Société
Gabon: Pierre Daniel INDJENDJE NDALA échange avec la jeunesse d’Owendo

Rien, alors là rien ne laissait pourtant présager d’un samedi aussi mouvementé. Rien, même pas ce soleil « Agnangoulé » qui aurait pu sortir les habitants de la commune d’Owendo d’une journée habituelle et monotone à laquelle ils sont coutumiers. Rien ! Mais, c’est évidemment sans compter sur le côté rassembleur et festif de l’un des fils de cette bourgade. En effet, ce dernier a entrepris d’organiser, avec l’ensemble de son équipe, dans la discrétion totale, ce qui pourrait bien devenir l’événement majeur et jeune de ce mois dans ladite commune. Il s’agit de Pierre Daniel INDJENDJE NDALA, député du 1er arrondissement, l’homme politique a fraternellement convié, ce 4 mars 2023, la jeunesse et les habitants d’Owendo à un repas. Tout simplement un repas. Un modeste festin entre fils et filles de la commune peut-être par habitude, certainement pour démarrer en beauté la nouvelle année.

Aux environs de 11h et demi, on pouvait voir progressivement cette jeunesse pleine de vie arriver par vague. L’honorable député, détendu et plutôt aisé de savoir que les consignes aient été respectées, se réjouissait de voir sa modeste demeure, située au quartier Awoungou-village, fourmiller quelques minutes plus tard de ses concitoyens. Un melting-pot générationnel confondu dans une ambiance d’amphithéâtre. Un véritable “Mi casa su casa”. Le tout sans protocole, sans contrainte, sans filtre et sans le moindre obstacle. Car l’adresse, ces hommes et femmes la connaissent à la lettre. Et ce petit terrain de football qui supplante cette concession sans clôture est le témoin, dans le respect, de la profonde affection qui lie le parlementaire à sa famille owendoise.
Gabriel MVONO ONDO, quinquagénaire et riverain, d’un air décontracté, a témoigné de ceci au micro de notre rédaction, «c’est un monsieur qui a su fédérer, on s’est toujours retrouvé ici ou quelque part dans l’arrondissement de la même façon. Il est bien avec nous et nous le lui rendons bien. On est avec lui et c’est tout naturellement que nous sommes derrière le Président Ali BONGO ONDIMBA».
Au départ, les tentes qui abritaient des centaines de chaises laissaient envisager une foule plutôt contenable. Mais, ni le mot de bienvenu de «Maman Marie», mère de l’honorable, ni le sermon de l’homme de Dieu, venu pour la circonstance bénir la boustifaille, n’auront eu raison de l’afflux de personnes qui a suivi. C’est bien plus de 600 personnes, comme prédit par l’honorable quelques minutes avant, qui ont pu bénéficier d’un repas copieux, de sodas frais et d’un spectacle assuré par des artistes venus des 4 coins d’Owendo. L’homme politique quant à lui, est désormais confondu avec ses convives.
Au milieu de ces 3 grandes tentes, on a du mal à distinguer Pierre de Paul, sinon Pierre des autres. Il est complètement assimilé à ce public constitué d’étudiants et de riverains de tout âge. Incontestablement un véritable régal pour la bouche, les oreilles et même les yeux. Pourtant, ce franc succès n’entamera pas l’attitude de reconnaissance et d’humilité qui caractérise ce père, ce professeur de mathématiques devenu récemment élu national.
«J’ai pris la parole pour dire merci. Aujourd’hui, un samedi, il est en effet très difficile de déplacer quelqu’un, car nombreux sont ceux qui ont à faire. Se déplacer malgré tous les aléas pour répondre à l’invitation de son député, j’aimerais encore dire merci beaucoup. On oublie souvent ce côté-là : merci 1000 fois», a-t-il indiqué sous l’acclamation d’une foule euphorique scandant à l’unisson «le Député des jeunes».
Pour nous, qui en sommes témoins depuis l’an I de son mandat de député, cette popularité exacerbée ne nous surprend guère. Le procédé est le même et c’est peu de dire qu’il n’a pas changé comme un «pas Dombolo». Son secret tient en si peu de points qu’il donne à chaque fois l’impression que servir l’autre est une partie intégrante de son ADN. Quand il n’est pas au service de ses compatriotes à l’Assemblée nationale, c’est au service de la jeunesse de son pays qu’il est dans une université. C’est donc tout naturellement qu’il est souvent réveillé par ses compatriotes qui débarquent même à 4h du matin à son logis.
Sa recette ou secret, disons-nous plus haut, pourrait tenir en 4 points : l’homme détient une parfaite connaissance de son arrondissement par extension sa commune, la très grande proximité qu’il entretient avec ses habitants (qui se font appeler « les gladiateurs« ) a fait de lui un véritable animateur et acteur de la vie sociale du 1er. Enfin, il possède également un franc-parler et un sens de la responsabilité très rare. S’il a toujours su dire les choses telles qu’elles sont, ces multiples actions vont bien au-delà de simples mots.
Entre restitutions parlementaires, réhabilitation d’écoles, organisations de tournois de football (auxquels il prend part lui-même en qualité d’attaquant avec son équipe « As Olatano »), sensibilisations et soutien aux futurs et étudiants des 14 quartiers que compte son arrondissement «le député des jeunes», a «l’intérêt des siens chevillé au corps». Et même si la fin de ce magnifique samedi 4 mars se terminera par une averse qui tombera sur toute la capitale gabonaise, celle-ci ne douchera pas sa détermination à œuvrer pour un Owendo meilleur débarrassé du fléau du chômage.
Société
Judes RAPOTCHOMBO met la mairie de Libreville au pas (militaire)

