avancement des travaux de la future ambassade du Gabon

En visite officielle en République de Guinée Équatoriale, le Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a honoré de sa présence ce jeudi la messe d’action de grâce organisée en la Cathédrale de Malabo, à l’occasion du 83ᵉ anniversaire de Son Excellence OBIANG NGUEMA MBASOGO, Président de la République de Guinée Équatoriale . La cérémonie religieuse, empreinte de recueillement et d’unité, s’est tenue en présence de nombreuses personnalités, de membres de la famille présidentielle équato-guinéenne ainsi que de fidèles rassemblés pour l’occasion.

Dans son homélie, le prêtre officiant a rendu grâce à Dieu pour la longévité, la sagesse et le leadership du Président OBIANG NGUEMA MBASOGO, tout en formulant des prières collectives en faveur de sa santé et de sa gouvernance. En marge de cette célébration, le Chef de l’État a effectué une visite de terrain sur le chantier de la future Ambassade du Gabon à Malabo. Manifestement satisfait de la qualité et de l’état d’avancement des travaux, il a exhorté l’entreprise en charge à redoubler d’efforts afin de garantir le respect des délais de livraison.
Le Président Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA s’est également rendu dans les locaux de l’entreprise Golden Swan GESL e Industrias GESA, spécialisée dans les services industriels et le traitement de déchets de toute nature. Lors de cet échange, les responsables de la société ont exprimé leur souhait de s’implanter au Gabon, avec pour objectif de contribuer à une gestion plus durable et innovante des déchets.
Sensible aux enjeux environnementaux et conscient des défis structurels liés à la gestion des déchets dans notre pays, le Chef de l’État a instruit le Gouvernement d’envisager la mise en place d’un partenariat stratégique avec ce groupe, en vue d’une collaboration multisectorielle.
Diplomatie
Gabon – Guinée équatoriale : le Président de la République reçoit officiellement l’arrêt de la Cour internationale de Justice

Libreville, 28 mai 2025 – Le Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a reçu ce jour, au Palais Rénovation, l’arrêt rendu par la Cour internationale de Justice (CIJ) relatif au différend territorial opposant le Gabon à la République sœur de Guinée équatoriale.

La cérémonie solennelle s’est tenue en présence du Vice-Président de la République, des membres du Parlement, du gouvernement, des présidents des institutions de la République, ainsi que des forces vives de la Nation.
Prenant la parole en ouverture, le Professeur Guy Rossatanga Rignault et le Docteur Marie-Madeleine Mborantsuo ont tour à tour présenté les principaux enjeux de cette décision de justice internationale, avant de remettre officiellement le rapport y afférent au Chef de l’État.
Une décision fondée sur des accords coloniaux
Dans son arrêt rendu le 19 mai 2025 à La Haye, la CIJ a reconnu la souveraineté de la Guinée équatoriale sur les îles Mbanié, Conga et Cocotiers. Cette décision s’appuie sur le traité franco-espagnol de 1900, signé alors que le Gabon et la Guinée équatoriale étaient encore sous administration coloniale.
Cependant, la haute juridiction internationale a souligné l’absence de base juridique claire concernant la délimitation des frontières maritimes entre les deux pays. Ce point reste donc à trancher dans le cadre de futures négociations bilatérales.

Un différend ancien et complexe
Ce contentieux, qui remonte aux années 1970, avait donné lieu à plusieurs initiatives diplomatiques africaines. L’une d’elles avait abouti à la signature du traité de Bata en septembre 1974, qui reconnaissait la souveraineté du Gabon sur les trois îles litigieuses.
Malgré ce précédent, le litige a refait surface dans les années 2000, notamment en lien avec les enjeux liés à l’exploitation des ressources maritimes dans la zone. Des tentatives de médiation, y compris la proposition de création d’une Zone de Développement Conjoint (ZDC), sont restées sans issue. Finalement, une médiation internationale a permis aux deux États de saisir conjointement la CIJ en 2021.
Une volonté de paix et de dialogue
En prenant acte de la décision rendue, le Président de la République a tenu à réaffirmer son attachement à la paix, au bon voisinage et à la coopération entre les deux nations. Il a exprimé sa volonté de consulter l’ensemble des forces vives de la Nation en vue d’engager des négociations apaisées et constructives avec la République sœur de Guinée équatoriale.
Le Chef de l’État a également souligné la nécessité de préserver la stabilité sous-régionale et d’explorer des solutions mutuellement avantageuses, dans un esprit de solidarité et de respect réciproque.
Diplomatie
Transition & Présidentielle: OLIGUI NGUEMA un « exemple pour le continent » témoigne João LOURENÇO

Libreville, le 12 mai 2025 Le Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, Son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema a reçu ce jour au Palais Rénovation son homologue, Son Excellence João Manuel GONÇALVES LOURENÇO, Président de la République d’Angola, en visite officielle à Libreville. Cette première rencontre bilatérale du Chef de l’État depuis son investiture le 3 mai dernier a été l’occasion de faire à son homologue un bref aperçu du processus de Transition qui a abouti à l’organisation de l’élection présidentielle dans un climat apaisé et dans la transparence totale.

Évoquant par ailleurs les sujets d’intérêt commun et le renforcement des relations bilatérales entre Libreville et Luanda, les deux Chefs d’État ont également échangé sur la coopération économique et culturelle via le développement de partenariats dans des secteurs stratégiques tels que les hydrocarbures et les ressources halieutiques. Dans son propos de circonstance, SE João Lourenço a adressé ses remerciements aux autorités gabonaises pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé ainsi qu’à sa délégation, et salué le respect du Chronogramme de la Transition par SE Oligui Nguema ainsi que le bon déroulement du scrutin présidentiel qualifié d’exemple pour le continent .
En outre, SE João Lourenço a émis le souhait de l’organisation dans les prochains jours à Luanda de la grande commission mixte entre le Gabon et l’ Angola en vue de la redynamisation des accords de coopération entre les deux Etats. A cet effet, le Président en exercice de l’Union Africaine a invité son homologue gabonais à effectuer une visite en terre angolaise.
A l’issue de cette entrevue, les deux dirigeants se sont félicités de l’excellence des relations qui unissent leurs pays respectifs depuis plusieurs années tant sur le plan bilatéral qu’au sein des organisations continentales et internationales, et ont émis le souhait d’œuvrer conjointement au renforcement des domaines d’intérêt commun.
Le Chef de l’État a également exprimé à son hôte la gratitude du peuple gabonais envers les plus hautes autorités angolaises pour leur implication dans la levée des sanctions contre le Gabon et sa réintégration dans les instances sous-régionales et continentales telles que la CEEAC et l’Union Africaine (UA). Pour rappel, cette visite de Son Excellence João Lourenço s’inscrit dans la continuité d’une dynamique diplomatique active et fait suite à son précédent séjour à Libreville en décembre 2022.