Politique
Gabon: Jo DIOUMY MOUBASSANGO acte son adhésion à l’UDIS

Jo DIOUMY MOUBASSANGO a annoncé son ralliement à l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS), parti de la majorité présidentielle et sociale pour l’émergence. L’ancien porte-parole du Parti démocratique gabonais (PDG) a officialisé son adhésion à la formation politique dont le leader est Hervé Patrick OPIANGAH, à la faveur d’une brève allocution tenue ce jeudi 27 avril 2023. Avant de prendre sa décision, l’homme dit avoir pris le temps de soigneusement sonder l’environnement politique du Gabon. Pour ce faire, il a initié une série de rencontres avec des personnalités politiques gabonaises de tous bords.
Le déclic de sa décision serait donc venu de son échange avec Hervé-Patrick OPIANGAH. Cet entretien dont il n’a révélé ni la date ni le lieu et encore moins la teneur exacte, aurait notamment amené l’ancien élu municipal à réaliser l’importance des passerelles en politique, où rien n’est jamais acquis par avance. Ayant toujours à cœur le bien-être social des populations gabonaises, le nouveau militant de l’UDIS dit avoir trouvé le cadre idéal.
«Notre priorité absolue doit être la recherche permanente du bien-être du peuple gabonais. En allant chercher des réponses politiques auprès du président Hervé Patrick OPIANGAH, j’ai découvert un homme animé par les valeurs de courage, de patriotisme, et de rassemblement. Un homme animé par un esprit d’entreprise, et préoccupé par le devenir de ses compatriotes et qui donne l’opportunité à la jeunesse de se réaliser».
Démissionnaire du PDG le 08 août 2022, Jo DIOUMY MOUBASSANGO a égrené les raisons ayant motivé son choix à quatre mois de l’élection présidentielle. Et c’est dit-il, «guidé par ma foi chrétienne, dans un esprit d’humilité, guidé par l’éducation inculquée par mes parents, qui m’enseigne le respect absolu pour les ainés, mais aussi la réaffirmation de mes convictions politiques profondes, j’ai décidé d’adhérer à l’UDIS».
Convaincu d’avoir fait le bon choix, Jo DIOUMY MOUBASSANGO invite à présent «celles et ceux qui ont toujours cru en moi, parents, amis et connaissances, jeunes, femmes, aînés à me rejoindre dans ce parti, pour qu’ensemble, nous puissions aider, à matérialiser cette vision». Il dit demeurer fidèle à ses convictions qui placent la jeunesse gabonaise au centre des mécanismes de développement de l’économie gabonaise.
«Nous devons travailler à imposer un lobby gabonais dans les affaires du Gabon. C’est parce que nous tiendrons les cordes de l’économie gabonaise que nous serons capables d’absorber le chômage qui touche notre pays». Pour lui, la lutte contre la pauvreté doit être une priorité gouvernementale. «Faisons en sorte que ce statut de Gabonais économiquement faibles soit un statut de transition et non un statut permanent. Aujourd’hui l’idée est de dépasser le positionnement politique pour aller chercher l’intérêt du peuple gabonais. L’emploi demeure à mes yeux, la plus grande des politiques sociales».
MEZ
Politique
Le Gabon honore l’ambassadeur du Japon et le president de la CEEAC

Le Chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a honoré l’Ambassadeur du Japon, Shuji NOGUCHI, et l’ancien président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, en les élevant au rang de Commandeur dans l’Ordre National du mérite gabonais. Cette cérémonie s’est tenue le 6 septembre 2025 au Palais Rénovation à Libreville.

Cette distinction est une marque de reconnaissance de la Nation gabonaise pour l’accompagnement et l’implication de ces personnalités dans la consolidation des relations multilatérales avec le Gabon. L’Ambassadeur du Japon, qui termine sa mission diplomatique au Gabon après 5 ans, a exprimé sa joie et sa satisfaction pour cette marque d’attention. Il a remercié les autorités gabonaises et le peuple gabonais pour l’hospitalité qui lui a été réservée.
Le président de la CEEAC, Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, s’est dit heureux et honoré par cette distinction. Il a exprimé un sentiment de mission accomplie et a félicité le Chef de l’État pour avoir mené avec succès le processus de transition et pour les projets de développement entrepris. Cette cérémonie est un témoignage de la reconnaissance du Gabon pour les efforts de ces personnalités en faveur de la coopération régionale et internationale.
Politique
Gabon : La demande d’annulation des élections couplées par Alain Claude Bilie-By-Nze, une chimère politique ?