Au cours d’une réunion de prise de contact avec les cadres et responsables de l’administration de la commune de Libreville, le Général de brigade Judes Ibrahim RAPOTCHOMBO, délégué spécial chargé de la gestion de la commune de Libreville, a donné le ton des attitudes et habitudes qui doivent rythmer leur collaboration le temps de la transition. Son discours franc n’était pas pour égayer les agents qui ont bien compris que le changement du Gabon passe aussi et d’abord par le changement de [leurs] mentalités.
Pragmatisme et rapidité, le Président de Transition a placé ces atouts au-dessus de tout, pour mener de manière efficace cette période. Et Judes RAPOTCHOMBO se les approprie aisément, pour espérer rétablir le code de “réussite professionnelle” qui permettra de faire fonctionner correctement l’institution et d’atteindre les objectifs fixés.
Ainsi a-t-il dit à l’endroit des retardataires, nonchalants et réfractaires au changement «je n’ai pas la main qui tremble», pour les mettre à la porte. «Celui qui va se mettre en marge du mouvement global. Celui qui va continuer de faire comme avant, se sera mis lui-même à la porte». Des propos qui ont été accueillis dans le plus grand silence, tant ils mettent le doigt sur un ensemble de dysfonctionnements décriés par les usagers.
A-t-il poursuivi, imprimant les nouvelles règles de la mairie de Libreville, «je veux bien que les gens arrivent à 8h30», en raison de la rentrée scolaire. Par contre, «si vous venez à 11 heures, restez chez vous ! Si vous venez à 10 heures de grâce, restez chez vous ! Qu’est-ce que vous viendrez faire à 10h?». Rappelant chacun à sa responsabilité, quant au choix d’arriver à son poste en retard ou de rester chez soi, car pour ceux-là il n’hésitera pas à appliquer la sanction qui convient.
Société
Gabon: Jonathan IGNOUMBA au fait des réalités des agents de son département

Les trois dernières journées ont été particulièrement chargées pour le ministre de l’Agriculture, l’élevage et la pêche, Jonathan IGNOUMBA. De département en département, il a sillonné les directions générales et agences sous tutelle de l’État, pour toucher du doigt les réalités des collaborateurs. Et s’assurer ainsi de leurs conditions d’exercice.
«Nous devons aller vite. Le président l’a dit, que pays est en difficulté. Effectivement, il y a des problèmes dans l’administration surtout. Et nous devons nous atteler à régler ces problèmes», a rappelé le membre du gouvernement qui entend mener à bien les missions prioritaires du CTRI, au sein des départements placés sous sa tutelle.
Tout porte à croire que le chantier de l’amélioration des conditions de travail des agents du ministère de l’Agriculture, l’élevage et de la pêche est désormais ouvert. Et Jonathan IGNOUMBA l’a bien dit, «il faut aller vite».
Société
Gabon /Voie de contournement ADL: la livraison reportée en janvier 2024

La voie de contournement de l’aéroport international Léon MBA de Libreville sera finalement livrée en janvier 2024. L’annonce officielle a été faite par la société adjudicataire Afcons dans un communiqué de presse.
Reliant les points Alibandeng – Okala, cette voie permettra de juguler les flux des embouteillages dans cette zone. Et de rendre un peu plus fluide la circulation entre les communes de Libreville et Akanda (Grand-Libreville).
La voie de contournement de l’aéroport international Léon MBA de Libreville est construite par endroits en 2×3 voies et 3×2 voies sur un linéaire d’environ 4,5 km. Initialement, le chantier devait être livrée en juin 2023. Mais la société adjudicataire accuse 6 mois de retard.
Raisons avancées par l’entreprise indienne pour se justifier: des difficultés notamment liées à l’approvisionnement des agrégats et autres types de matériaux de construction. Il faudra donc encore un peu de patience pour les riverains.
MEZ