Le 30 septembre 2025, l’ancien Premier ministre gabonais, Alain Claude Bilie-By-Nze, a demandé l’annulation des élections couplées (législatives et municipales) qui se sont tenues le 27 septembre dernier. Cette requête intervient alors que les résultats des élections ont déjà été proclamés et que les gagnants ont été désignés conformément à la loi électorale.
Selon Bilie-By-Nze, de nombreux manquements ont été observés dans certaines circonscriptions, justifiant ainsi sa demande d’annulation. Cependant, cette requête semble être perçue comme une manœuvre politique désespérée, notamment en raison de la faible performance de son parti “Ensemble pour le Gabon” aux élections. En effet, le parti d’Alain Claude Bilie-By-Nze n’a pas atteint le seuil requis pour conserver son existence légale, qui est d’au moins trois sièges de députés et cinq conseillers municipaux.
Poursuivant le processus du rétablissement des institutions républicaines, les élections se sont déroulées globalement sans incidents majeurs, avec seulement quelques difficultés techniques et irrégularités mineures, dans seulement 2% des centres de votent selon le vice-président de la République, Séraphin MOUNDOUNGA.
Par ailleurs, les résultats des élections ont été proclamés et les gagnants désignés conformément à la loi électorale. De plus, l’annulation des élections coûterait cher au budget de l’État, déjà lourdement endetté.
Le gouvernement gabonais a clairement indiqué qu’il n’est pas question de dilapider des ressources financières et politiques pour satisfaire les revendications d’un homme en perte de vitesse. Le vice-président de la République, Séraphin Moundounga, a même invité Alain Claude Bilie-By-Nze à « recouvrer sa lucidité » et à reconnaître sa défaite.
Alain Claude Bilie-By-Nze avait déjà dévoilé ses ambitions politiques en mars 2025, en présentant son projet de société axé sur la lutte contre le chômage des jeunes, la protection sociale et la gouvernance. Cependant son passé politique et ses déclarations controversées ont suscité critiques et interrogations sur sa capacité à diriger.
Politique
Scandale à Ntoum : quand le PDG piétine la vision du chef de l’État

Alors que les gabonais du territoire et de la diaspora espèrent un scrutin en toute transparence et certaines personnalités politiques semblent elles avoir du mal à abandonner les vieilles et mauvaises pratiques. Celles là même qui volent le vote des citoyens, leur imposant un (non) élu. À Ntoum ce 26 juin 2025, les locaux de la préfecture de la localité ont été la scène du démantèlement d’un réseau supposé de fraude. Si l’on n’en sait pas davantage sur l’identité des individus, il semblerait que l’acte frauduleux irait été commis en faveur du candidat du parti démocratique gabonais (PDG).

Selon les témoignages obtenus par la rédaction de Vox populi 241, cette soiree-la, des individus non identifiés auraient été surpris manipulant le dispositif électoral. Assurément, selon les témoins, il s’agirait de personnes n’ont habilités, . Car à l’heure où se sont produits les faits, les noms des scrutateurs n’étaient toujours pas connus. La liste les identifiants n’aurait été rendue publique que très tard dans la nuit entre 23h et minuit, «sous la pression», dit-on.
Entre les mains de ces individus, que les témoins ont identifié comme étant du PDG, des bulletins de votes sur lesquels ils auraient inscrit des annotations. Et à leur disposition, l’ensemble des urnes et listes électorales prévues pour les élections législatives et locales, ce entre 19h et 22 heures. Pour ce qui apparaît aux yeux des populations présentes sur lieux comme un acte de fraude électorale, le préfet n’y aurait vu qu’une volonté d’anticiper sur les élections au regard du nombre élevé des électeurs inscrits dans les bureaux des votes. En d’autres termes, cette manœuvre suspicieuse aurait été pour le salut des scrutateurs, qui n’étaient pas connus jusqu’à lors.
À la veille du lancement de la campagne électorale, le Président de la République avait appelé à la transparence, et au respect du vote des gabonais. Ntoum, defierait-elle l’autorité du numéro 1 gabonais? Lui même élu sans aucune contestation, ni soupçon de fraude? Ntoum saboterait-elle l’engagement du Président à en finir avec ces comportements qui n’ont conduit le Gabon d’antan que dans l’abîme ? L’affaire est encore pendante. Affaire à suivre.